Mardi 5 mars
Réveil à 6h comme prévu… On profite une dernière fois de notre terrasse et de la belle vue sur la ville pour un ultime café, puis d’un coup de taxi on rejoint la gare routière. Pour ne pas changer, on est un peu avance ! Le bus, en plus d’être très confortable, est parfaitement ponctuel et on prend la route à 8h40 précises. Après un voyage sans histoire ni remous, on arrive à Guadalajara à 13h. Une fois de plus, on doit emprunter un taxi pour gagner le centre-ville distant d’une dizaine de kilomètres. Après avoir déposé nos bagages à l’auberge, on fait un premier petit tour de quartier et on constate un gros changement d’ambiance comparé aux dernières villes traversées : ici, ni touriste ni boutiques de souvenirs en vue, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Revers de la médaille, il y a peu à voir…
Après avoir déjeuné – hamburger / frites, c’est assez peu mexicain, mais on a repoussé à plus tard la dégustation de tête de mouton qui semble être la spécialité locale – on retourne à l’auberge pour un peu de repos – même si, à la réflexion, on n’est pas fatigués ! Vers 17h, on part pour un premier tour en ville… On passe d’abord devant la cathédrale, puis vers le théâtre.


On descend tranquillement jusqu’à l’Institut culturel Cabana, par un enchainement successif de plusieurs places piétonnes… Avantage : on échappe aux gaz d’échappements ! Inconvénient : la plupart des bâtiments qui bordent cette large allée datent des années 80, et l’architecture bétonnée n’est pas des plus réussies !


On bifurque ensuite vers le marché de la Libertad qui – ô surprise ! – abrite majoritairement des stands de bottes, selles et chapeaux de cow-boys pas faciles à porter en dehors du pays…

On arrive enfin au but de notre promenade, la célèbre Plaza de los Mariachis. C’est ici que serait né ce style musical typiquement mexicain, et en soirée, les mariachis jouent à la demande des airs connus. Sauf que là, on est bien en début de soirée, mais il y a juste un ou deux musiciens qui se courent après… Et la placette est glauque à souhait… Bien déçus, on ne s’attarde pas !

On rebrousse chemin en empruntant de nouveau la succession de places piétonnes, et vers 20h, on est de retour à l’hôtel. Cette première approche de Guadalajara ne nous a pas du tout emballés : la ville nous a semblé triste et sale…
Mercredi 6 mars
Vers 10h, on reprend – toujours à pied – le chemin de la Plaza Guadalajara qui fait face à la Cathédrale. On jette un coup d’œil au Palais municipal et à la Rotonda de los Jaliscenses Ilustres, un monument entouré de 20 sculptures en bronze représentant des personnages vénérables du Jalisco – écrivains, architectes, révolutionnaires…


On se dirige ensuite vers la Place des Armes, plutôt jolie avec son kiosque central. Mais c’est surtout la vue sur la façade latérale de la cathédrale qui vaut le coup d’œil !


Toujours sur la Place des Armes, on visite le Palais du Gouvernement. Edifié en 1774, l’édifice, qui abrite des services de l’Etat, est toutefois ouvert au public et le détour vaut essentiellement pour ses deux impressionnantes fresques murales réalisées par l’artiste local José Clemente Orozco (1883-1949). La plus frappante, un portrait datant de 1937, domine le principal escalier intérieur : elle représente un Miguel Hidalgo brandissant une torche, l’autre poing levé, tandis qu’à ses pieds, la foule qu’il met en lumière ploie sous le double joug de la servitude et de l’oppression. (source Lonely Planet)


Comme hier, on emprunte les places piétonnes qui se suivent pour parvenir à l’Instituto Cultural de Cabañas, un ancien hospice et orphelinat qui abrite désormais un musée présentant des expos d’art moderne. Beau bâtiment néoclassique, il renferme aussi, au cœur de la Capilla Mayor, 57 fresques murales modernistes de José Clemente Orozco, traduisant le combat symbolique pour la liberté.






Vers 13h, on repart en sens inverse – oui, si on veut éviter les artères embouteillées, on n’a pas le choix ! – et on s’arrête au Théâtre. Pas de bol, il est impossible de le visiter aujourd’hui.

On déjeune vers 14h dans un resto chinois, et une heure plus tard, on est de retour à l’hôtel. Finalement, cette seconde balade dans Gudalajara confirme nos impressions de la veille : c’est sûrement la ville la moins agréable et la moins intéressante que l’on ait visitée depuis le début de notre tour américain… Chose surprenante, on a aussi trouvé la population très « fraiche » et bien moins chaleureuse qu’ailleurs. Toutefois, il nous a semblé que les gens étaient confrontés à des problèmes quotidiens importants, et on a noté beaucoup de pauvreté dans la ville – cireurs de chaussures très nombreux, enfants qui travaillent et qui mendient, sans-abris… Enfin, magasins et restaurants sont très modestes et affichent peu de signes d’opulence. On est loin de l’avis presque enthousiasme de certains guides de voyage qui présentent Guadalajara comme une jolie ville coloniale !
INFOS PRATIQUES
- Taxi centre historique / Terminal Guanajuato, 80$ ~ 3.70€
- Bus Guanajuato / Guadalajara, départ 8h40, arrivée 13h, compagnie Primera Plus, bus très confortable, 525$ ~ 24.10€, achat du billet à la gare routière quelques jours avant le départ.
- Instituto Cultural Cabanas, 10h-18h, fermé le lundi, 70$ ~ 3.20€ (l’entrée semble gratuite pour tous le mardi).
Hébergement : Hostal de Maria, bien situé, à une quinzaine de minutes à pied du centre historique. Chambre petite mais correcte, avec salle de bain privée. Wifi. Cuisine collective. Espace communs agréables. Environ 20€ la nuit, résa via Booking.com
Je pensais que le détour valait la peine pour voir les fresques de Orozco, mais là en vous lisant nous hésitons. Nous allons probablement passé notre tour. Bien contente de relire votre voyage au Mexique, ça nous aide dans notre planification. Merci beaucoup!
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Oui, disons-le, nous ne sommes pas tombés sous le charme de Guadalajara ! En revanche, on a adoré la petite ville toute proche (à 15mn en voiture) à de Tlaquepaque… Pas évident de faire de choix ! Bonne route au Mexique !
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Effectivement on ne vous sent pas emballés par cette ville……….Amitiés
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Oui, c’est rare mais ça arrive ! Amitiés
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