Jeudi 15 février
Après une nuit enfin passée au chaud (!), on part vers 8h30 pour une nouvelle journée de découvertes. Au programme : le quartier populaire d’Asakusa, sûrement l’un des plus visités de Tokyo.
Après environ trente minutes de métro, on arrive à Asakusa, et le premier monument que l’on voit est la porte Kaminarimon – littéralement « Porte du Tonnerre« . Si la structure actuelle date de 1960, son origine remonte à 941 ! Ensuite, une centaine de boutiques plus ou moins traditionnelles – et certaines datant de l’époque d’Edo (1600-1868) – se succèdent jusqu’à une seconde porte. Bien que cette allée marchande – aussi appelée Nakamise-dori – soit excessivement touristique, la parcourir est agréable, et surtout, elle offre de nombreuses tentations d’achats !

On pénètre ensuite dans le plus vieux temple de la ville – même si sa structure actuelle ne date que de 1950 ! – le Senso-ji dédié à la déesse bodhisattva Kannon. La légende raconte qu’en 628, deux pêcheurs récupérèrent dans leurs filets une statue en or de la célèbre divinité et qu’à la suite de cette miraculeuse trouvaille, on éleva ce temple pour l’abriter. Mais bizarrement, depuis, les fidèles se pressent pour voir un autel vide… car la statue Kannon n’est jamais exposée au public !



Quoi qu’il en soit de la petite histoire, le site est splendide et abrite de nombreux petits temples annexes, bien plus calmes que le sanctuaire principal où il faut montrer patte blanche pour pénétrer derrière le grillage.


Il faut dire que le sanctuaire du Senso-ji est un lieu de pèlerinage réputé et les Japonais – souvent vêtus de costumes traditionnels – sont nombreux à venir s’y recueillir.



Après cette plongée dans le monde bouddhiste, on se dirige vers le petit musée d’Artisanat traditionnel d’Edo Sitamachi. Même s’il ne comporte qu’une seule salle, il renferme de beaux objets faits à l’ancienne.
Juste en face du musée, on déjeune dans un petit resto de quartier, essentiellement fréquenté par des travailleurs. Les plats sont excellents et, comme hier, vraiment bon marché !


On repart ensuite vers l’avenue Kappabashi, dont les magasins sont presque tous spécialisés dans le commerce d’ustensile de cuisine !

En repartant vers le fleuve Sumida, on tombe sur un temple inconnu de nos guides, le Higashi Honganji qui renferme également un cimetière.

Toujours à pied, on fait un tour en bord du fleuve d’où on a une belle vue la Tokyo Sky Tree, inaugurée en 2012, et qui culmine à 625m de hauteur…


Après un dernier tour dans la Denbouin street, une petite rue commerçante bordée de maisons anciennes, on rentre dans notre quartier, une fois de plus complètement enchantés par nos découvertes de la journée.
INFOS PRATIQUES
- Logement : Studio via Airbnb, très bien situé dans le quartier Urayasu, à 5mn de la station de métro. Logement bien fonctionnel, avec salle de bain, kitchenette et balcon. Pocket Wifi fournie. Le contact avec Ken, l’hôte, est parfait ! Environ 32€ la nuit, un très bon rapport qualité / prix pour Tokyo.
- Temple Senso-Ji, complexe ouvert 24h/24, entrée libre, accès par la porte Kaminari-mon, puis par la rue commerçante Nakamise-dori. La pagode ne se visite pas.
- Sanctuaire Asakuja-jinja (à l’intérieur du temple), 9h-16h30, entrée libre, pas de photos.
- Denbouin street, rue commerçante avec maisons anciennes.
- Musée d’Artisanat traditionnel d’Edo Sitamachi, non loin du temple, entrée libre.
- Kappabashi-dori, rue typique spécialisée dans les articles de cuisine.
- Belle vue sur la Tokyo Sky Tree ainsi que sur le Asahi Beer Hall (conçu par Philippe Starck) depuis la rive ouest de la Sumida.
Une réflexion au sujet de « A Asakusa, au cœur de l’époque d’Edo »