Mexique, le bilan

Le Mexique a été le gros coup de cœur de ce Tour des Amériques nord et centre ! Nous avons particulièrement apprécié la variété des visites – sites archéologiques et ruines mayas, villes coloniales, musées, plages… Et si au début du périple, on est un peu restés sur notre faim au niveau des activités sportives, on s’est rattrapés en Basse Californie où on a pu effectuer de belles randos. Mais plus que tout, on a été enchantés par l’accueil chaleureux des Mexicains partout où on est passés. Les seuls petits bémols seraient la saleté hors des secteurs touristiques et la pollution de certaines villes – Puebla, Guadalajara – où Gérard peinait à respirer. Mais quoiqu’il en soit, c’est un pays où on aura plaisir à revenir – il nous reste beaucoup à découvrir ! – et si c’est le cas, on repassera à coup sûr à Bacalar, Queretaro, Guanajuato, San Cristobal de las Casas et Loreto, les étapes qui nous ont le plus charmés !


Quand ? Combien de temps ?

64 jours / 65 nuits

  • 1er séjour, du 26 novembre au 22 décembre 2018, à Querétaro, Mexico City, Palenque, Campeche, Merida, Valladolid, Tulum et Bacalar
  • 2nd séjour, du 15 février au 25 mars 2019, à San Cristobal de Las Casas, Oaxaca, Puebla, Guanajuato, Guadalajara, Mazatlan, La Paz, Cabo San Lucas et Loreto

On a globalement été satisfaits du timing choisi, à ceci près que l’on serait bien restés un peu plus longtemps à Bacalar, et que l’étape de Guadalajara aurait pu être supprimée, ou tout du moins, diminuée. Concernant la Basse-Californie, c’est difficile de dire que c’était une erreur d’y être venus – les paysages, les plages et les balades à pied sont exceptionnels – mais on ne s’attendait pas à ce point à se sentir hors du Mexique !

Côté météo, on a eu chaud tout le temps, mais dans la limite du supportable. A l’exception de la côte caraïbe du Yucatan et de la Basse-Californie où nous avons eu un peu de pluie – très peu ! – et parfois des nuages, le ciel est resté invariablement bleu. A tel point que l’on a perdu le réflexe de consulter la météo ! Le soir, les températures étaient un peu plus fraiches, principalement à San Cristobal de Las Casas et à Loreto où on supportait un gilet.

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Formalités administratives

Pour les ressortissants français, pas de visa nécessaire à établir au préalable. Une autorisation de séjour, valable 180 jours, est délivrée à la frontière. Comme aucun tampon n’est apposé sur le passeport, bien veiller à ne pas perdre la feuille volante qui fait office de visa. Si on ne la présente pas à la sortie du pays, grosse amende à prévoir. Faire une photo téléphone de ce document est une bonne idée, car celui-ci peut prouver à la douane USA, lors de notre retour, que nous sommes bien sortis du pays à la bonne date, c’est-à-dire moins de 90 jours après être entrés, aucun tampon de sortie n’étant là aussi apposé sur le passeport…

Prévoir une taxe touristique obligatoire de 558Mx$ ~ 26€, payable en espèce ou CB, et bien garder le reçu pour éviter de repayer cette taxe à la sortie quand on quitte le pays par voie terrestre ou maritime (ceux qui partent en avion paient finalement deux fois car la taxe est incluse dans leur billet !). Selon les postes frontières, on règle cette taxe à l’entrée (en venant du Guatemala par exemple, mais pas des États-Unis) ou à la sortie quand on ne l’a pas acquittée en arrivant.

Les contrôles douaniers sont rapides, on n’a pas eu de fouille des sacs à l’entrée depuis les États-Unis, mais nos bagages sont passés au scanner une heure et demie après avoir franchi la douane guatémaltèque (sorte de douane volante installée dans un bâtiment flambant neuf).  Attention, quand on emprunte le ferry vers la Basse Californie, fouille des sacs – scanner – et long passage des chiens renifleurs !

