Curitiba, une ville harmonieuse, entre modernité et espaces verts…

Lundi 13 février, c’est à regret que nous quittons la belle Floripa, nous aurions pu y rester encore une semaine tant les randos y sont nombreuses ! Mais il faut bien avancer, c’est pourquoi nous prenons le bus de midi, et six heures plus tard, nous débarquons à Curitiba, la capitale de l’État du Parana, notre nouvelle étape pour trois nuits. D’un coup de taxi rapide, nous rejoignons notre auberge, la Villa Tata, située dans un quartier résidentiel…


Mardi 14 février

Une fois le petit-déjeuner avalé, nous sommes dehors à 8h et c’est à pied que nous partons pour le centre-ville. Le trajet de deux kilomètres n’est pas désagréable et nous constatons rapidement que Curitiba ne ressemble en rien aux autres cités brésiliennes visitées. Il faut dire que la ville constitue depuis longtemps un modèle de planification et d’aménagement urbain, une excellente initiative que l’on doit en grande partie à Jaime Lerner qui cumulait la double casquette d’architecte-urbaniste et de maire – il a rempli trois mandats de 1971 à 1993. Ainsi, c’est à lui que l’on doit la transformation du centre-ville en zone piétonne ainsi que la création de lignes de bus express avec des « tubes » d’embarquement au design futuriste. Visionnaire, Jaime Lerner était également engagé dans la protection de l’environnement en encourageant et développant, avant l’heure, le recyclage des ordures et le développement durable. Résultat, on se promène dans une ville aérée, moderne et parsemée de nombreux espaces verts.

D’ailleurs, en parlant de verdure, nous commençons par visiter le Passeio Público, le plus vieux parc public de la ville inauguré en 1886 sur un ancien marécage. A la même époque, c’est également ici que fut installé le premier éclairage public du Paraná. Dès les grandes grilles franchies, nous sommes accueillis par une belle colonie d’aigrettes qui observent les passants et joggeurs depuis la cime des arbres. Non loin, une grande ile accueille quelques singes araignées

Curitiba – Passeio Público, au premier plan, on voit une grande volière avec des ibis rouges

Curitiba – Passeio Público

Curitiba – Passeio Público

Curitiba – Passeio Público

Curitiba – Passeio Público

Après une bonne demi-heure passée dans le poumon vert du centre historique, nous continuons notre balade vers la Praça 19 de Dezembro où un mémorial érigé en 1953 commémore le centenaire de l’indépendance de l’Etat du Paraná.  

Curitiba – Praça 19 de Dezembro

Curitiba – Praça 19 de Dezembro

Quelques rues plus loin, nous pénétrons dans le cœur historique de Curitiba – communément appelé Largo da Ordem – dont la fondation remonte au XVIIe siècle, mais qui s’est surtout développé au XIXe siècle lors des grandes vagues migratoires d’Européens vers le Paraná.

Curibita – Centre historique, Largo da Ordem

Curibita – Centre historique, les fameux « tubes » qui servent de plateformes d’embarquement aux bus express…

Un peu par hasard, nous pénétrons dans le Memorial de Curitiba qui expose quelques artistes locaux – photos interdites, dommage – et présente un rapide rappel historique de la ville. Nous grimpons jusqu’au dernier étage de l’immeuble, l’effort en vaut la peine car nous découvrons ainsi une belle vue sur la ville !

Mémorial de Curitiba

Vue depuis le Mémorial de Curitiba

Vue depuis le Mémorial de Curitiba

Nous rejoignons ensuite la Praça Tiradentes qui est considérée comme le lieu de naissance de la ville. C’est à cet endroit que, le 29 mars 1693, fut installé un monolithe qui symbolise le pouvoir du roi du Portugal sur la région. C’est ici qu’est également édifiée la cathédrale Menor de Nossa Senhora da Luz dos Pinhais, érigée en 1873 sur les ruines d’anciennes églises dans un style néo-gothique inspiré de la cathédrale de Barcelone, en Espagne.

