Samedi 22 décembre
Après avoir trainé une bonne partie de la matinée à l’auberge de jeunesse, on part en taxi à la gare routière vers 11h. On déjeune – très tôt, cette fois ! – dans un resto qui borde la route. Entre deux bouchées, on est surpris de voir passer plusieurs charrettes tirées par des mennonites, des adeptes d’un mouvement religieux anabaptiste issu de la Réforme protestante créé au XVIIe siècle dans la région Alsace, Suisse, Pays-Bas. Installés aux quatre coins du monde pour échapper aux persécutions de l’époque, une grosse communauté s’est établie dans le Yucatan et à Belize où ils vivent en quasi-autarcie, évitant tous progrès techniques actuels. On les repère facilement à leurs vêtements traditionnels, salopette et Stetson pour les hommes, robe longue foncée et fichu sur la tête pour les femmes…

On patiente à l’ombre jusqu’à l’arrivée du bus prévue à 12h45. Comme celui-ci vient de Cancun, un petit retard était à prévoir, et c’est finalement à 13h15 que l’on quitte Bacalar, ce coin de paradis que l’on a particulièrement apprécié et où l’on se serait volontiers attardé quelques jours de plus.
On roule sans encombre jusqu’à la douane mexicaine que l’on passe assez rapidement, après que chacun ait acquitté sa taxe de sortie. En revanche, effectuer les formalités d’entrée au Belize est un peu plus long… La douanière en charge des autorisations de séjour est franchement tatillonne, mais à l’inverse, le contrôle des bagages est rapide car l’employé a visiblement la flemme d’interrompre sa sieste – petit roupillon qu’il pique directement sur le tapis destiné à vérifier les valises !
On pénètre enfin au Belize, et tout de suite, on comprend qu’il va nous falloir un temps certain pour rejoindre la capitale : la route n’est pas en bon état, et surtout elle a la largeur d’un chemin vicinal européen ! Exit les nationales bien entretenues du Mexique…
Vers 18h – avec deux heures de retard – on arrive à la gare routière de Belize City. Quelques jeunes routards pestent car ils ont raté leur correspondance pour les iles et ils doivent maintenant trouver un hébergement… En ce qui nous concerne, on a anticipé sur deux points essentiels : on a une petite réserve de dollars américains pour palier aux premières dépenses – il n’y a pas d’ATM à la gare routière et de plus, celui du centre-ville est potentiellement vide le week-end ! – et on a réservé une chambre non loin du port dans un hôtel avec restaurant, car il est fortement déconseillé de se balader dans la capitale une fois la nuit tombée…
On rejoint donc l’hôtel en taxi, avec un couple de jeunes Italiens en galère de logement, puis on s’installe rapidement. La chambre est confortable, et parfaitement sécurisée avec deux portes aux fermetures électroniques : du jamais vu ! On termine cette longue journée sur un très bon diner chinois !

Dimanche 23 décembre
On se réveille assez tôt – vers 7h – et après un bol de noodles offert par l’hôtel en guise de petit-déjeuner, on va faire un tour au centre-ville encore endormi. On peine à croire que l’on est dans une capitale tant les bâtiments semblent délabrés… Néanmoins, la balade n’est pas désagréable, les gens sont souriants et nous demandent souvent de quel pays on vient. Il faut dire qu’il n’y a pas foule d’Européens dans les rues !

Après un retrait réussi à l’ATM de la Scotiabank, on retourne chercher nos sacs à l’hôtel, et en deux minutes, on rejoint la gare maritime. Le bateau qui doit nous emmener sur l’ile de Caye Caulker me parait minuscule mais pourtant, on est une bonne soixantaine à s’entasser sur ses bancs… La traversée prend plus d’une heure, c’est un peu longuet !


Une fois débarqués, on est immédiatement plongés dans l’ambiance Caraïbes. D’ailleurs, la devise de cette petite ile corallienne d’à peine huit kilomètres de long pour un de large est « Go slow »…


C’est donc à petit pas que nous marchons vers notre nouveau logement. Ici pas de voiture, seules quelques voiturettes de golf assurent éventuellement un service de taxi. On adore !


On pose nos sacs dans la chambre – simple mais avec clim, salle de bain et même une petite terrasse avec vue sur mer ! – et on va déjeuner. Ici, les produits de la mer sont sur toutes les cartes, et on opte pour une assiette de crevettes à la créole.
On part ensuite se balader et finalement, on fait presque le tour complet de l’ile, tant on est séduit par ce cadre enchanteur. Et malgré la météo incertaine – le ciel passe du gris au bleu en quelques minutes ! – et le rivage peu baignable en raison d’algues, on est totalement sous le charme…






Gérard se régale avec les oiseaux – pélicans, mouettes, frégates – et moi, je flashe sur les maisons bien colorées. Superbe !




Vers 17h, on se pose sur notre terrasse d’où on a une vue plongeante sur l’animation de la rue principale. Sympa !


En début de soirée, on dine dans le même resto qu’à midi. Cette fois, on se régale de poissons, de crevettes et de langoustes grillés : succulent et pas cher du tout !

INFOS PRATIQUES
- Bus Bacalar / Belize City, 2 départs par jour, un dans la nuit, un autre vers 12h45, durée minimum 6h. Compagnie ADO, environ 18€ par personne à condition de réserver au préalable sur internet.
- Taxi gare routière Belize City / Terminal maritime, 5US$
- Hébergement Belize : New Chon Sing Restaurant & Guest House, situé à deux pas du terminal maritime. Chambre très confortable avec salle de bain privée, clim et wifi. Restaurant chinois sur place. 38€ la nuit via Booking.com, possibilité de payer en US$ ou en CB (mais la mienne n’a pas fonctionné !).
- Bateau Belize City / Caye Caulker, deux compagnies, on a opté pour Ocean Ferry, car on peut réserver en ligne. Plusieurs départs possibles, 1h mini de traversée. Environ 15US$ l’aller simple.
- Hébergement Caye Caulker : Jeremiah’s Inn, à 10mn du débarcadère. Chambre simple mais avec clim, salle de bain et wifi. Environ 37€ la nuit via Booking.com, paiement en cash seulement. Sûrement pas l’hôtel le plus glamour, mais l’accueil est sympathique et le tarif très correct pour le site !
- Caye Caulker : ATM disponible, nombreux petits restos, possibilité de snorkelling avec un tas d’agences !
OUAHOU…. que c’est beau !!! que c’est beau, on s’imagine aux caraibes avec le style de vie qui va avec, moi ça me conviendrai bien……A bientot les baroudeurs et encore joyeux noel
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Faut avouer que la destination est plaisante ! Joyeux Noël à vous aussi (ici, on est encore le 25 !), bises
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