En sortant du pays vers les États-Unis, au poste frontière de San Ysidro, il n’y a tout simplement aucun contrôle côté mexicain, ni tampon de sortie puisque l’on ne franchit que la douane américaine. Surprenant !


Bon à savoir

  • Décalage horaire : il y a 3 fuseaux horaires différents !
    • -7h, quand il est midi en France en hiver, il est 5h du matin au Mexique, dans la plus grande partie du pays (Yucatan, Mexico City, Chiapas, villes coloniales).
    • 6h, quand il est midi en France en hiver, il est 6h du matin au Quintana Roos (Tulum, Cancun)
    • -8h, quand il est midi en France en hiver, il est 4h du matin à Mazatlan et en Basse Californie.
    • Il n’y a pas de changement d’heure été / hiver.
  • Électricité : prises électriques de type nord-américaine avec deux broches plates, prévoir un adaptateur. Le courant est de 110V mais il n’est pas nécessaire d’utiliser un convertisseur pour charger téléphone ou ordinateur portable.
  • Les prix sont annoncés toutes taxes incluses. Attention tout de même à ne pas oublier le pourboire au restaurant qui, lui, n’est jamais inclus.
  • La CB est bien acceptée, surtout dans les restos et hôtels moyens et hauts de gamme. Dans les guesthouses et petits restos, prévoir de payer en espèce.
  • On trouve facilement des ATM ; le plafond de retrait se situe autour de 7.000$MXN – soit environ 325€ – selon les agences. La Bancomer est celle qui prend le moins de frais.
  • On trouve difficilement des grands supermarchés dans les centres-villes car ils sont tous installés en périphérie. La plupart du temps, il faut se contenter d’épiceries de quartier ou de minimarkets de type Oxxo – ouverts 24h/24, on y trouve boissons alcoolisées ou non, snacks, cigarettes, noodles…
  • L’eau du robinet n’est jamais potable. Toujours utilise de l’eau en bouteille, même pour se laver les dents ! La plupart des hôtels fournissent gratuitement de l’eau purifiée à leurs clients.
  • Il y a des toilettes publiques ou privées – dans les magasins, les restos… – un peu partout. Elles sont presque toujours payantes (entre 5$MXN et 10$MXN$, donc prévoir de la monnaie !), même dans les terminaux de bus. Attention à ne pas jeter le papier dans la cuvette mais dans la poubelle prévue à cet effet.
  • On n’a ressenti aucune insécurité dans le pays, néanmoins il est bon de consulter régulièrement les messages de France Diplomatie, et mieux, de s’inscrire sur le fil Ariane pour recevoir sur sa boite mail ou par SMS, les dernière infos en la matière. Toutefois, il faut s’attendre à une présence policière et militaire très forte, et à de nombreux contrôles dans les bus et sur les routes.

Arriver / quitter le Mexique par voie terrestre

Trajet USA / Mexique, par le bus allant de Houston (Texas) à Querétaro (ville coloniale à 2h au nord de Mexico city). Compagnie Tornado (gare routière dédiée, un peu excentrée, que ce soit aux USA – accessible en bus locale – ou au Mexique), départ 18h, arrivée 16h30 le lendemain. Voyage assez confortable mais prévoir eau et encas car très peu d’arrêts. Passage de la douane vers 2h du matin, assez rapide. 113€ par personne, réservation par internet, nécessité de confirmer son voyage 48h avant le départ par téléphone (communication difficile…). Il existe d’autres destinations possibles au départ des USA et d’autres compagnies.

Trajet Mexique / Belize City, au départ de Bacalar. La compagnie de bus ADO propose deux liaisons quotidiennes – de jour et de nuit – depuis / vers Cancun, Playa del Carmen, Tulum, Bacalar et Chetumal. On peut réserver et payer ses billets via Internet (mais attention, voir nos remarques à la rubrique « Se déplacer au Mexique » !). A titre indicatif, on a payé environ 18€ la liaison Bacalar / Belize City, durée 6h. Nous sommes partis vers 13h, avec un retard de une heure, et sommes arrivés à Belize vers 19h : à cette heure, comme il n’y a plus de ferry pour rallier Caye Caulker, réserver une chambre pour la nuit est judicieux ! A Belize City, les taxis demandent 5US$ pour relier la gare routière à la station maritime.