Curitiba – Place Tiradentes, Cathédrale

Encore quelques pas, et nous débouchons sur la rue des Fleurs – ou rue XV de Novembro, ainsi nommée en hommage au jour où, en 1889, le Brésil est devenu une République – une longue artère piétonne et commerçante portait ces deux appellations !

Curitiba – Rue XV de  Novembro ou rue des Fleurs, au choix !

Après un peu de lèche-vitrine et un arrêt chez Claro pour recharger notre carte SIM – qui finalement nous a orientés vers une pharmacie pour effectuer la démarche, un bizarrerie toute brésilienne – nous parvenons à la rue 24 Horas, un passage couvert long de 120m dont le toit est formé de 32 arches, et inauguré en 1991. L’idée première était que magasins et restos y soient ouverts jour et nuit, mais au fil des ans, les enseignes ont fermé et en 2007, la rue était à l’abandon, victime de vandalisme. Depuis 2010, un programme de rénovation initié par la municipalité a complètement revitalisé les lieux, et c’est avec plaisir que nous nous attablons dans l’un des buffets pour le déjeuner.  

Une fois rassasiés, nous sautons dans un taxi qui nous emmène en une dizaine de minutes au Musée Oscar Niemeyer. Immédiatement, nous sommes conquis par l’architecture de l’édifice dont l’immense œil ne peut laisser quiconque indifférent !

Curitiba – Musée Oscar Niemeyer

Curitiba – Musée Oscar Niemeyer

Curitiba – Musée Oscar Niemeyer

C’est pourquoi, avant de visiter le musée, nous passons une bonne demi-heure à arpenter ses extérieurs afin de découvrir sous toutes ses coutures ce curieux bâtiment. Réalisé par Oscar Niemeyer – célèbre architecte brésilien à l’origine, entre autres, des principaux monuments officiels de Brasilia – le musée a, en réalité, été édifié en deux temps : le premier édifice tout en longueur – 65m de long tout de même – dessiné en 1967, a été inauguré en 1978, tandis que l’œil et sa tour ont été construits en 2002. L’ensemble abrite désormais un des plus grands musées d’Amérique latine.   

Curitiba – Musée Oscar Niemeyer

Curitiba – Musée Oscar Niemeyer

Curitiba – Musée Oscar Niemeyer

Curitiba – Musée Oscar Niemeyer

A l’intérieur, différents espaces accueillent collection permanente et expos temporaires. Nous commençons par la grande salle qui retrace les grandes lignes du travail d’Oscar Niemeyer. Et bien sûr, devant les photos de ses réalisations à Brasilia, nous ne pouvons, qu’une fois de plus, regretter la stupide mise à sac des bâtiments officiels en janvier dernier, par des extrémistes bolsonaristes. Saccage qui nous a obligés à annuler cette étape qui nous tenait tant à cœur dans la capitale fédérale…

Curitiba – Musée Oscar Niemeyer

Dans les salles suivantes, la très belle expo,organisée par Ana Zavadil, Fora das sombrasSortir de l’ombre – rassemble la production récente de 40 artistes féminines du Rio Grande do Sul. Des œuvres puissantes et originales, qui ne manquent pas d’interroger le spectateur…

Curitiba – Musée Oscar Niemeyer – Expo Fora das Sombras, liste des 40 artistes féminines

Curitiba – Musée Oscar Niemeyer – Expo Fora das Sombras

Curitiba – Musée Oscar Niemeyer – Expo Fora das Sombras, une œuvre inspirée de l’Artémis d’Ephèse

Curitiba – Musée Oscar Niemeyer – Expo Fora das Sombras

Nous empruntons ensuite le long tunnel blanc qui rejoint le pied de la tour et permet ainsi d’accéder à l’intérieur de l’œil qui abrite de splendides œuvres monumentales.

Curitiba – Musée Oscar Niemeyer

Curitiba – Musée Oscar Niemeyer

Curitiba – Musée Oscar Niemeyer

Curitiba – Musée Oscar Niemeyer

En redescendant à pied les quatre étages de la tour, nous découvrons une expo consacrée à la lumièreLuz e Espaço.

