Rejoindre Paraty en bus depuis Morretes relève un peu du parcours du combattant, surtout quand les conditions météo ne sont pas bonnes et que certaines routes sont fermées ! Ainsi, il nous faut un peu plus de 26 heures pour relier ces deux villes, en prenant trois bus différents : un trajet franchement longuet où, en plus, le thermomètre a joué au yoyo, nous faisant passer de 14°C à Curitiba à 30°C à Paraty !
Dimanche 19 février
Il n’est pas loin de 17h quand nous posons enfin nos sacs à la Pousada Sunrise Bela Vista, pas mécontents de voir le bout de cette longue route ! La situation idéale de ce logement, à deux pas de la ville historique, combinée à l’accueil très chaleureux de Marcelo et de Maria Sol nous font immédiatement oublier la fatigue du voyage. Et quelle belle vue depuis la chambre !


Une douche plus tard, c’est dans une ambiance festive à souhait que nous arpentons les pavés TRÈS irréguliers de Paraty…


Il y a foule dans les rues, logique car nous sommes en plein carnaval, certainement la fête la plus populaire du pays. Comme on peine à trouver une table libre pour diner, on se rabat dans un petit resto qui propose des hamburgers artisanaux – finalement un très bon choix !





En nous éloignant un peu de la scène musicale et du flot humain qui se concentre principalement dans les trois principales artères, nous découvrons de petites rues très calmes, bordées de maisons basses. De nuit, la ville est superbe… et nous reviendrons demain pour la découvrir au grand jour !




Lundi 20 février
La météo s’annonçant très perturbée l’après-midi – a priori, ce sera une constante pour toute la semaine – sitôt l’excellent petit-déjeuner préparé par Marcelo avalé, nous filons directement au Forte Defensor Perpétuo, un fort portugais construit au sommet d’une petite colline située à 20mn de marche du centre. Pour bien comprendre son importance, un petit rappel historique s’impose !
Alors que la région n’était peuplée que par les Indiens Guaianás, les Portugais fondèrent Paraty en 1667 quand les premiers gisements d’or furent découverts dans le Minas Gerais. A cette époque, les routes étaient rares, et franchir les hautes montagnes qui bordent la côte était impossible. Le seul point d’accès un peu moins difficile se trouvant au niveau de Paraty, la petite ville devint vite un port majeur de la région d’où transitaient esclaves en provenance d’Afrique et cargaisons d’or acheminées vers le Portugal. Le fort – bâti en 1703, puis reconstruit en 1822 – avait donc pour vocation première de protéger le précieux métal contre les raids des pirates.
Aujourd’hui, il ne reste pas grand-chose de l’ancienne construction – même le petit musée est fermé – et le site vaut principalement pour la splendide vue qu’il offre sur la baie et les ilots rocheux.




A condition d’être bien chaussé et malgré les panneaux qui découragent les promeneurs de s’y aventurer, il est possible de descendre jusqu’à la mer en passant sur les rochers. Nous ne regrettons pas cette petite marche fort escarpée car une fois en bas, nous apercevons une tortue marine qui, régulièrement, sort la tête de l’eau !



Comme il est impossible de poursuivre la balade en longeant la côte – ce n’est pas un fort pour rien ! – nous remontons au sommet de la colline puis redescendons vers la Praia do Pontal, et malgré la chaleur, nous flânons le long de la rivière en observant les bateaux d’excursion joliment peints.










Nous pénétrons ensuite dans la vieille ville où, dès le XVIIe siècle, les notables firent ériger églises et magnifiques demeures. Malheureusement, l’âge d’or de la cité fut de courte durée. Dès le milieu du XVIIe siècle, une nouvelle route fut construite entre le Minas Gerais et Rio, réduisant ainsi le temps de transport de 15 jours. Paraty amorça alors son déclin…





Au XIXe siècle, la ville retrouva quelques années son faste grâce à l’essor de la culture du café, mais rapidement, elle retomba dans l’oubli, à tel point que jusqu’en 1954, il n’y avait même plus de route pour y accéder !