Trajet Guatemala / Mexique, de Panajachel à San Cristobal de Las Casas. Nous n’avons pas eu d’autre choix que d’utiliser un shuttle, car il n’y a pas de transports publics sur cette liaison. Départs quotidiens à 6h30 (sur réservation préalable), arrivée à 17h30, bon service, véhicules confortables. Environ 26€ par personne. Passage de la douane rapide, fouille des bagages 1h30 après la frontière ! Peu d’arrêts, prévoir eau et encas. Toilettes payantes (en pesos mexicains) après la douane. Change possible, pas très favorable, ne pas hésiter à négocier en montrant le taux sur le téléphone.

Trajet Loreto (Basse Californie) / San Diego (USA). La compagnie ABC propose deux ou trois liaisons quotidiennes pour Tijuana, durée 18h environ. Possibilité de réserver par internet (pas testé) ou quelques jours avant le départ dans n’importe quel terminal de la région. On a trouvé le tarif plutôt élevé, environ 96€ par personne. Le voyage – bien qu’un peu long – se fait à bord d’un bus confortable ; nombreux arrêts et deux contrôles de bagages où on doit ouvrir les sacs. Attention, on est beaucoup secoués et la route tourne pas mal ! De Tijuana Central, prendre un taxi pour la frontière (170$ ~ 8€, tarif fixe que l’on règle à un guichet – a priori, US$ acceptés) et la passer à pied pour arriver à San Ysidro. On a fait l’erreur de faire la queue, comme tout le monde. Arrivés devant le douanier après 30mn d’attente, on s’est fait refouler au service immigration, situé dans un bâtiment jaune juste après le 1er contrôle (personne ne nous avait prévenus !). En effet, comme presque tous les Européens, nous n’avons pas besoin de visa et nous bénéficions d’un permis de séjour – dans le genre de l’ESTA, mais avec une procédure différente aux frontières terrestres. Il faut donc faire viser son passeport et acquitter une taxe de 6US$ (prévoir l’appoint même s’ils rendent la monnaie quand ils en ont – CB acceptée). Après les contrôles d’usage (empreinte des doigts, adresse à San Diego, billet d’avion de retour), on obtient un tampon qu’il faut présenter au douanier (après la longue queue, mais cette fois-ci, on est passés devant tout le monde !). Ensuite, les bagages sont passés au scanner, et il ne reste qu’à prendre le tram pour rejoindre directement le centre de San Diego.


Communication, courrier et internet

Langue :  l’espagnol est la langue nationale. Avoir quelques rudiments est indispensable pour communiquer avec les Mexicains. L’anglais est assez peu usité, sauf dans les auberges de jeunesse et bien sûr en Basse Californie.

Poste mexicaine : une véritable catastrophe ! Nous avons posté trois lots de cartes postales au Yucatan. Seul un lot est arrivé, plus de trois mois avant l’envoi… Du coup, on n’a même pas tenté d’envoyer un colis, et on s’est tourné vers Fedex. Service cher – environ 130€ pour 8kg – mais très efficace. Ne pas déclarer plus de 45US$ de marchandise (même si c’est faux !), et bien indiquer « cadeau non sollicité, pas à revendre / unsolicited gift » sinon on paie de lourdes taxes à l’arrivée du paquet en France.

Internet / Wifi / 3G : wifi très correct dans les auberges et hôtels. Bonne couverture 4G. On a toujours utilisé notre carte SIM française (forfait Free, inclus 25Gb par mois), sauf à Loreto où nous n’avons capté aucun réseau.


