Samedi 24 février
Une fois de plus, notre réveil sonne à 6h ! Après un petit-déjeuner rapidement avalé, on est dans le métro qui nous emmène à Shinjuku. Le trajet commence à nous paraître familier, et on n’hésite plus dans les longs couloirs de la station Otemachi où s’effectue notre changement de ligne.
A Shinjuku, on achète à l’automate de la ligne Keio un pass qui, moyennant 1020Y par personne nous offre l’aller-retour jusqu’à la station Takaosanguchi ainsi qu’un aller simple pour la montée en funiculaire. Et après une heure de train, on arrive enfin au pied de la montagne. A ce moment, on reçoit un message de Bryan qui nous signale une erreur sur l’article publié hier : en fait, nous n’aurions pas mangé une brochette de bœuf mais…….!!! (pour en savoir plus, relisez l’article « Sanctuaires bouddhistes et temples de la consommation à Marunouchi, Ginza et Urayasu« )
Le funiculaire nous élève en quelques minutes 250m plus haut. Même si on aurait pu aisément gravir la première partie du sentier à pied, on a préféré reposer nos articulations…

On attaque le chemin – en réalité, une large voie bétonnée – et rapidement, on parvient au torii d’entrée du temple Yukuoin. On passe d’abord devant un beau pavillon en bois. Puis on marche sur une allée bordée de cèdres géants. Impressionnant ! Surtout quand on sait qu’ils ont résisté à un énorme typhon, en 1966, qui a tout détruit sur son passage…


On grimpe ensuite jusqu’à un stupa dont l’influence indienne est surprenante.
Puis, on longe un mur recouvert de plaquettes peintes à la main et recouvertes d’inscriptions qui restent obscures pour nous…
Après encore quelques volées de marches, on atteint un autre pavillon où les fidèles se livrent à divers rituels : outre les habituelles plaquettes votives installées ça et là, on peut aussi plonger un billet de banque dans l’eau puis le sécher à l’aide d’un gros tampon pour espérer n’avoir aucun souci d’argent dans sa vie…

On peut aussi acheter amulettes et autres talismans dans les nombreuses boutiques qui bordent le chemin…
Quelques dizaines de marches plus tard, on atteint le bâtiment principal du temple. L’édifice est vraiment beau, même si certaines sculptures semblent un peu fatiguées.



Mais la balade est loin d’être terminée, et il nous faut encore une vingtaine de minutes pour parvenir enfin au sommet du Mont Takao.
Sans que le site soit réellement encombré, il y a tout de même pas mal de monde, et ce qui nous amuse, c’est d’observer tous ces Japonais équipés comme s’ils allaient gravir l’Everest, alors que ce chemin pourrait facilement se faire en tongs ou en ballerines ! Mais peut-être que certains empruntent d’autres sentiers, plus enneigés et verglacés en cette fin d’hiver.


D’ailleurs, nous avions, nous aussi, prévu de redescendre par le sentier n°4 ou éventuellement par la voie « marron », mais des infos techniques affichées au sommet nous en ont dissuadés : trop de glace, trop d’ombre… Du coup, après un pique-nique et sans avoir aperçu le Mont Fuji caché par la brume (grrr….), on repart sur nos pas, ce qui est loin d’être désagréable ! Et cette fois, on n’emprunte pas le funiculaire et un peu plus d’une heure plus tard, on arrive devant la gare d’où on reprend notre train pour Tokyo. On arrive à Urayasu, notre quartier, vers 15h…
INFOS PRATIQUE
- Logement : Studio via Airbnb, très bien situé dans le quartier Urayasu, à 5mn de la station de métro. Logement bien fonctionnel, avec salle de bain, kitchenette et balcon. Pocket Wifi fournie. Le contact avec Ken, l’hôte, est parfait ! Environ 32€ la nuit, un très bon rapport qualité / prix pour Tokyo.
- Trajet Shinjuku / Takaosanguchi via la Keio Line. Prendre un « Takaosan Round-trip Discount ticket » qui offre une réduction sur l’AR en train et inclut l’AS ou l’AR (ou choix) sur le funiculaire, 1020Y le forfait (à prendre avant le départ dans un automate, explications en anglais !).
- Balade à pied au Mont Takao : compter 45mn jusqu’au sommet depuis la station haute du funiculaire (arrêt dans les temples non compris). Depuis le bas, le fléchage indique 1h50 (et il y a une belle grimpette !). Pour la descente, compter entre 1h et 1h20 : attention aux articulations, ça descend « sec » !!! Possibilité de se restaurer sur le chemin, mais prix assez élevés.
Une réflexion au sujet de « Sur les chemins du Mont Takao »