Curitiba – Musée Oscar Niemeyer – Mise en lumière sur le béton brut de la structure du bâtiment

La visite se poursuit dans le bâtiment principal où art africain et expo d’objets amérindiens – principalement des bancs – retiennent notre attention.

Mais pour nous, le clou du spectacle restent sans conteste les réalisations d’Efigênia Rolim et Hélio Leites. De l’Art brut dans toute sa splendeur, qui interpelle et questionne parfois jusqu’au malaise. Un gros coup de cœur pour ces deux artistes autodidactes incroyables !

Curitiba – Musée Oscar Niemeyer – Efigênia Rolim (née en 1931) et Hélio Leites (né en 1951)

Curitiba – Musée Oscar Niemeyer – Œuvre d’Efigênia Rolim – idem ci-dessous
Curitiba – Musée Oscar Niemeyer – Œuvre d’Efigênia Rolim, une réalisation assez angoissante…Ci-dessous, œuvres d’Hélio Leites, elles font presque « simples » et dépouillées à côté de celles d’Efigênia Rolim !

On l’aura compris, le Musée Oscar Niemeyer nous a totalement enchantés – c’est vraiment un incontournable pour qui apprécie les œuvres modernes et l’architecture. Après presque trois heures de visite, c’est de nouveau en taxi que nous rentrons à notre hôtel.

Nous ressortons en début de soirée et peinons un peu pour trouver un restaurant ouvert dans notre quartier qui est plutôt résidentiel. Finalement, c’est devant un beau plateau de sushis que nous achevons cette journée riche en découverte. Un repas idéal pour un diner de Saint Valentin !

Curitiba – Bonne Saint Valentin !

Mercredi 15 février

Ciel gris au réveil – il a beaucoup plu cette nuit – pour cette journée consacrée à quelques-uns des parcs de la ville. En effet, une des spécificités de Curitiba est d’offrir à ses habitants de nombreux espaces verts, une aubaine pour échapper au béton urbain ! A 8h, nous embarquons donc un taxi pour la première étape : le jardin botanique dont la grande serre en verre est un des principaux emblèmes de la ville… Réalisée par l’architecte Abrão Assad, avec trois voûtes Art nouveau, elle est inspirée du Crystal Palace de Londres érigé au XIXe siècle, malheureusement disparu depuis.

Curitiba – Jardin Botanique

Curitiba – Jardin Botanique

Inauguré le 5 octobre 1991, son nom officiel – Jardim  Botânico Francisca Richbieter – rend hommage à l’urbaniste Francisca Maria Garfunkel Rischbieter, l’une des pionnières du travail d’urbanisme dans la capitale du Paraná.

Curitiba – Jardin Botanique

L’ensemble du jardin couvre une superficie totale de 278.000m2, et comprend également une partie de forêt atlantique préservée. Pour nous, ce sont surtout les immenses araucarias qui nous impressionnent : endémiques du sud du Brésil, ces pins du Paraná – autre appellation des araucarias – sont en danger critique d’extinction car ils ont été exploités pendant de nombreuses années sans être replantés en conséquence. Ces arbres produisent un bois d’une excellente qualité mais la repousse est lente, 80 à 90 ans pour arriver à maturité. Actuellement, l’exploitation de ces arbres est interdite au Brésil.

Curitiba – Jardin Botanique, araucaria

Curitiba – Jardin Botanique

Curitiba – Jardin Botanique, dernière vue sur cette superbe serre !

Vers 9h30, après un dernier regard sur la superbe serre – on ne se lasse pas d’admirer cette réalisation très aérienne – nous embarquons à bord du bus touristique qui permet plusieurs arrêts en ville ainsi que dans des quartiers très excentrés. S’il est agréable de découvrir Curitiba ainsi, en revanche, l’impériale sur laquelle nous sommes installés ne permet pas de prendre de bonnes photos car nous sommes à hauteur des très nombreux fils électriques !

Curitiba – A bord du bus touristique, vue sur le Centre civique

Après 45mn de trajet effectué à petite vitesse, nous descendons au Parc Tanga dont on nous a dit qu’il était le plus bel espace vert de la ville. Bon… Effectivement, l’endroit est agréable et original, mais il ne nous renverse pas plus que cela !