Se déplacer au Mexique

Nous avons toujours utilisé les transports publics pour nos déplacements « longue distance », et on a apprécié la fiabilité et le confort des bus. Le plus souvent, on a réservé nos trajets par internet car en s’y prenant au moins 15 jours avant le départ, on obtient de belles réductions pouvant faire baisser la facture de 50%. On déconseille totalement l’achat en gare – sauf pour la Basse Californie où il n’y a pas de ristourne – car les prix sont vraiment beaucoup plus élevés.

Pour les voyages au sud de Mexico, la compagnie ADO est la meilleure et offre des liaisons vers quasiment toutes les villes, en confortable bus 1ère classe. Nous avons surtout utilisé Clickbus pour nos réservations. Attention : le site apprécie peu que l’on achète plusieurs billets à la suite et on se retrouve parfois avec des messages d’erreur et l’impossibilité de conclure la commande… Néanmoins, mieux vaut réserver via cette centrale que via le site officiel d’ADO car ce dernier présente un gros bug : il délivre systématiquement des billets pour le jour précédent de celui demandé ! Le problème nous est arrivé deux fois, et des amis ont rencontré le même souci. Si nous avons pu changer le premier billet contre une somme modique  à Mexico, ce ne fut pas le cas à San Cristobal de Las Casas où on nous a facturé 30% du prix du billet pour réparer une erreur due à leur site. On a râlé, mais rien n’y a fait !

Concernant les parcours au nord de Mexico, on a testé les compagnies Primera Plus et Futura, et toutes deux nous ont apporté satisfaction et ponctualité ! Les ristournes internet n’étant pas aussi intéressantes que celles d’ADO, nous avons parfois acheté le billet au terminal, parfois commandé sur Busbud.com.

Les terminaux de bus sont la plupart du temps très bien équipés : salles d’attente, toilettes (toujours payantes, en général 6$, prévoir de la petite monnaie !), café…

Trois bémols à propos de ces voyages routiers : il n’y a quasiment jamais de pause, et rester huit à dix heures – voire plus ! – les fesses vissées à son siège est un peu longuet ! Dans de nombreuses gares routières, les bagages sont scannés, et on est fouillés avant de monter à bord (palpation, ouverture des sacs) ; on a aussi été plusieurs fois filmés, un contrôle qui permet d’enregistrer visuellement les passagers sur un trajet, et qui a pour objectif de réduire les éventuelles attaques à bord. Enfin, il faut savoir que les terminaux peuvent être très éloignés des centre-villes, et que le moyen le plus pratique pour les quitter reste le taxi.

Toujours dans le domaine des trajets « longue distance », nous avons utilisé la compagnie Baja Ferries qui propose trois traversées par semaine de Mazatlan à La Paz, en Basse Californie. Si l’on excepte les procédures d’embarquement un peu tatillonnes (voir l’article « De Guadalajara – en passant par Mazatlan – à La Paz, en Basse Californie« ), le voyage d’une nuit est plutôt agréable. Réservation via DirectFerry, environ 60€ par personne en classe fauteuil.

En ville, il est très facile d’utiliser les bus urbains – à condition de savoir où on va, mais pour Mexico, par exemple, Google map donne de bonnes infos ! Attention, toujours à Mexico, certaines lignes ne sont accessibles qu’avec une carte magnétique spécifique. Le métro est pratique, mais à proscrire aux heures de pointe – j’ai failli perdre une chaussure et Gérard a manqué de laissé son sac à dos dans la rame au moment de s’extraire du train… Pour les courts trajets inter-villes, on a souvent utilisé les collectivos, des minibus qui partent une fois plein. Avantage de tous ces transports : leur coût très bas, souvent aux environs de 0.50€ le billet, voire moins.

Toujours en ville, nous avons très souvent utilisé les taxis. Comme ils ne disposent pas de compteur, il faut toujours se mettre d’accord sur le montant de la course avant de partir. Mais d’une manière générale, on n’a jamais eu de mauvaise surprise, les tarifs ont toujours été vraiment bas et les chauffeurs n’ont jamais essayé de nous arnaquer – sauf une fois à l’arrivée du ferry à La Paz. Pour quitter certaines gares routière – Mexico, Puebla – il faut au préalable prépayer le parcours auprès d’un guichet avant de monter dans le véhicule.


