Jeudi 23 mai
Grasse matinée, ce matin : on ne se lève qu’à 6h ! Sans tarder, on emprunte la célèbre route n°1 qui fait le tour complet de l’ile, et on roule jusqu’à Hveragerdi, un gros village dont les habitants ont la réputation d’être les plus sympathiques d’Islande. A cette heure matinale – il est à peine 8h – on ne croise pas âme qui vive, et on ne peut donc pas confirmer l’info. En revanche, on est accueillis par d’énormes fumerolles qui s’échappent de la montagne…

Trois kilomètres plus loin, on se gare non loin du sentier qui remonte la vallée de Reykjadalur. Le parking est quasiment désert : tant mieux, car le site est très connu et, parait-il, vite envahi. Sous un ciel assez bas – le soleil d’hier n’est plus qu’un lointain souvenir – on attaque la rando.


Dès les premiers mètres, on s’arrête toutes les deux minutes pour observer les trous de boue et d’eau bouillonnantes. C’est superbe !


Le chemin monte ensuite assez fort pendant une bonne demi-heure : le spectacle est impressionnant car on évolue au milieu de torrents et de fumerolles, dans un environnement très volcanique.


On parvient ensuite en haut de la vallée, et la particularité du site est qu’il est traversé par une rivière d’eau chaude alimentée par des sources bouillantes et d’autres plus fraiches.


Après encore vingt minutes de marche, on arrive à la zone de baignade. Celle-ci est bien aménagée, et il ne nous reste plus qu’à trouver le bon endroit où se tremper, là où la température sera la meilleure.

Comme on est seuls, Gérard se déshabille intégralement et se trempe sans hésiter dans une eau d’environ 40°C. C’est presque trop chaud pour lui… Comme il y a peu de fond, il a du mal à s’immerger complétement mais la baignade reste très agréable. La photo de Gérard trempant côté face est aussi disponible contre un règlement en nature – vin, gâteaux, fromages ! Attention tirage limité !!!

Après une bonne demi-heure passée au bord de la rivière, on rebrousse chemin. C’est à ce moment que le soleil sort : du coup, la redescente se déroule sous un autre éclairage. On émet toutefois deux bémols : d’abord, les gros moucherons qui, par dizaines, nous virevoltent autour du visage, c’est franchement désagréable ! Ensuite, les nombreux visiteurs qui montent, par dizaines également, rendent moins bucolique le parcours…


On croise quelques beaux oiseaux (clin d’œil à Michel qui nous corrigera s’il le faut) : bécasseau, courlis cendré, canard colvert, huitrier pie et pluvier doré. Pour info, Gérard a identifié les oiseaux des deux jours précédents : bergeronnette grise, oie cendrée, sterne arctique, étourneau sansonnet, harle huppé, eider à duvet et arlequin plongeur.


Alors que l’on est presque de retour au parking, on fait un dernier tour vers la rivière où on observe de jolies petites fleurs, des myrtilliers, du thym arctique et même d’énormes lichens blancs.


A 10h30, on reprend la route n°1 et on regagne le port de Reykjavík en moins d’une heure. Là, on déjeune chez Fish and Chips Vagninn, le food truck le plus réputé de la capitale. On n’est pas déçu, le poisson est excellent !

Repus – les plats sont généreux ! – et notre City Card en poche, on attaque la visite de la ville. 0n commence par le Reykjavík Maritime Museum tout proche. Il présente une belle expo sur les pratiques de pêche islandaise et son évolution au travers des siècles.