C’est d’ailleurs grâce à cet « oubli » et à la difficulté d’y accéder que Paraty a conservé sa magnifique architecture coloniale originelle, assurément la plus belle du pays et inscrite au Patrimoine de l’Unesco depuis 2019 !



Se balader dans les rues du centre historique en pleine journée est très agréable car même en période de carnaval, il n’y a pas foule – tout le monde est à la plage ! Le seul bémol, ce sont les énormes pavés irréguliers – en réalité, il s’agit même de grosses pierres – qui demandent que l’on ait constamment les yeux rivés au sol !




On apprécie également de découvrir les quelques boutiques d’artisanat et galeries – particulièrement celle qui expose les œuvres d’Aecio Sarti. Mais ce qui est plaisant, c’est que le centre historique n’a pas du tout été dénaturé par un commerce anarchique et débridé, et s’il y a bien sûr beaucoup de restos et cafés, de nombreuses rues demeurent encore vide de toute activité marchande.








Dans l’après-midi, comme prévu par la météo, le ciel se charge de gros nuages noirs, et la pluie ne tarde pas… Après un moment de repos à la pousada, nous retournons au centre pour le diner, et optons pour un excellent restos thaïlandais – oui, ce n’est pas vraiment local, mais ça change de la moqueca !


Mardi 21 février
Petite journée tranquille… Le matin, nous poursuivons notre découverte de la ville et poussons jusqu’au port de pêche situé au sud du centre historique que l’on atteint par une longue passerelle. La marée est basse, et il y a beaucoup d’oiseaux dans la vasière – grandes aigrettes, aigrettes bleues, sicales bouton d’or et colombes rousses – ainsi que de beaux crabes…











On continue vers la ville moderne, sans intérêt sur le plan architectural, mais bien pratique pour faire quelques courses. Dans l’après-midi, comme la veille, le ciel s’assombrit et vers 16h, une grosse tempête tropicale s’abat sur la ville avec gros coup de vent, déluge de pluie et éclairs… L’épisode est assez bref – il dure une petite heure – mais très intense – quelques arbres sont même déracinés, et les connexions internet ont sauté. Vers 18h, l’orage est passé mais il pleut toujours… Nous sortons tout de même diner et retournons dans le restaurant thaïlandais de la veille !
Mercredi 22 février
Les jours se suivent et la méto ne change pas : il fait plutôt beau et très chaud le matin, puis vers midi, les nuages arrivent, la chaleur décroit et c’est la pluie assurée en début de soirée ! C’est donc sous un ciel relativement bleu que nous partons à 9h, à pied, pour la gare routière – située à une quinzaine de minutes de marche, en partie sur les gros pavés, ce qui ralentit l’avancée ! Trente minutes plus tard, nous embarquons à bord d’un minibus bringuebalant en direction de Trindade, un ancien village de pêcheurs reconverti en petite station balnéaire.
Après 45mn de route, nous arrivons à bon port et nous nous dirigeons immédiatement vers la Praia do Rancho, la plus grande plage du village.


Lors de la préparation du voyage, j’avais prévu que l’on fasse une rando jusqu’à une cascade, mais la chaleur humide, décuplée dès que l’on pénètre dans la forêt, nous fait revoir nos plans à la baisse : ce sera donc une balade sur la plage jusqu’aux rochers, une dégustation de coco fraiche, une baignade et basta ! Finalement, de temps en temps, on ne crache pas sur un petit programme « farniente » !






Vers 13h, nous reprenons le minibus et retournons à Paraty. En fin d’après-midi, nous rejoignons un couple de voyageurs – Vana et Polo, Sillage de voyage, photos de voyage – avec qui nous communiquons depuis quelques semaines. Ils sillonnent le Brésil dans le même esprit que le nôtre, le courant passe immédiatement et nous passons un excellent moment en leur compagnie !