Sites touristiques et musées

Le pays regorge de sites archéologiques, musées ou sites naturels comme les cenotes par exemple. Les tarifs d’entrée étant généralement très bas, on ne s’est restreint sur aucune visite !

En ce qui concerne les ruines majeures – Teotihuacan, Palenque, Uxmal, Chichen Itza et Tulum, on est toujours arrivés à l’ouverture, ce qui nous a permis d’avoir le site pour nous seuls avant l’arrivée des groupes.

A San Cristobal de Las Casas et à Oaxaca, on a opté pour des tours organisés à la journée, très pratiques et peu chers. On aurait difficilement pu effectuer ces visites avec les transports locaux – ou alors il nous aurait fallu louer une voiture.

En Basse Californie, on a été confronté au manque de clients pour effectuer des tours en mer. Résultat, il ne reste qu’à privatiser le bateau – et donc faire grimper le tarif en flèche !

Pour info, nos visites sont listées en détail, en bas de chaque article.


Nourriture

Dans l’ensemble, on a apprécié la gastronomie mexicaine, plus variée que ses voisines centre-américaines. Cependant, après plus de deux mois passés dans le pays, nos estomacs commencent à faire un refus de tacos et autres préparations à base de tortillas de maïs ! Néanmoins, on n’a jamais eu de difficultés pour se nourrir, les Mexicains semblant manger à toute heure de la journée, les restos sont ouverts dès tôt le matin jusqu’en début de soirée. Le petit-déjeuner était parfois inclus dans notre forfait hôtelier, et quand ce n’était pas le cas, nous l’avons pris dans des petits restos. Invariablement, on nous a servi des œufs – frits, brouillés ou en omelette – des frijoles – ces fameux haricots noirs écrasés en purée – et des tortillas. Consistant, mais lassant ! Pour le déjeuner, dans les grandes villes, on a surtout privilégié le « menu del dia« , complet et économique, servi en général entre 13h et 15h. On a résolu le problème du diner en… ne mangeant pas ! Ou alors, en cas de fringale, on achetait quelques tacos à emporter. En règle générale, on a trouvé les prix très doux, plus bas même qu’au Honduras ou au Guatemala pour une prestation similaire ou de meilleure qualité.

Concernant les productions sucréespâtisseries, glaces… – on a souvent été un peu déçus, les goûts et textures étant différents des standards auxquels notre palais est habitué. Du coup, on a bien souvent sauté l’étape « dessert » !

On a rarement eu de frigo à disposition, donc il n’était pas facile de conserver de la nourriture. Par conséquent, on n’a quasiment jamais cuisiné, même dans les auberges de jeunesse où là, on disposait de matériel.

Il n’est pas toujours simple de tomber sur de grands supermarchés car ils se trouvent presque toujours à la périphérie des centres urbains. Mais pas de panique : la chaine Oxxo – équivalent de 7/11 – est présente partout, même dans les villages les plus reculés ! On y trouve des snacks, des noodles – avec micro-onde à disposition – des boissons alcoolisées, et tout un tas de produits permettant d’assouvir une petite faim ou une grosse soif ! Dans ces supérettes ouvertes 24h/24, on trouve aussi des produits de base d’hygiène et des cigarettes.

Côté boissons alcoolisées, on a goûté quelques spécialités locales comme la Tequila ou le Mezcal, mais on ne peut pas dire que l’on ait apprécié plus que cela leur goût particulier ! Le rhum ambré est assez bon marché et on en a parfois utilisé pour se faire des cocktails maison. Enfin on a goûté quelques vins – blanc et rosé – mexicains : ils sont peu chers – l’équivalent de 6€ la bouteille – très corrects, mais on n’en a trouvé facilement que dans la partie ouest du pays – à l’est, il y avait plutôt du vin chilien. Au restaurant, les boissons alcoolisées  – cocktail, vin au verre – sont à prix corrects, entre 3€ et 6€ la consommation ; seules les bières sont vraiment très bon marché, moins de 2€ en général.