Puis, de nouveau, on reprend la voiture et on roule quelques kilomètres pour rejoindre le Húsdýragarðurinn Park & Zoo. Ce qui nous intéresse particulièrement, c’est de découvrir des animaux d’Islande, car on n’en a pas beaucoup vu lors de nos balades. On se promène donc un moment au milieu des chèvres, moutons et rennes. Dans un bassin, on découvre aussi trois phoques gris recueillis il y a déjà 30 ans par le parc animalier. Bien sûr, ces animaux demeurent assez « classiques », mais on ne se lasse pas de les observer ! La petite déception, c’est de ne pas voir la mink, une sorte de petite loutre islandaise, absente pour cause d’accouchement ! Les renards arctiques restent également invisibles…


On fait ensuite un tour dans le beau jardin botanique situé juste à côté du zoo, et là, ce sont surtout les plantes du milieu arctique et montagnard qui sont représentées. Logique, vu le climat !



La dernière visite du jour est pour l’Árbæjarsafn / Árbær Open Air Museum, installé en périphérie de la ville. Aménagé en 1957 dans l’ancienne ferme abandonnée d’Árbær, le musée présente sous forme de tableaux vivants le mode de vie rural des Islandais à l’époque contemporaine. Comme toujours, on apprécie beaucoup le site et on passe plus d’une heure à pénétrer dans les maisons anciennes, dont certaines sont encore meublées.




On termine cette excellente journée – qui se conclut sous le soleil – à la piscine thermale Árbæjarlaug. Comme hier, on barbote dans les différents jacuzzis et bassins… On finit par prendre goût à ce moment de détente quotidien !
INFOS PRATIQUES
- City Card Reykjavík, idéale pour visiter les musées de la ville, utiliser les transports en communs ou encore tester les piscines thermales (gratuité ou réduction selon les attractions). Trois forfaits possibles : 24h – 3900ISK ~ 28.30€ / 48h ~ 5500ISK ~ 39.80€ / 72h – 6700ISK ~48.50€. On a opté pour la formule 48h, et on a demandé à ce que la carte soit valable à compter du mercredi 22 mai, 16h.
- Reykjavík Maritime Museum, 10h-17h, 1700ISK ~ 12.30€, entrée libre avec la City Card.
- Húsdýragarðurinn Park & Zoo, 10h-17h, 900 ISK ~ 6.60€, entrée libre avec la City Card.
- Arbaer Open Air Museum, 13h-17h, 1700 ISK ~ 12.50€
- Location de voiture à l’aéroport de Flavine, agence Procar, ouverte 24/24. Shuttle depuis le terminal d’arrivée (le chauffeur nous attendait avec une pancarte). Faute de temps sur l’ile, on a choisi un véhicule classique, non 4×4, 140€ les 4 jours, assurance incluse. Résa deux mois à l’avance via Expedia. Bien prendre des photos du véhicule avant le départ pour éviter tout litige ultérieur.
- Hébergement Airbnb, situé à Garðabær, à 9km de Reykjavík. Voiture conseillée (même s’il y a un arrêt de bus non loin). Chambre installée dans un garage, toilettes et lavabo, frigo, possibilité de cuisiner, wifi. Attention, il n’y a ni douche, ni eau chaude (mais les piscines thermales, et donc les douches, sont nombreuses dans le pays !). Correct pour quelques nuits. 47€ la nuit.
Superbe article, comme d’hab ! Très envie d’aller en Islande même si à ce que je vois, il faut avoir le budget ! Je vous inviterai à boire un verre ou plus pour avoir la photo de face de Gérard 😂😂
Bon voyage à vous deux !
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Merci beaucoup pour ce petit mot qui a fait très plaisir à Gérard (pour le verre, bien sûr !). Oui, c’est vrai que l’Islande est une destination très chère sur tous les plans, que ce soit le logement, la nourriture ou les visites… Mais c’est aussi un pays à découvrir, et je pense qu’on peut limiter les frais d’hébergement en dormant sous la tente et en faisant ses courses dans certains supermarchés discount (c’est d’ailleurs ce qu’on a fait sur ce deuxième poste).
Bonne suite de voyage en Géorgie et en Turquie, deux pays que nous avons beaucoup apprécié, surtout la Turquie où nous sommes allés de nombreuses fois : même si le régime politique y est déplorable, avec par exemple la négation du génocide arménien, la population est très chaleureuse et les paysages sont splendides !
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