Lundi 20 mai
Après une dernière matinée passée avec Gaby et Evrard, on quitte Astoria en taxi pour l’aéroport JFK en moins de 45mn grâce à la conduite très sportive – voire même nerveuse – de notre chauffeur ! Comme d’habitude, on a un peu d’avance… On patiente donc quatre heures avant l’embarquement prévu à 19h40. Sans retard, on décolle à 20h30…
Mardi 21 mai
Cinq heures plus tard, après un vol sans histoire ni turbulences, on atterrit à Keflavík, l’aéroport international de Reykjavik. Bienvenue en Islande ! Décalage horaire oblige, il est 6h du matin. Pas facile à encaisser, car pour nous qui sommes toujours à l’heure de New York, il n’est que 2h… On récupère les bagages, et on se confronte pour la première fois à la gastronomie islandaise : saucisse / purée en guise de petit-déjeuner. Oui, ça surprend un peu ! D’autant que la purée sort d’une sorte de robinet qui me rappelle certaines scènes de «l’aile ou la cuisse». Et en matière de bouffe, quand une telle fiction rejoint la réalité, c’est rarement goûteux ! Le ventre plein, on récupère la voiture louée pour quatre jours et sans attendre, on prend la route du Blue Lagoon.

Les champs de lave que l’on traverse sont impressionnants de désolation… Il n’y a quasiment aucun arbre, et seule une épaisse mousse – parfois agrémentée de petites fleurs – recouvre les pierres.


Rapidement, on parvient au Blue Lagoon : la particularité de cette station thermale est la création d’un lac totalement artificiel de plus de 200 mètres de longueur dans une zone volcanique, au milieu des champs de lave et de lichen alimenté par l’eau de la centrale géothermique de Svartsengi. L’eau riche en silice ressort de la centrale entre 30°C et 39°C, une température idéale pour faire trempette. Néanmoins, on se contente d’un tour vers les extérieurs, car l’entrée coûte très cher et, vu notre fatigue, on risque de ne pas en profiter. En plus, l’endroit est excessivement touristique et on n’a peu envie de subir un bain de foule…







On reprend la voiture et, depuis Grindavik, on roule en bord de mer. En chemin, on croise un golf dont les fairways sont parfois parsemés de lave. On va jusqu’à un joli phare où non loin, une source chaude d’où jaillit de l’eau à 100°C, eau immédiatement récupérée par une centrale géothermique. Les paysages varient peu mais nous étonnent car on a rarement l’habitude d’évoluer dans un tel environnement volcanique !




Vers 9h, on rebrousse chemin car on doit récupérer notre logement Airbnb à 10h. On s’installe rapidement dans notre chambre, aménagée dans un garage. C’est plutôt spartiate – il n’y a ni douche ni eau chaude ! – mais ça fera l’affaire pour quatre nuits. Après un repos de deux heures, on va en voiture au centre de Reykjavik pour récupérer les City Cards que nous utiliserons jeudi et vendredi. Le lac qui fait face à la mairie est bordé de mignonnes petites maisons ; en revanche, dès que l’on s’éloigne de l’hypercentre, l’habitat est quelconque – et même vraiment pas beau – car majoritairement fait de tôles et de béton.

On ne s’attarde pas plus dans la capitale – on y reviendra dans quelques jours – et on fait un stop dans un supermarché Bonus, une enseigne connue pour ses petits prix. Faire les courses nous demande un peu d’énergie, car on a l’embarras mais… peu de choix ! Notre panier étant rempli, on retourne déjeuner dans notre chambre : salade de pommes de terre et rollmops sucrés, pas terrible, mais nourrissant.
Comme on n’est pas fatigués – un peu tout de même, mais on ne va pas se coucher comme les poules ! – on poursuit notre exploration des environs, et cette fois on va jusqu’à une presqu’ile située à quelques kilomètres de notre logement. On découvre ainsi un ancien village de pêcheurs transformé en hôtel de charme, posé le long d’une longue plage de sable noir. Les oiseaux – canards, huitriers, goélands – sont nombreux, mais on n’aperçoit ni phoque ni baleine !







A 17h30, on est de retour dans notre Airbnb, bien crevés tout de même par ces deux jours presque sans sommeil. Demain, la météo s’annonce belle : c’est parfait car nous avons prévu de découvrir les grandioses paysages du Cercle d’Or…
INFOS PRATIQUES
- Location de voiture à l’aéroport de Keyflavik, agence Procar, ouverte 24/24. Shuttle depuis le terminal d’arrivée (le chauffeur nous attendait avec une pancarte). Faute de temps sur l’ile, on a choisi un véhicule classique, non 4×4, 140€ les 4 jours, assurance incluse. Résa deux mois à l’avance via Expedia. Bien prendre des photos du véhicule avant le départ pour éviter tout litige ultérieur.
- Hébergement Airbnb, situé à Garðabær, à 9km de Reykjavík. Voiture conseillée (même s’il y a un arrêt de bus non loin). Chambre installée dans un garage, toilettes et lavabo, frigo, possibilité de cuisiner, wifi. Attention, il n’y a ni douche, ni eau chaude (mais les piscines thermales, et donc les douches, sont nombreuses dans le pays !). Correct pour quelques nuits. 47€ la nuit.
Une réflexion au sujet de « Premières impressions d’Islande, sur fond de soleil voilé… »