D’une manière générale, on a bu beaucoup de café glacé que l’on se préparait nous-même avec de la poudre instantanée  – on trouve des petits bocaux de Nescafé partout – et des glaçons que l’on achetait chez Oxxo. Le seul hic est que les sachets de glace sont très gros, mais sans congelo, on a pu éviter la perte en récupérant l’excédent dans des bouteilles vides ; ceci moins par souci d’économie – la glace ne coûte rien – que pour éviter tout gaspillage d’eau. A propos d’eau – on en consomme en moyenne 5l par jour – on a souvent pu remplir nos bouteilles dans les hôtels ou auberges ; on en a aussi acheté dans les épiceries. Sinon, on a eu un coup de cœur pour la limonade qui, contrairement à son nom, n’est pas du tout gazeuse et sucrée comme son homologue française. Au Mexique, il s’agit simplement d’un citron fraichement pressé, additionné d’eau, de glaçons, et éventuellement de sucre. Hyper désaltérant et pas cher du tout dans les restos, facile à préparer dans la chambre d’hôtel, un vrai régal !

Voir ci-dessous le budget pour plus de détails.


Logement

Nous avons réservés tous nos hôtels et auberges via les plateformes de Booking.com et Hotel.com. Globalement, nous avons été très satisfaits des chambres – toujours avec salle de bain privée à l’exception de l’auberge de Valladolid. On disposait souvent d’une terrasse – privée ou collective – et parfois d’une piscine. On a eu un très gros coup de cœur pour notre magnifique suite de San Cristobal de Las Casas, dont le confort et l’espace dépassaient nos espérances ! Le wifi des hôtels a toujours été très bon, sauf en Basse Californie – à Cabo San Lucas et Loreto – où la connexion est restée poussive quelle que soit l’heure de la journée ou de la nuit !

Voir ci-dessous le budget pour plus de détails. Tous nos logements sont détaillés en fin de chaque article.


Budget

Le Mexique est une destination plutôt bon marché à condition que l’on réserve hôtels et billets de bus à l’avance pour obtenir de belles ristournes. Nous avons bien sûr fait pas mal d’extras en matière de souvenirs – l’artisanat et les vêtements brodés sont une vraie folie pour le porte-monnaie. Résultat, on a dû envoyer deux colis en France par Fedex – très cher ! – pour éviter de surcharger les sacs… Enfin, côté alimentation, on ne s’est jamais privé et on aurait pu faire baisser le total de ce poste en privilégiant les stands de rue.

Pour info, à deux, nous avons dépensé :

  • Transports : 1476€ soit une moyenne de 22.70€ par jour (y compris le transport depuis / vers les USA, et le shuttle depuis le Gutaemala)
  • Hébergements : 1624€, soit 25€ par nuit
  • Alimentation : 2085€, soit 32.10€ par jour
  • Visites : 522€, soit 8.05€ par jour
  • Divers (lessive, souvenirs, coiffeur, taxes douanières d’entrée – 100€ pour nos deux séjours, envois de deux colis pour la France – 244€, ça pique !) : 847€, soit 13€ par jour

Nous avons donc dépensé – tous postes confondus – 6554€ pour 65 nuits, soit environ 100.80€ par jour pour deux personnes. C’est exactement le budget que l’on avait prévu.

Mexique - budget


Notre itinéraire

Premier séjour (26 novembre – 22 décembre 2018)

Second séjour (15 février – 25 mars 2019)

 

 

3 réflexions au sujet de « Mexique, le bilan »

    1. Merci beaucoup pour le mot, et bravo pour la page FB dédiée aux voyages autour du monde ! En général, on fait un bilan par pays qui reprend aussi tous les articles sur la destination. N’hésitez pas piocher pour partager, ça peut être utile, c’est du vécu !!!

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