Mercredi 4 octobre
A 9h, on est dans le bus qui nous mène à Recoleta, le quartier le plus cossu de la capitale. On commence par visiter le cimetière qui abrite, entre autres, la tombe d’Eva Peron. Mais comme le site est grand et les mausolées collés les uns aux autres, on ne l’a jamais trouvée ! Néanmoins, on s’est baladés un bon moment dans les allées étroites. Premier constat : peu de femmes sont à l’honneur dans ce cimetière où on voit surtout les stèles monumentales d’anciens présidents, militaires et autres hommes riches et célèbres du pays. Second constat : de nombreuses tombes sont à l’abandon…
On poursuit notre balade par la visite de la Basílica de Nuestra Señora del Pilar, une église coloniale datant de 1716. A l’intérieur, l’ambiance est très espagnole, et les chapelles latérales, tout comme l’autel, dégoulinent de dorures ! A l’extérieur, au bout de la place qui jouxte l’édifice, un superbe gomero – arbre de la famille des ficus – offre une belle ombre aux portenos depuis 1823…

Après un tour dans l’avenue Alvear, réputée pour ses enseignes de luxe, on s’arrête à la Banco de la Nacion pour changer de l’argent. Ici, les établissements bancaires sont équipés de nombreux sièges pour faciliter l’attente des clients ! Finalement, pour nous, cela n’a pas été trop long car au bout d’une vingtaine de minutes, nous sommes ressortis avec nos pesos. On déjeune ensuite dans la chaîne Mostaza, un fastfood local qui propose des hamburgers : eh oui, après nos déconvenues culinaires d’hier, on a préféré se rabattre sur une nourriture simple, économique et comportant un peu de verdure !
Après ce « festin », on visite le musée des Beaux-Arts qui présente, sur deux étages et de nombreuses salles, un bel aperçu de la peinture internationale et argentine du XIXe et XXe siècles.


INFOS PRATIQUES
- Cementerio de la Recoleta (7h-17h30, entrée libre)
- Basílica de Nuestra Señora del Pilar (entrée libre)
- Museo Nacional de Bellas Artes (MNBA, 11h-20h, 10h le week-end, fermé le lundi, entrée libre)
Une réflexion au sujet de « Buenos Aires, découverte de la Recoleta »