Depuis le 27 janvier, nous sommes à Puerto Iguazu, en Argentine. Le traversée de la frontière en taxi a été rapide et ce fut l’un de nos plus courts voyages puisque nous avons posé nos valises à moins de 8km de notre logement précédent ! Deux raisons : la première, nous souhaitions absolument découvrir la partie argentine des chutes d’Iguazu, réputées être splendides ; la seconde était administrative, il nous fallait quitter le Brésil une dizaine de jours si nous ne voulions pas dépasser l’autorisation de séjour de 90 jours accordée, aucune prolongation n’étant désormais acceptée pour les Français…
Du vendredi 27 janvier au lundi 6 février
Comme je le précisais ci-dessus, passer la frontière a été un jeu d’enfant. En revanche, il nous a été plus difficile de trouver des pesos argentins… Le pays est en effet en crise économique depuis plus d’un an – 95% d’inflation en 2022 – et pour la monnaie, il existe désormais deux cours : l’officiel – qui s’échange à environ 200 pesos pour 1€ ; c’est celui utilisé quand on paye avec notre carte bancaire pour régler les grosses factures comme l’hébergement – et le blue peso, bien plus intéressant puisque l’on récupère 370 pesos pour 1€, ceci tout à fait légalement dans les officines de change. Bien sûr, pour obtenir ces blue pesos, il faut avoir des liquidités – euros, dollars ou reais brésiliens ! Ensuite faut-il encore que les bureaux de change aient suffisamment de pesos pour nous approvisionner – le premier jour, nous n’avons réussi à récupérer que l’équivalent de 40€ car il n’y avait pas suffisamment de billets argentins disponibles !
Autre bémol, la météo : alors que côté brésilien, nous avions souffert d’une chaleur accablante similaire à une canicule en France, dès notre arrivée en Argentine, le temps a basculé dans une ambiance tropicale, avec des pluies très fortes et un taux d’humidité de 100%. Pas évident pour effectuer les visites, nous avons donc jonglé avec ces aléas climatiques pour programmer nos sorties !
Les chutes d’Iguazu côté argentin : la grosse déception !
Comme tous les guides et blogs de voyages s’accordaient à dire que la visite côté argentin était bien plus spectaculaire que celle côté brésilien, nous nous attendions à découvrir un paysage époustouflant qui, d’un revers de main, aurait balayé notre coup de cœur de la semaine passée… (voir l’article Sublimes chutes d’Iguaçu, côté Brésil !)
Fidèles à nos habitudes, à 7h nous embarquons dans le premier bus en partance pour les chutes – après une petite grimpette de 500m pour rejoindre l’arrêt depuis notre studio, une mise en jambe bienvenue pour bien démarrer la journée ! Quarante minutes plus tard, nous sommes quasiment les premiers à patienter aux guichets – nous sommes néanmoins devancés par un couple de jeunes Français en voyage au long cours, avec qui nous discutons un bon moment. A 8h, les portes du parc ouvrent, et nous filons directement vers le sentier inférieur, via le sentier verde. D’un bon pas, nous marchons un long moment et enchainons de nombreux escaliers avant de parvenir à un premier belvédère… fermé ! Nous nous passerons donc de la chute Alar Nunez, et nous nous consolons avec le Salto Lanusse toute proche.


Toujours seuls, nous poursuivons jusqu’à un autre promontoire qui fait face à l’ile Saint Martin. Au loin, on aperçoit la passerelle installée côté brésilien, sur laquelle nous avions pris une belle douche la semaine dernière !



Malheureusement, après encore quelques dizaines de mètres, nous nous heurtons à une grille : l’accès à l’intégralité du sentier inférieur est fermé – après avoir interrogé un garde, nous apprenons que cette boucle est impossible à réaliser depuis déjà plusieurs années ! Mais pourquoi n’y a-t-il aucune information à l’entrée du parc ? Un peu dépités, nous rebroussons chemin – et hop, on avale au pas de course une belle volée de marches pour rejoindre le sentier supérieur…

Là, de nombreux groupes investissent le chemin, les dépasser n’est pas facile. On évolue lentement, on joue un peu des coudes pour se frayer un passage mais… rien à faire, nous sommes vraiment déçus par les vues qui s’offrent à nos yeux !