Curitiba – Parque Tanguá

En revanche, nous sommes furieux d’avoir zappé l’arrêt précédent qui aurait permis de découvrir l’Ópera de Arame. Nous décidons donc de retourner sur nos pas – à pied car le bus ne tourne que dans un sens et il n’y a aucun taxi en vue.

Vingt minutes et un peu de sueur plus tard, nous sommes devant l’Ópera de Arame : le bâtiment, réalisé par l’architecte  Domingos Henrique Bongestabs et inauguré en 1992, est splendide !


Après être passés sur la passerelle sur pilotis, on pénètre dans ce surprenant édifice dont la structure est composée de tubes en fer et recouverte de polycarbonate. L’effet est très aérien !

Curitiba – Ópera de Arame

Curitiba – Ópera de Arame

Curitiba – Ópera de Arame

Même si la visite est assez rapide – une grosse demi-heure en tout – nous ne regrettons pas d’avoir fait l’effort d’y venir à pied ! En plus, la visite se déroule dans un cadre très verdoyant, ce qui ne gâche rien !

Curitiba – Ópera de Arame, ambiance musicale…

Par contre, attendre quasiment une heure le bus touristique – alors qu’il est censé passer toutes les trente minutes – ne nous enchante pas vraiment, d’autant que l’orage menace… Une fois à bord, nous poursuivons le tour et passons devant le Mémorial Ukrainien qui rend hommage à tous ceux qui, massivement, ont immigré à Curitiba au cours du XXe siècle. Nous avons évidemment une pensée émue pour la tragédie actuellement endurée par ce peuple…

Curitiba – Mémorial Ukrainien

Curitiba – Mémorial Ukrainien

Notre dernière étape se fait au Parque Barigui où nous faisons un tour le long de la rivière et vers le lac ; les oiseaux sont nombreux et nous observons caracaras, ibis noirs, vanneau tero et même une belle spatule rose !

Curitiba – Parque Barigui

Curitiba – Parque Barigui, ibis et spatule rose

Soudain, alors que nous arrivons vers les berges du lac, nous tombons sur un grand groupe de capibaras : incroyables ! Ces rongeurs de belle taille – ce sont les plus grands du monde, ils peuvent atteindre 1.50m et peser 60kg – sont d’une placidité étonnante, et notre présence, assez proche, ne semble pas les déranger le moins du monde…

Curitiba – Parque Bariguin, capibaras et urubus en toute liberté !

Curitiba – Parque Bariguin, capibara

Nous remontons ensuite dans le bus – cette fois, il est passé assez rapidement – et achevons le tour à la rue 24 Horas où, comme hier, nous déjeunons très tardivement dans un resto buffet. Il ne nous reste qu’à prendre un taxi pour rentrer à l’auberge, très satisfaits de cette journée passée au vert ! Le soir, nous ressortons diner dans un restaurant tout proche, spécialisé dans les brochettes de viande. L’ambiance est excellente, le cadre surprenant et dépouillé – nous sommes installés dans une sorte de hangar – et la viande savoureuse et tendre. Une excellente adresse qui affiche quasiment toujours complet !

Ces deux jours à Curitiba nous ont particulièrement plu et nous avons eu beaucoup de plaisir à nous balader dans cette ville tranquille, agréable et aérée. Alors que nous n’avons ressenti aucune insécurité particulière, nous avons remarqué que presque toutes les maisons étaient dotées de grilles, caméras, clôture en fils barbelés souvent même électrifiés pour empêcher toute intrusion. Même à l’hôtel, il y avait une grille à l’intérieur du bâtiment devant l’escalier d’accès aux chambres…

Demain, nous poursuivrons notre voyage vers Morretes, une petite ville située à 70km de Curitiba que nous atteindrons par le train touristique de la Serra Verde Express en traversant des paysages de montagne luxuriants. Une expérience unique qui s’annonce enchanteresse…