Jeudi 23 février
Et rebelote pour une nouvelle matinée à la plage, cette fois à Paraty Mirim que l’on atteint en minibus, au terme d’une piste assez chaotique.

L’endroit est encore plus sauvage que Trindade, il y a juste un bar avec quelques parasols, c’est un cadre bien agréable pour un moment de détente. En plus, la mer est très calme, il n’y a aucune vague ; en revanche, il faut marcher très loin pour ne plus avoir pied !






Ici aussi j’avais prévu une rando – et quelle rando, l’ascension du Pico do Pão de Açúcar – Saco do Mamanguá, avec un petit dénivelé positif de 425m dans une végétation dense et humide. Autant dire que l’on a remis la balade aux calendes grecques – ou alors en hiver, si un jour on revient dans la région en cette saison ! C’est d’ailleurs dommage d’être tributaire de la chaleur car les environs de Paraty regorgent de randos variées qui semblent bien balisées…


Comme d’habitude, nous sommes de retour à Paraty vers 14h, et comme d’habitude la pluie se met à tomber en soirée…
Vendredi 24 février
Aujourd’hui, pas de minibus, c’est à pied que nous partons vers la Praia do Jabaquara, une plage située au nord du Fort portugais. Une fois passée la colline, nous marchons jusqu’au bout de la plage et observons plusieurs oiseaux – notamment des Ibis mandore, des Dendrocygnes veufs et deux beaux Géocoucous tachetés.





Côté mer, la marée étant basse, des centaines de crabes sortent de leur trou… Impressionnant !



La plage ne se prêtant pas à la baignade – il y a pas mal de galettes de boue – nous optons pour une balade en bateau dans la baie. Nous embarquons donc dans un petit canot à moteur…


Et c’est parti pour une heure de découverte des iles de la baie – privées pour la plupart, et parfois dotées de petites maisons. Magnifique !











En fin de boucle, le bateau passe le long de la côte et on aperçoit de petits hameaux encore habités par des pêcheurs.







De retour sur la plage, nous rentrons vers notre pousada en passant par la Praia do Pontal, tout aussi envahie par les boulettes de boue que la Praia do Jabaquara. Tant pis, il n’y aura pas de baignade aujourd’hui !

Dans la soirée, nous retrouvons Vana et Polo pour un ultime apéro avant leur départ pour Sao Paulo. Bon voyage à vous deux, en espérant qu’un jour nos routes se recroisent – à moins que nous n’allions vous voir du côté de Fuseta, au Portugal !
Samedi 25 février
Pour notre dernier jour à Paraty, la météo s’inverse : maintenant, il pleut le matin tandis que l’après-midi est ensoleillée ! Pendant que je commence à écrire l’article pour le blog, Gérard profite du beau et rare ciel bleu pour retourner au Fort portugais – et hop, une petite grimpette sous le cagnard… La vue est toujours splendide, et aujourd’hui il observe une frégate et deux urubus perchés sur un arbre aux fleurs violettes… En revanche, point de tortue cette fois !




Il redescend ensuite vers la Praia do Jabaquara et marche jusqu’à son extrémité nord, vers le marais, quand – ô surprise ! – il tombe sur un engoulevent, un oiseau nocturne très difficile à observer en journée, dont le nom signifie littéralement avale-vent en raison de sa réputation de voler le bec ouvert pour avaler ses proies. Ce qui est incroyable, c’est qu’hier soir nous avions parlé de cet oiseau qui m’était alors parfaitement inconnu car nos amis – la team Topette – en avaient présenté un dans le dernier article de blog consacré au Costa Rica.