Certes, pour qui n’a jamais admiré les chutes d’Iguazu, le paysage demeure splendide et unique. Mais pour nous qui avons eu la chance de les découvrir dans leur partie brésilienne, nous trouvons que le sentier supérieur argentin n’offre que de lointaines vues sur les cascades…





Néanmoins, il est intéressant de voir la partie amont des cataractes, dont la rivière Iguazu est à cet endroit large de près de 1500m.





La passerelle s’enfonce ensuite dans la forêt, pour nous c’est peut-être la partie la plus agréable de la balade. Rapidement, nous croisons une adorable famille de Sapajous noirs. Dans les branches, nous apercevons aussi le grand bec orangé d’un Toucan toco, mais manque de chance il s’envole avant que Gérard n’ait pu le capturer dans son objectif – Georges, ce n’est que partie remise, la compétition continue !





A 10h30, un peu interloqués, nous nous apercevons que nous venons de boucler les deux principaux circuits du parc. Un peu rapide, la visite ! Il faut dire qu’avec un sentier en partie fermé, et l’autre parcouru au pas de course pour échapper à la foule, il n’y avait pas matière à passer plus de temps.
Même si le circuit de la Gorge du Diable est fermé – et oui, un de plus ! – à cause des inondations qui ont dévasté les passerelles du cheminement fin 2022, nous prenons tout de même le petit train qui mène à la station Garganta. L’arrêt d’une dizaine de minutes nous permet de voir un beau Geai acahé et quelques coatis peu craintifs !





Toujours à bord du train, nous rejoignons la station centrale, et de là, nous attaquons le sentier Macuco, un aller-retour de 7km réputé riche en faune. Bon, là encore, petite déception puisque nous ne croisons qu’une multitude de papillons, quelques oiseaux – dont un Geai acahé avec une cigale dans le bec et un Batara othello – et un Tégu noir et blanc – une espèce de saurien. Normal, à 11h du matin, il fait très chaud, et les animaux font comme nous : ils traquent l’ombre et s’y terrent !











Malgré la chaleur, nous marchons tout de même jusqu’à la cascade Arrechea que l’on atteint après avoir dévalé de nombreuses marches – la remontée est ensuite un poil raide !



Finalement, à 13h30 nous sommes de retour à l’entrée du parc, un peu déçus de nos observations de la matinée. Alors que nous avions prévu deux journées de balade, nous quittons les lieux bien plus tôt que prévu – avec néanmoins 12km dans les pattes – convaincus désormais que cette partie argentine des chutes aurait pu être fantastique si tous les sentiers avaient été ouverts !
Güirá Oga, un refuge pour animaux blessés…
A quelques kilomètres du centre de Puerto Iguazu, nous visitons le centre Güirá Oga qui accueille des oiseaux et des animaux blessés, orphelins ou confisqués lors de saisies pour cause de mauvais traitements ou de trafic illégal. Nous embarquons d’abord dans une sorte de bétaillère qui nous mène au cœur de la forêt…


Puis la balade se poursuit à pied pendant plus d’une heure, avec un garde du centre. Nous commençons par découvrir les oiseaux – principalement des aras, des toucans, des amazones et des chouettes. L’objectif de Güirá Oga est de récupérer et sauvegarder les espèces en voie de disparition de la forêt du Parana.







Fondé en 1997 par Jorge Anfuso et Silvia Elsegood, deux naturalistes, le centre accueille aussi d’autres animaux comme le puma, l’ocelot, le jaguarondi, les singes ou encore la loutre et le cerf des pampas.








Une belle initiative qui permet de sauver des animaux – malheureusement sans espoir de retour à la liberté pour les mammifères et orphelins – et qui offre au visiteur la possibilité de découvrir cette faune impossible à débusquer en pleine nature !
Les sculptures en bois du Museo Imágenes de la Selva
Installé juste en face du centre Güirá Ogan, le Museo Imágenes de la Selva est un musée de poche qui expose quelques-unes des plus belles sculptures réalisées par Rodolfo Teófilo Allou, dentiste de son état, mais artiste autodidacte et passionné…





Au cœur de la communauté guarani Jasy Pora
Cette fois, c’est en taxi que nous rejoignons la communauté guarani Jasy Pora, car nous ne sommes pas du tout sûr de son emplacement – bien nous en a pris, car finalement Google map ne la localisait pas au bon endroit !

Nous sommes accueillis par un guide qui va nous faire découvrir le village où habitent environ 300 personnes, dont 100 enfants.