  • INFOS PRATIQUES
  • Arriver à Curitiba depuis Florianopolis : bus fréquents (compagnies diverses), environ 6h de voyage, environ 17€ par personne, résa via Busbud.
  • Hébergement : Villa Tata Suites, un peu excentré dans un quartier résidentiel, à environ 30mn à pied du centre historique (taxi possible, pas cher, environ R$20), un petit supermarché à 2 blocs, quelques restaurants (Espetinhos Daniel & Xixo, spécialisé dans les brochettes de viande, situé dans la rue derrière l’hôtel, également un resto de sushis dans le secteur du supermarché). Accueil très sympa, beaucoup d’infos pratiques et touristiques. Petit-déjeuner succinct. Wifi correct, cuisine collective, machine à laver. Chambre impeccable et fonctionnelle, salle de bain privée, environ 30€ la nuit avec petit-déjeuner, résa via Booking.
  • Se déplacer à Curitiba : les taxis ne sont pas chers et mettent automatiquement leur compteur, nous avons toujours payé entre R$15 et $R30. Bus touristique bien pratique, hop off / hop on, passe normalement toutes les 30mn, R$50 pour 24h (paiement uniquement en espèces), ne fonctionne pas le lundi. Bien regarder le plan avant de partir pour ne pas rater d’étapes ! Il y a aussi des bus urbains, mais nous ne les avons pas testés.
  • A voir / A faire à Curitiba :
    • Balade centre-ville / centre historique : Passeio Público (grand jardin public), Praça Garibaldi, Largo da Ordem, Catedral, Praça Tiradentes, Praça Osório, Rua 24 Horas, Palácio Avenida, Rua XV de Novembro (rue piétonne)
    • Musée Oscar Niemeyer, 10h-18h, fermé le lundi, R$30 / gratuit pour les +60 ans, et pour tout le monde le mercredi. Prévoir entre 2h et 3h de visite. Excentré, accès par taxi, bus urbain ou bus touristique.
    • Jardin Botanique, 6h-18h, entrée libre. Prévoir au moins une heure sur place, belle boutique, café Senac. Accès par taxi, bus touristique ou bus urbain.  
    • Ópera de Arame, 10h-18h, fermé le lundi, R$15 / gratuit +60 ans. Prévoir au moins 30mn de visite. Accès par bus touristique ou bus urbain, plus difficile en taxi surtout pour repartir !
    • Parque Tanguá et Parque Barigui, entrée libre, accès préférable par bus touristique (on n’a vu ni taxi ni bus urbain).

2 réflexions au sujet de « Curitiba, une ville harmonieuse, entre modernité et espaces verts… »

  1. Salut la TST,
    Le musée Niemeyer est vraiment superbe de l’extérieur et surprenant de l’intérieur ! Globalement Curitiba à l’air très sympa a visiter. La spatule rose est belle, mais les Capibaras sont encore mieux. C’est mon grand regret de l’Amérique du sud de n’avoir pas réussi à en voir (c’est pourtant pas faute d’avoir cherché !)
    Profitez bien,
    La team Topette ! (Toujours sur trois pattes…)

    Aimé par 1 personne

    1. Hello la TTP (team trois pattes) !
      Eh oui, nous non plus nous ne nous attendions pas à tomber sur des capibaras, en toute liberté dans un parc de la ville ! En tout cas, maintenant, vous avez l’adresse : Curitiba, Brésil. On leur a dit de ne pas bouger jusqu’à votre future arrivée…
      En plus, de Curitiba il y a une chouette balade en train à faire (on raconte tout dans un prochain article qui devrait être publié dans une trentaine de minutes) : pas de capibaras ni d’oiseaux (bizarre, d’ailleurs) mais des paysages de forêt atlantique et de montagne à couper le souffle !
      En attendant, portez-vous bien, surtout toi Martine, ce serait plus pratique que tu récupères ta patte, ça te permettra d’aller voir les crocodiles de plus près !
      Bon rétablissement et bon Costa Rica, la côte caraïbe a l’air superbe !
      Et Georges, pas de natation aux endroits interdits !
      La TST (à Paraty, où donc on a retrouvé le S et le T assez peu portés en ville !)

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