En fin d’après-midi, nous retournons au centre-ville pour un dernier tour, et pour diner au restaurant thaïlandais – et oui, nous avons eu un vrai coup de cœur pour leur cuisine raffinée ! Mais comme Paraty compte de nombreux autres restaurants alléchants, il vaudra que l’on revienne un jour…
Demain matin, nous reprendrons la route – et la mer ! – en direction d’Ilha Grande, notre future étape pour les cinq nuits à venir…
- INFOS PRATIQUES
- Arriver à Paraty depuis Morretes : un parcours du combattant, long et fatiguant surtout quand des intempéries bloquent les routes… Bus Morretes => Curitiba, compagnie Graçias, quelques bus par jour, vite pleins (nous avons réservé la veille à la gare routière, pas trouvé comment on pouvait le faire en ligne), nous avons pris le bus de 14h30, arrivée 16h (il me semble que le bus suivant était complet), R$30. Bus Curitiba => Sao Paulo, nombreux départs par jour, nous avons pris le bus de 00h (qui est arrivé à 1h30), arrivée théorique à 6h30 (en fait 7h15), 33€ en fauteuil semi-leito, résa via Busbud (à refaire, on prendrait un bus plus tôt quitte à arriver à 5h pour éviter tout stress avec la correspondance). Bus Sao Paulo => Paraty, 3 bus par jour dont un de nuit, nous avons pris le bus de 8h, arrivée théorique à 14h (16h pour nous car routes bloquées), 21€ en fauteuil semi-leito, résa via Busbud. Taxi gare routière Paraty => pousada, forfait fixe R$25.
- Hébergement : Pousada Sunrise Bela Vista, idéalement situé à 2 pas de la vieille ville, un peu en hauteur (belle volée de marche pour y parvenir). Accueil très chaleureux de Marcelo et Maria Sol, merci à eux pour leurs conseils de visites et leur prévenance, une belle rencontre ! Petit établissement de 3 chambres, cuisine collective, wifi. Possibilité de faire la lessive sur place (avec séchage). Excellent petit-déjeuner. Chambre avec salle de bain, clim, frigo et superbe vue sur la vieille ville. 80€ la nuit avec le petit-déjeuner (tarif plus élevé que la normale à cause du Carnaval). Résa via Booking. Une très bonne adresse que l’on recommande chaudement !
- Coup de gueule contre le Chill Inn Paraty Hostel & Pousada : à l’origine, sachant la période chargée, dès aout 2022, nous avions réservé sur Booking.com une chambre double avec salle de bain dans cet établissement, à un tarif correct. Quinze jours avant notre venue, un message de l’auberge nous prévient que notre carte bancaire n’est pas valide. Air connu car on nous avait déjà fait le coup pour Noël à la Pousasa Vira Canoa à Itacare (mais à force de mails tantôt anxieux tantôt énervés, on était parvenus à garantir la résa, et miraculeusement, notre carte bancaire avait pu être débitée). A Paraty, sentant le coup venir, je les informe que je peux leur faire un virement par Wize. Quelques minutes après mon message, quelle n’est pas ma surprise de recevoir une notification de Booking annonçant que notre réservation est annulée faute de carte bancaire valide (pour info, les deux cartes enregistrées sur Booking fonctionnent parfaitement). Bien entendu, un coup d’œil rapide sur la page de cet hôtel nous informe que la chambre vient d’être revendue trois fois son prix ! Et voilà la manœuvre ! Nous nous retrouvons donc le bec dans l’eau, à chercher en dernière minute une chambre disponible correspondant à nos critères… Heureusement, il restait un logement à la Pousada Sunrise Bela Vista, et je dois dire que nous y avons passé un excellent séjour, tellement chouchoutés par Marcelo et sa femme qu’il aurait été dommage de dormir ailleurs ! Une galère qui se termine très bien, mais qui, si nous avions eu un budget serré, aurait pu nous mettre dans l’embarras.
- A voir / A faire à Paraty et dans ses environs :
- Balade dans le centre historique : il faut prendre le temps de flâner dans les rues, à toute heure du jour et de la soirée, agréable ambiance. Attention, éviter de porter des talons, les pavés très irréguliers sont traitres !