Les Guaranis forment un groupe de populations indigènes des régions amazoniennes du Brésil, d’Argentine, de Bolivie, de l’Uruguay et du Paraguay, représentant environ 80.000 personnes. Avant l’arrivée des colons européens, c’est un peuple semi-nomade qui vit de la chasse, la pêche et la cueillette. Avec l’arrivée des Espagnols, ils sont rapidement employés aux travaux les plus durs, et ce sont les Jésuites, 60 ans plus tard, qui leur permettent d’échapper au servage.





Depuis 2006, le guarani – enseigné dans l’école du village avec l’espagnol – est une des langues officielles du MERCOSUR avec le portugais et l’espagnol. Les conditions de vie actuelles des Guaranis sont très précaires car leurs terres ont souvent été récupérées pour y développer une agriculture intensive ou pour y implanter de grands hôtels comme c’est le cas à Puerto Iguazu.



Après un bon tour du village où nous croisons beaucoup d’enfants – ce sont les grandes vacances – nous partons dans la forêt avec le guide pour une rando qui doit nous mener au bord de la rivière Iguazu. La première partie est vraiment facile, en légère descente. Puis d’un coup, les choses se corsent, le sentier devient très pentu – voire même par moment inexistant ! Il nous faut donc nous accrocher aux branches et aux racines pour ne pas glisser, tout en tentant d’oublier la chaleur humide dans laquelle nous évoluons…












Après deux heures de marche – pour à peine 4km parcourus – c’est intégralement trempés de sueur que nous regagnons le village. Nous achetons quelques souvenirs réalisés à la main par les Guaranis – c’est un de leurs principaux revenus – puis rentrons rapidement chez nous en taxi : une douche s’impose !




Un petit tour vers le site des Trois Frontières, à Puerto Iguazu
Passage quasiment obligé pour tout visiteur, le Hito Tres Fronteras est le point où confluent la rivière Iguazu et le fleuve Paraná pour former une triple frontière naturelle entre l’Argentine, le Brésil et le Paraguay. Le coup d’œil est rapide car… il n’y a pas grand-chose à voir !





Dans l’ensemble, nous n’avons pas spécialement été conquis par cette petite ville à l’architecture assez anarchique, mais nous avons trouvé agréable le quartier un peu excentré où se situait notre logement. Ce serait à refaire, je choisirais un hôtel près de la gare routière qui constitue le cœur animé de Puerto Iguazu !

Pierres semi-précieuses et géodes d’améthystes à la Mine de Wanda
Située à une quarantaine de kilomètres de Puerto Iguazu, la mine de Wanda vaut le coup d’œil car elle ouvre ses galeries au public : une occasion assez unique de découvrir une mine de pierre semi-précieuses encore en activité ! Pour y parvenir, nous avons opté pour un tour guidé à la journée qui, plus tard, nous emmènera aussi visiter les ruines des Missions Jésuites à San Ignacio.




Fondé en 1934 par un groupe de pionniers majoritairement polonais, la vocation du village de Wanda est à l’origine agricole – on y cultive principalement le yerba maté, une plante utilisée pour produire le maté, LA boisson favorite des Argentins ! Ce n’est que plus tard que le filon rocheux fut découvert, complètement par hasard, par une femme qui s’était blessée la main avec une pierre en lavant son linge dans la rivière. Dès années après, ses fils explorèrent le terrain et eurent ainsi confirmation qu’ils se trouvaient bien sur une coulée de lave dont le basalte camouflait de multiples géodes de cristaux. Officialisant sa découverte, la mine fut enregistrée sous le nom de Selva Irupé, en 1976.





Au premier regard, ce qui surprend le plus, c’est la couleur rouge de la terre. Le phénomène s’explique par le fait que le basalte de Wanda contient 93% d’oxyde de fer. Le sous-sol, vieux de plus de 150 millions d’années, est formé de couches de lave basaltique dans lesquelles se sont parfois créés des bulles d’air remplies de gaz, qui ont ensuite donné naissance au quartz, le matériau dont sont faites les pierres extraites de cette mine.








A la sortie de cette visite guidée de plus d’une heure, nous ne résistons pas à un petit tour à la boutique où, outre les nombreuses géodes et pierres en tous genres proposées – pas de photos autorisées, dommage – un beau stand de maté rappelle la vocation agricole première de Wanda !



