Mercredi 2 janvier
Comme prévu, on se lève à 6h, et une heure plus tard, on est attablé en bord de plage devant un copieux petit-déjeuner. Le terminal des navettes pour Belize City est juste à deux pas, c’est pratique. Cette fois, pas de départ annulé, et on embarque à l’heure. La traversée est un peu houleuse au départ puis ça se calme… A mi-parcours, le bateau stoppe : à notre grande surprise, il n’y a pas de réservoir de gasoil intégré et l’équipage doit transvaser manuellement le combustible depuis de gros bidons !
A 10h, on débarque enfin sur le continent, pas mécontents de rejoindre le plancher des vaches. Roy, le patron de Nature Center, l’hôtel au cœur de la jungle où nous séjournerons pendant deux nuits, nous attend et on prend la route…
La sortie de Belize City n’est pas des plus belles, mais rapidement on rejoint la campagne et progressivement, la route s’enfonce à l’intérieur du pays en longeant le fleuve Belize, le plus important du pays.
Un peu avant midi, on parvient à Bermudian Landing, un petit village dont les environs sont peuplés par une belle colonie de singes hurleurs. On s’installe dans notre bungalow : superbe ! Encore un hôtel coup de cœur, idéalement situé dans un luxuriant jardin. Et bizarrement, on est seuls…

Après le déjeuner – servi sur commande au Nature Center – on part faire un tour à pied dans les environs. On passe d’abord devant le Communauty Baboon Sanctuary repérable à ses murs peints ; ce centre, créé en partie par les villageois, a pour mission la sauvegarde des singes hurleurs, une espèce en voie de disparition, en leur garantissant un habitat protégé.

On marche jusqu’au fleuve où se tient un resto et une petite boutique d’artisanat. On y boit un jus – pastèque pour moi, concombre / gingembre pour Gérard, on aime vivre dangereusement !


Puis on emprunte le sentier qui longe l’eau. Même si on est vite stoppés dans notre progression par une végétation bien dense et des milliers de moustiques qui font un festin sur notre peau, on prend le temps d’observer de nombreux oiseaux… (petit clin d’œil à Isa et Michel : j’ai monopolisé le peu d’internet disponible, donc Gérard n’a pas pu chercher le nom des oiseaux… mea culpa !)




Vers 15h, on est de retour dans notre bungalow, et pendant que je lis dans le hamac sur la terrasse, Gérard part à la découverte du jardin où nichent des dizaines d’oiseaux, sans oublier quelques gros iguanes bien tranquilles et un agouti qui fait un passage express sous ses yeux !









Il a même la chance de capturer dans son objectif un colibri pas plus grand que le pouce : magnifique !


On termine cette belle journée par un diner pris au restaurant de l’hôtel. Ce soir encore, on se couche tôt : demain le réveil sonnera à 5h, notre balade en canoé étant prévue à 6h afin de profiter des premières lueurs du jour et de l’éveil de la faune…
INFOS PRATIQUES
- Bateau San Pedro / Belize City, compagnie Ocean Ferry, durée 2h, 25US$ en réservant sur internet. On ne conseille pas cette compagnie, les bateaux sont vraiment peu entretenus et la traversée Caye Caulker / San Pedro a été annulée sans que l’on soit remboursés pour l’instant. D’autre part, il semble plus économique d’acheter son ticket directement à la gare maritime (étant en très haute saison, on avait préféré l’acheter sur internet).
- Hébergement à Bermudian Landing : Nature Resort, un superbe petit hôtel dont les bungalow tout confort sont posés dans un jardin luxuriant. Accueil très sympa. Wifi (mais n’a jamais fonctionné !), la 4G passe à toute petite vitesse sur la terrasse du restaurant. Un coup de cœur ! Environ 40€ la nuit via Booking.com. Restaurant (idéal pour le petit-déjeuner et le diner car il n’y a rien aux alentours, possibilité de lunch léger). Propose les tours organisés par Community Baboon Sanctuary (à ne pas louper !). Roy, le patron, peut aussi venir chercher les clients à la gare maritime ou à l’aéroport, 60US$ le trajet (option que l’on a choisie, car les bus sont plutôt rares et pas forcément à des heures pratiques).
- Balade dans les environs, petit resto et boutique d’artisanat vers le fleuve.
Une réflexion au sujet de « Au cœur de la jungle du Belize, à Bermudian Landing »