- Balade à pied vers la Praia do Pontal, le Fort portugais et la Praia do Jabaquara, environ 6km depuis la vieille ville, petite grimpette à prévoir. Visite du site du Fort tous les jours sauf mardi, 9h-12h & 14h-17h, entrée libre (possibilité de descendre jusqu’à la mer en marchant sur des rochers lisses, être bien chaussé, assez pentu). Vaut surtout pour la vue. Les deux plages ne sont pas spécialement propices à la baignade (galettes de boue) mais il y a peut-être des saisons où l’eau est plus belle. Cafés / restaurants agréables à prix modiques. Au bout de la Praia do Jabaquara, vers le nord, possibilité d’observer de nombreux oiseaux.
- Balade en bateau au départ de la Praia do Jabaquara : la plupart des gens embarquent à Paraty (sur de petits ou gros bateaux selon l’option choisie), mais nous sommes tombés sur le propriétaire d’un gros canot à moteur qui nous a proposé une sortie d’une heure (en réalité 1h15) dans la baie pour R$200 pour nous deux. Très agréable et paysages magnifiques !
- Balade et baignade à Trindade : accès par minibus depuis l’extérieur de la gare routière de Paraty (sur la droite quand on vient de la vieille ville). Départs à heure fixe (nous avons pris le départ de 9h30, se renseigner pour les autres horaires), durée 45mn, R$5. Retour en principe toutes les 30mn, même tarif. Balade sur la plage, baignade (préférer la partie sud, vers les parasols et les rochers, plus sécurisée). Café / restos sur la plage ou dans la rue principale, boutiques, bonne ambiance décontractée.
- Balade et baignade à Paraty Mirim : accès par minibus depuis l’extérieur de la gare routière de Paraty (sur la droite quand on vient de la vieille ville). Départs à heure fixe (nous avons pris le départ de 9h30, se renseigner pour les autres horaires, assez peu fréquents), durée 45mn, R$5. Retours peu fréquents, toutes les 2h environ, bien se renseigner pour ne pas rester bloqué, même tarif. Balade sur la plage, baignade (eau très peu profonde), café / resto sur la plage aux prix doux. Ambiance familiale. Possibilité d’accéder à d’autres plages en bateau ainsi qu’à des départs de rando (se renseigner sur place ou dans sa pousada à Paraty).
- Quitter Paraty pour Ilha Grande : nous avons réservé un transfert comprenant le minibus (qui vient nous chercher à la pousada) et le bateau, R$270 par personne. Un peu cher, mais nous n’avons pas eu envie d’entreprendre le combo taxi + bus (avec de multiples arrêts) + taxi + ferry… En plus, le bus étant à 8h, on aurait louper le super petit-déjeuner de Marcelo, ça aurait été dommage !
Bravo les amis pour ce magnifique reportage. On s’y croirait encore. Surtout que SP c’est pas très folichon, mais bon on s’est bien régalé au MASP sur vos conseils.
On vous attend à Fuseta de pied ferme, mais peut-être nos chemins se croiseront-ils avant quelque part ailleurs, qui sait ?
Com um abraço
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Hello tous les deux !
Ah, c’est sûr que SP c’est nettement moins agréable que Paraty, mais il y a tout de même 2 ou 3 choses à voir, comme le MASP ! Nous sommes arrivés hier à Ilha Grande, un peu déçus par rapport à Paraty ou Floripa, beaucoup de monde, c’est logique car on est très près de Rio…
Nous avons fait une petite rando ce matin vers une plage (en fait, on s’est arrêtés à la première plage pour éviter d’aller à la seconde où tout le monde se précipite), assez sportif à cause des nombreuses racines, d’un dénivelé pas négligeable (surtout sous le cagnard de la forêt) et du terrain rendu bien glissant en raison des fortes pluies de la veille (une habitude maintenant, la pluie du soir !)…
A bientôt, à Fuseta ou ailleurs dans le monde !
Bises à tous les deux
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