Plongée dans le passé, dans les ruines des missions Jésuites de San Ignacio
Avec le minibus du tour, on poursuit notre descente vers le sud, et après deux heures de route, nous arrivons à San Ignacio. Avant la visite des ruines, nous sommes d’abord déposés dans un resto où nous comprenons vite que celui-ci accueille principalement des groupes. Néanmoins, si la déco est absolument déprimante – néons blancs et murs verdâtres – la cuisine est bonne ! L’entrée dans les ruines jésuites étant juste en face, nous attaquons rapidement avec la visite du petit musée.


Puis nous pénétrons sur le site et découvrons ce qu’il reste de cette réduction, terme employé pour désigner une mission catholique construite et gérée par des missionnaires, en particulier des membres de la Compagnie de Jésus – donc les Jésuites – en Amérique latine entre le début du XVIe siècle et le milieu du XVIIIe siècle.




Leur mission était de regrouper les populations indigènes – comme les Guaranis – pour mieux les intégrer au système politico-économique et les protéger des razzias de chasseurs d’esclaves. En réalité, le but était aussi – et surtout – de les évangéliser, de gré ou de force, et de leur inculquer le mode de vie européen, en les faisant passer d’un mode de vie tribal à l’état sauvage à un mode de vie sédentaire dans un village.

Alors que plusieurs réductions avaient été fondées dès 1554 dans la région, la plupart d’entre elles furent détruites par les bandeirantes portugais – des aventuriers à la recherche de richesses minières ou d’indigènes à réduire en esclavage. En 1696, une nouvelle mission voit le jour à San Ignacio. Rapidement celle-ci compte environ 3.000 habitants, et développe une activité culturelle et artisanale importante dont la production est diffusée par le rio Paraná tout proche.


Expulsés des territoires espagnols en 1767, les Jésuites sont contraints de quitter les missions l’année suivante. San Ignacio survit quelques dizaines d’années, puis est détruite par l’armée portugaise en 1817 et disparaît.

Tombées dans l’oubli et envahies par la végétation tropicale, les ruines de San Ignacio sont redécouvertes en 1897 mais les premiers travaux de restauration ne débutent que dans les années 1940.

Même s’il reste aujourd’hui peu d’édifices debout, on imagine aisément la vie de l’époque avec la place publique principale bordée de l’église, et sur trois côtés, d’habitations indigènes.



Pour la mission, l’église était vraiment grande puisqu’elle mesurait 74 mètres de long sur 24 mètres de large ; les murs étaient construits en pierre de sable locale rouge, assemblée sur deux mètres d’épaisseur, ce qui a permis à l’édifice de survivre à deux siècles d’abandon.


Même sous la grisaille, le site a un charme fou !



On flâne un bon moment sur le site – en compagnie d’un bel ibis mandore – avant d’être rattrapés par quelques gouttes de pluie…



Comme notre groupe tarde à rejoindre le minibus, on en profite pour découvrir l’artisanat guarani dans un marché local. Si le yerba maté est encore sur tous les étals, nous on préfère craquer pour de petites flutes / appeaux qui imitent à merveille les chants d’oiseaux !

