Dimanche 3 février
Bonne grasse matinée aujourd’hui puisqu’on ouvre l’œil à 8h ! Il faut dire que la chambre est tellement sombre – rideaux ouverts s’entend – que je pensais qu’il faisait encore nuit… On traine jusqu’à 11h30, puis on part sur la plage d’El Tunco. Il n’y a pas grand-monde, peut-être est-ce dû à l’élection présidentielle qui se déroule aujourd’hui ?


On passe un bon moment à se balader sur le sable noir…


Puis on se dirige vers la plage voisine d’El Sunzal : pour y parvenir, on doit évoluer sous de gros galets qui roulent sous les pieds, ce n’est pas vraiment top pour les chevilles mais on s’en sort bien !


La plage d’El Sunzal est plus sauvage que celle d’El Tunco, fréquentée presque exclusivement par des Salvadoriens. Ici, point de bars bruyants où la bière coule à flots, mais plutôt de minuscules restos où on mange les pieds dans le sable.



Il y a aussi des places de parking / pique-nique, un concept que l’on ne connaissait pas, qui consiste à garer sa voiture sous une paillote face à la mer, et à déjeuner sur une petite table à quelques centimètres du véhicule.
On se balade jusqu’au bout de la plage, puis on s’installe dans un resto qui propose plusieurs choix de plats de crevettes. On se régale avec une spécialité flambée au rhum, que l’on arrose d’un Coca car, à cause des élections, la vente d’alcool – et donc de bière – est interdite pour la journée !

On choisit de passer par la route pour rentrer à El Tunco : moins crevant ! Mais tout aussi chaud : on dégouline littéralement de transpiration…

Gérard en profite pour prendre quelques clichés des bus et minibus locaux, les premiers étant appelés ici chicken bus et entassant leurs passagers dans d’anciens autocars de transport scolaire…
On croise également des véhicules chargés de futurs électeurs : les Salvadoriens n’hésitent pas à afficher leurs opinions politiques ! Et selon leur vote futur, ils embarquent dans le pick-up portant les couleurs de Carlos Calleja (tendance droite dure, catholique et nationaliste ; ne pas oublier de prononcer le nom de ce candidat à l’espagnole, autrement dit « caillera »…), Nayib Bukele (considéré comme un candidat anti-système plutôt centriste avec quelques propositions de gauche) ou encore Hugo Martínez (parti de gauche du président sortant). Les pickups emmènent ensuite les électeurs jusqu’aux bureaux de vote, installés dans les écoles. Résultats des courses dans la nuit ! (au moment où je publie l’article, lundi matin, les résultats ont donné Nayib Bukele gagnant au premier tour avec 54% des voix)


Vers 15h, bien transpirant, on est de retour à l’hôtel… Même si on n’a pas marché énormément – tout au plus 5km – j’ai l’impression d’en avoir parcouru le double sous cette chaleur !
INFOS PRATIQUES
- Hébergement : Hôtel Puesta del Sol, situé en bordure de la route principale, un peu excentré du centre animé d’El Tunco (10mn à pied, OK le soir vers 19h, mais j’émets un doute si on souhaite rentrer plus tard car les 200m à parcourir le long de la nationale, dans le noir, ne sont pas agréables…). Chambre spartiate et lugubre (très peu de lumière, frontale indispensable !), avec salle de bain privée. Piscine (eau verte…). Petit-déjeuner inclus. Bar, wifi. Accueil très chaleureux (le point fort de l’hôtel car pour le reste…). Environ 27€ la nuit, résa via Booking.com (mais il semble que l’établissement n’apparaisse pas systématiquement dans ce réseau réseau). Je conseille plutôt de réserver une chambre dans un hôtel plus proche de la plage…
Une réflexion au sujet de « Un dimanche à la plage, sur le sable noir d’El Tunco »