Lundi 24 décembre
On commence la journée en prenant le petit-déjeuner dans un café voisin, face à la mer. Le ciel est gris, et même noir par endroit : la pluie ne va pas tarder à tomber… On bénéficie tout de même d’un bon moment de répit, et on en profite pour faire une petite balade vers la pointe nord de l’ile.


On ne se lasse pas d’observer les nombreux oiseaux qui squattent les pontons désaffectés…


A 11h, il se met à pleuvoir : il ne nous reste qu’à nous mettre à l’abri sur la terrasse de notre chambre. Le mauvais temps s’installe, et jusqu’au soir, c’est le déluge !
Vers 19h, petite accalmie : on prend l’apéro avec Sonia et Manu – nos voisins québécois – et une heure plus tard, on réveillonne dans un resto de poissons. La langouste étant ici aussi commune que les crevettes, on ne s’en prive pas et on en commande une par personne !

On avait prévu de faire un tour dans le village après le repas, mais pas de bol, la pluie s’est remise à tomber de plus belle : du coup, on rentre se mettre au sec à notre hôtel !
Mardi 25 décembre
Il a plu toute la nuit, et au réveil, ça continue ! On tente une sortie vers 9h, mais on rebrousse vite chemin après 10m parcourus : de nouveau, des seaux d’eau s’abattent sur notre tête… Finalement, vers midi, le ciel semble virer au bleu et, après avoir déjeuné d’une pizza, on part à pied jusqu’à la pointe sud de l’ile.



Rapidement, le chemin dépasse les dernières habitations… C’est nettement plus sauvage, mais malheureusement, le rivage et les abords ne sont pas bien propres. Tous ces immondices – sacs en plastique, bouteilles, déchets variés… ne semblent pas gêner les nombreux oiseaux qui nichent là.





Après deux heures de marche effectuée en aller-retour – ça ne passe pas sur l’autre côte, on a essayé ! – on est de retour en vue du petit terrain d’aviation. Pour ne pas rentrer directement par le bord de mer, on fait un crochet par une zone d’habitations individuelles, et on est atterrés par l’état de saleté des espaces communs. On ne sait pas trop comment fonctionnent ici les services municipaux, mais a priori, il y a un problème pour évacuer poubelles et gros déchets…
On termine la journée tranquillement sur notre terrasse, un café glacé dans une main, un livre dans l’autre, un œil sur la pluie qui s’est remise à tomber !
Mercredi 26 décembre
Ça y est : le beau temps a l’air de s’être installé ! Après le petit-déjeuner, on fait un tour sur la pointe nord de l’ile. On y observe petits poissons et gros oiseaux…




Puis vers 10h30, on part en bateau jusqu’à Koko Beach, la seule plage de Caye Caulker. Et encore, celle-ci est artificielle ! On tente une petite balade à pied dans les environs mais je fais vite un refus : d’abord il fait très chaud et il y a peu d’ombre, et ensuite le chemin est partiellement inondé. Seule une buse à queue barrée – qui semble vraiment prendre la pose ! – retient notre attention…


Du coup, on retourne rapidement sur notre plage touristique. On loue deux transats et on traine ainsi pendant quelques heures, alternant entre baignade, lecture et déjeuner ! D’habitude, on n’est pas vraiment attirés par ce style de non-activité, mais ici, le cadre est agréable et la chaleur trop intense pour faire autre chose…


A 15h, on rembarque sur notre petit bateau et dès que l’on pose le pied sur la terre ferme, il se remet à pleuvoir… Décidément, on n’imaginait pas les Caraïbes si arrosées en décembre…
Comme hier, on termine la journée sur la terrasse ! Demain, changement de décor et d’ile : trente minutes de water taxi doivent nous emmener à San Pedro, le village principal d’Ambergris Caye, où nous séjournerons six nuits…
INFOS PRATIQUES
- Caye Caulker : balade à pied vers la pointe nord de l’ile, prévoir environ 2h AR sans se presser. Possibilité d’y aller en vélo ou en voiturette de location.
- Koko beach : accès par bateau gratuit mais ensuite, pour pouvoir rentrer à Caye Caulker, il faut consommer obligatoirement une somme de 25$Bz par personne (ce qui donne droit à un bracelet permettant l’accès au bateau). Location de chaises longues, 25$Bz les deux. Restaurant, bar (prix assez élevés, nourriture correcte mais peu copieuse). A priori, il doit aussi être possible de ne payer que 10$Bz l’accès à la plage et au bateau de retour, mais info à vérifier. Plage très propre, eau translucide. Le complexe est ouvert tous les jours de 10h à minuit.
- Hébergement Caye Caulker : Jeremiah’s Inn, à 10mn du débarcadère. Chambre simple mais avec clim, salle de bain et wifi. Environ 37€ la nuit via Booking.com, paiement en cash seulement. Sûrement pas l’hôtel le plus glamour, mais l’accueil est sympathique et le tarif très correct pour le site !
- Caye Caulker : ATM disponible, nombreux petits restos, possibilité de snorkelling avec un tas d’agences (vu le temps, on a reporté l’activité !)
Bon ça va , vous avez trouvé le paradis…..un peu sale peut etre…… à bientot les amis
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C’est surtout une pollution de surface, donc pas trop grave car on peut facilement en venir à bout (volonté municipale + huile de coude !). L’eau reste propre et la végétation n’est pas massacrée, à l’exception de quelques mangroves un peu abimées…
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