Cette grosse semaine argentine s’achève ainsi, demain nous repasserons la frontière brésilienne pour emprunter un bus de nuit qui nous conduira à Florianopolis, sur la côte atlantique… Et hop, de nouveaux paysages et de nouvelles découvertes en perspective !
- INFOS PRATIQUES
- Passage de la frontière Brésil / Argentine : il est facile de passer la frontière en bus, mais prévoir de descendre à chaque poste frontière avec les bagages et de reprendre le bus suivant. Pas souci de facilité, nous avons préféré emprunter un taxi pour parcourir ces 8km, forfait de R$150, soit environ 26€. Pour le retour, nous ferons la même chose, forfait ARG 8.000, soit environ 40€ au cours officiel ou 22€ avec des blue pesos.
- Obtenir des pesos argentins : le pays étant en pleine crise économique, il existe deux cours en vigueur, le cours officiel (environ 200 pesos pour 1€) et le cours du blue peso (environ 370 pesos pour 1€). Pour bénéficier du blue peso, il faut changer des liquidités (euros, dollars, reais brésiliens) dans les officines de change. Sans liquidité, il faut ouvrir un compte chez Western Union et retirer l’argent dans leurs agences (pas testé). Pour ceux qui souhaitent payer en CB (on peut parfois ne pas avoir le choix car les officines de change manquent parfois de pesos) au cours officiel, il semble que seule la Mastercard soit acceptée dans la pays (et pas la Visa).
- ATTENTION : tous nos prix sont indicatifs, car ils changent tous les mois du fait de la forte inflation ! Les tarifs mentionnés correspondent au début du mois de février 2023.
- Hébergement : comme nous avons changé nos plans au dernier moment, nous avons eu deux logements différents.
- Palo Rosa Lodge, à 15/20mn à pied du centre, hôtel un peu vieillissant noyé dans la verdure, très bon accueil, restaurant, piscine, wifi correct. Grande chambre avec salle de bain privée, environ 45€ la nuit (cours officiel car nous n’avions pas assez de cash et avons payé avec la CB), petit-déjeuner inclus, résa via Booking.
- Ámbar House Iguazú, un peu excentré mais proche de commerces, accueil très sympathique, petite piscine, wifi correct, studio bien équipé, environ 32€ la nuit, résa via Airbnb (pas sûr que le studio proposé par Airbnb soit le même que ceux proposés sur le site web).
- A voir / A faire à Puerto Iguazu et dans les environs :
- Área Cataratas | Parque Nacional Iguazú, 8h-17h, ARG 5.500 soit 27€ au cours officiel ou 15€ avec le cours du blue pesos. Accès facile en bus (ARG 600) depuis le centre-ville (et même depuis Foz do Iguazu), nous recommandons le bus de 7h qui permet d’être les premiers au guichet ! Si on veut revenir le lendemain, faire tamponner son billet AVANT de sortir pour obtenir une réduction de 50%. On conseille d’emprunter le chemin vert pour se rendre au départ des deux circuits (cela évite d’attendre le train). Vérifier avant l’ouverture des sentiers ! Cheminements faciles et accessibles à tous (fauteuils roulants, se renseigner car il y a parfois des marches). Train pour accéder aux principaux secteurs du parc (gratuit). Sentier Macuco, 7km AR, prévoir eau et chapeau. Pour info, dans tout le parc, nous avons marché 12km.
- Guira Oga, 9h-18h (dernière entrée 16h30), ARS 3000, départ des visites guidées toutes les 40mn, durée 1h30 (accès en benne tracteur + petite marche dans la jungle), c’est un refuge d’animaux, pas un zoo ! Attention, on ne peut pas réserver son créneau horaire, donc arriver tôt !
- Museo Imágenes de la Selva, 9h-12h & 13h-17h, entrée libre, se situe juste en face de Guira Oga.
- Découverte de la communauté guarani Jasy Pora et randonnée avec un guide, y aller en taxi car un peu loin de tout (ARG 1000), prévoir deux à trois heures de visite pour le forfait avec la rando jusqu’à la rivière (4km AR, très difficile par moment, chaussures de marche et eau indispensables), ARG 7000 pour deux (ARG 4000 pour deux, pour la visite simple d’une heure de la communauté).
- Excursion à la journée Mine de Wanda + ruines de la mission jésuite à San Ignacio, départ 7h30, retour 20h, ARG 3000 par personne, entrées et repas non inclus. Prévoir ARG 1000 pour la mine et ARG 1500 pour les ruines. Une journée un peu longue, d’autant qu’au retour, on nous arrête une heure dans une coopérative de maté… Néanmoins, on ne regrette pas cette excursion difficile à réaliser dans la journée par ses propres moyens.
Bonjour la (de nouveau) TST,
Dommage que vous ayez été déçus par le côté argentin des chutes d’Iguazu. Mais d’un autre côté, depuis la denière coupe du monde, on est souvent déçu par les argentins !
N’ayant vu que ce côté des chutes, elles nous avaient impressionées, mais il est vrai qu’il y avait déjà des sentiers fermés à l’époque (peut-être moins ?)
On voit que Gérard s’équipe en appeaux pour attirer les oiseaux. N’oublie pas d’acheter l’appeau toucan !
Le geai acahé est vraiment magnifique, bravo !!!
Bises,
La team Topette !
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Hello les Nicaraguayens (à moins que vous ne soyez subitement devenus Costaricains…),
On a vu sur Instagram votre dernière balade de folie jusqu’au Cristo de la Misericordia, ça faisait un bon petit dénivelé par une belle chaleur tout ça ! On s’est donc demandé si vous aviez entrepris un pèlerinage expiratoire (de quoi, je pose la question ?!?) et surtout, la grande question : êtes-vous montés à genoux (sinon, ça compte pas, faudra recommencer !) ?
Nous aussi on a fait une balade aujourd’hui, moins pentue mais assez longue (8km), en bord de lac, avec des rochers bien glissants…
Bises,
La TST
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