Lundi 5 avril
La semaine passée ayant été assez peu active pour cause de vent – oui, encore ! – nous profitons d’une accalmie et d’un grand soleil pour entreprendre une nouvelle rando. Cette fois, point de départ à vélo, c’est à pied que, vers 10h, nous partons du camping ! Nous traversons d’abord Roses, puis nous empruntons la route de Montjoi, avant de bifurquer vers un escalier qui nous mène sur un sentier plus agréable que le bitume. Néanmoins, cette marche d’approche de presque trois kilomètres n’est pas désagréable car à cette heure encore matinale, les cyclistes sont plus nombreux que les véhicules !






Bien échauffés, nous continuons à monter dans la sierra et suivons maintenant un itinéraire déjà parcouru il y a quelques semaines – Mégalithes et pierres sèches. Et c’est avec plaisir que nous repassons devant le très beau Dolmen de la Creu d’en Cobertella. On poursuit sur un sentier encaissé entre deux murets de pierre, où ça et là, subsistent les ruines d’une activité agricole depuis longtemps abandonnée.







Mais aujourd’hui, ce qui retient surtout notre attention, c’est la végétation en fleur : en ce début de printemps, on assiste à une explosion de couleurs et d’odeurs. Et pour reprendre une de mes expressions favorites, là, on en prend vraiment plein les yeux et… le nez !







Plutôt que de se contenter de la boucle classique, on décide de grimper jusqu’à la piste qui traverse la montagne en direction du Mas dels Arbres. Comme la voie est carrossable, certains viennent jusqu’ici en voiture, quand d’autres préfèrent emprunter le petit train qui, de Roses, propose une excursion de deux heures dans la sierra. Néanmoins, on conseille aux plus sportifs de rejoindre le site à pied car le parcours est vraiment agréable et se déroule sur des chemins peu accidentés, donc faciles.



Parvenus au point le plus haut de notre rando, on fait une pause pique-nique, sous l’œil attentif de quelques vaches à l’alpage. Le cadre somptueux, bucolique à souhait – les chardons sont en fleur – et on bénéficie d’une vue plongeante sur la Cala Montjoi… Bref, on ne pouvait trouver plus beau panorama pour déguster notre sandwich !




A partir de ce point, deux options sont possibles : soit descendre par la piste qui rejoint Montjoi et rentrer par le sentier côtier, soit emprunter les chemins de traverse de la sierra et rejoindre le Castrum Visigoth avant de plonger directement sur Roses. Pour découvrir de nouvelles vues, on choisit le second itinéraire que l’on n’a encore jamais parcouru. Et c’est reparti, le long d’un sentier bordé par quelques gros cairns, dans une végétation fleurie à souhait…








Après avoir traversé des vignes dont les premières feuilles pointent timidement le nez, on rejoint la route de Montjoi.


Quelques centaines de mètres plus loin, on bifurque sur la piste qui monte au Castrum Visigoth. Comme nous avons déjà exploré le site début janvier, on se contente d’un coup d’œil rapide avant de rejoindre Roses où une petite glace en bord de mer s’impose !



Vers 15h, nous sommes de retour au camping, enchantés de cette balade qui nous a fait parcourir une quinzaine de kilomètres pour 400m de dénivelé positif. Une fois de plus, en ces temps où les déplacements sont limités et peu conseillés, on constate que Roses est une base idéale pour des découvertes de proximité, que ce soit à pied ou à vélo. Le seul bémol – pour nous ! – reste le vent qui souffle en fortes rafales quasiment trois jours sur quatre. Un peu handicapant pour les sorties nature… Néanmoins, dès qu’Éole se calme, on se régale, et c’est là le principal !
Du mardi 6 au mardi 13 avril
Pour changer, on a de nouveau subi les affres d’une météo très médiocre, ponctuée de pluies et de forte tramontane… Du coup, à l’exception de quelques sorties en ville, on n’a que peu bougé du camping. Dimanche, Gérard est allé faire un tour sur la plage et est tombé par hasard sur un concours de pêche. Mais que les amoureux des poissons se rassurent, a priori les prises étaient très rares !




Mardi, on profite du retour du beau temps – soleil et vent à seulement 40km/h, autrement dit trois fois rien – on part à vélo en direction d’Els Estanys, les étangs de la partie nord des Aiguamolls. Les bords des chemins sont tout fleuris de jolis coquelicots, preuve que malgré la fraicheur ambiante, nous sommes bien au printemps !



Après une bonne demi-heure de pédalage sur des pistes de terre un poil cahotantes, on arrive à l’Estany de Vilaüt. C’est la première fois que nous venons ici – eh oui, on découvre encore de nouveaux coins, même après quatre mois de séjour dans le secteur ! – et nous sommes agréablement surpris par la belle diversité aviaire qui habite l’étang. Pour notre plus grand plaisir, ibis falcinelles, flamants roses tout blancs, cigognes, échasses blanches et aigrettes sont au rendez-vous !









Après une belle observation, on file vers Pau dont la coopérative de produits locaux – huile, tapenade, vins… – nous attire comme un aimant ! C’est donc bien chargés que l’on rentre à Roses, une fois de plus très satisfaits de cette agréable sortie sans prétention !
(Article mis à jour le 13/04)
- INFOS PRATIQUES
- Camping Joncar Mar, Roses. Idéalement placé, à 100m de la mer, 10mn à pied du centre-ville et autant des supermarchés. Accueil très sympathique. Sanitaires propres et chauffés. Restaurant et épicerie ouverts toute l’année. Piscine en saison. Wifi efficace, payant (15€ les 50h, autres forfaits moins chers possibles). Electricité 6A (mais possibilité d’obtenir une seconde prise pour 50€ / mois). Environ 11.50€ la nuit, pour 2 adultes, 1 camping-car, l’électricité et les taxes dans le cadre d’un long séjour. On recommande !
- Office de Tourisme de Roses, en semaine 10h-14h & 15h-18h, le we 10h-13h. Accueil sympathique et compétent. Brochures et cartes gratuites pour les randonnées à pied / à vélo dans les environs.
- Balade à pied au départ du camping de Roses, 15km, 400m+ (via la route de Montjoi, le site des mégalithes, la piste qui rejoint le Mas dels Arbres (sans aller jusqu’à celui-ci) et le castrum Visigoth). Nous n’avions pas d’itinéraire établi, nous avons marché au fil des chemins. Aucun risque de se perdre car on a toujours un point de repère connu en vu (la mer, le puig Rom, le castrum…).