Mardi 18 septembre
Journée pas spécialement drôle consacrée au voyage entre Boston et New York : la météo étant franchement pourrie – grosse pluie, vent… on subit les « restes » de l’ouragan Florence – on arrive à destination avec plus de deux heures de retard. Après 40mn de métro, on parvient enfin à Astoria. Ouf ! Une seule interrogation : verra-t-on un jour New York autrement que sous la pluie ?
Mercredi 19 septembre
Vers 8h, on prend le métro pour Whitehall, situé à l’extrême sud de Manhattan. Depuis Astoria – le quartier où on réside – c’est pratique car le trajet est direct. On file tout de suite acheter les billets pour le ferry qui mène à la Statue de la Liberté et à Ellis Island. Je craignais une longue queue, mais finalement, en quelques minutes, on récupère nos précieux sésames ! On passe les contrôles – comme dans un aéroport – puis on monte à bord : à 9h15, on est en route pour l’île où est posée la célèbre statue.
Du ferry, les vues sur la Skyline de Manhattan sont superbes, surtout que le soleil est revenu. Et coup de chance, il n’y a même pas de brume matinale !



Arrivés sur Liberty Island après 15mn de navigation, on fait rapidement le tour du site. Aujourd’hui, impossible de monter dans la couronne ou le piédestal : il n’y a plus aucun billet disponible. Pas grave, on se console en mitraillant la célèbre vieille dame sous tous les angles !


Pour info, il faut savoir que la statue – nommée La Liberté éclairant le monde – fut construite en France et offerte par le peuple français, en signe d’amitié entre les deux nations, pour célébrer le centenaire de la Déclaration d’indépendance américaine. L’idée émana d’un professeur au collège de France, Édouard de Laboulaye, en 1865. Le projet fut confié, en 1871, au sculpteur français Auguste Bartholdi. Pour le choix du cuivre devant être employé à la construction, l’architecte Eugène Viollet-le-Duc eut l’idée de la technique du repoussé. En 1879, à la mort de Viollet-le-Duc, Bartholdi fit appel à l’ingénieur Gustave Eiffel pour décider de la structure interne de la statue. Ce dernier imagina un pylône métallique supportant les plaques de cuivre martelées et fixées. La statue fut achevée en 1884 mais aux USA, faute de moyen, le socle n’était toujours pas terminé. Pulitzer lança alors une grande souscription nationale et finalement, la statue fut dévoilée au grand jour le 28 octobre 1886 en présence du président des États-Unis, Grover Cleveland.
Côté technique, la carcasse de fer et d’acier de la statue pèse 125 tonnes, et est recouverte de 300 plaques de cuivre ajoutant ainsi 100 tonnes à l’édifice. Sa taille est de 45m, de la base à la torche (qui est plaqué or). Pour la petite histoire, on raconte que Bartholdi s’inspira du corps de sa femme et de la tête de sa mère pour réaliser sa célèbre œuvre ! (source Wikipedia, Visitor Center Liberty Island et Guide Vert)

Vers 10h, on reprend un ferry à destination d’Ellis Island, située à quelques encablures de Liberty Island.

C’est ici que, dans la première partie du XXe siècle, se situait l’entrée principale des immigrants qui arrivaient aux États-Unis. Les services d’immigration y ont fonctionné du 1er janvier 1892 jusqu’au 12 novembre 1954. En tout, près de 12 millions de personnes traversèrent le grand hall pour procéder aux formalités et être enfin admis sur le territoire américain. Après une à deux semaines de traversée de l’Atlantique pénible, où les passagers étaient entassés dans des salles de communes de 3ème classe, les nouveaux arrivants voyaient ici, à Ellis Island, leur rêve de liberté et de prospérité se réaliser. 1907 fut l’année la plus active à Ellis Island avec l’arrivée de 1 004 756 immigrants. Le 17 avril de cette année-là vit l’arrivée de 11 747 immigrants : on a peine à imaginer qu’autant de personnes puissent s’agglutiner dans le hall… (source Wikipédia et Musée Ellis Island)





Après presque 4h passées à découvrir les diverses expositions du site, on déjeune rapidement – un hamburger et un cookie qui ne resteront pas dans les annales de la gastronomie américaine !
On fait un tour dans les jardins du bâtiment où un monument circulaire affiche 600.000 noms de migrants… Impressionnant !


Après un dernier parcours en ferry – là encore, on se régale des vues sur la Skyline ! – on rejoint Battery Park vers 15h.


Une petite heure de métro et dix minutes de marche plus tard, on est de retour à Astoria, chez Gaby !
INFOS PRATIQUES
- Statue de la Liberté & Ellis Island (musée de l’immigration), audioguide en français gratuit en arrivant sur les îles. Accès par ferry au départ de Battery Park, 8h30-15h30, 18.50$. Bateaux toutes les 30/45mn.
- Infos : Office de Tourisme de New York
- Bon à savoir : le New York Pass propose plus de 100 attractions et visites guidées gratuites aux détenteurs de la carte. C’est sûrement l’offre la plus complète pour ceux qui veulent beaucoup visiter. Disponible en ligne ou à l’Office de Tourisme. A titre d’exemple : 199$ les 3 jours ou 319$ les 10 jours. Si on souhaite faire moins de visites, d’autres pass proposent des forfaits pour 5 ou 7 attractions (en vente également à l’OT).
- Se déplacer à New York : le métro relie facilement les différents quartiers de la ville. Le Pay-Per-Ride MetroCard, en vente dans les stations de métro ou dans les automates – 1$ la carte avec une recharge minimum de 5.50$ et maximum de 80$. Quand on effectue des recharges de plus 5.50$, on obtient un rabais de 5%, ce qui signifie que pour 20$, on a 21$ de crédit. Le billet individuel est à 2.75$, transferts autorisés et inclus. On peut aussi opter pour un pass 7 jours à 32$, valable 7 jours à compter de la 1ère utilisation. Possibilité également d’utiliser les ferries qui relient Brooklyn à Astoria (dans Queens), 2.75$ le trajet avec correspondance autorisée.
- Arriver / partir de New York en bus : depuis / vers Boston, la compagnie Megabus propose de plusieurs connections par jour. Trajet en 4h15, tarif moyen de 15$ avec parfois de grosses promotions à 1€ le parcours !
Coucou les amis bourlingueurs, tres beau reportage sur ellis island la statue de la liberté et l’histoire de l’immigration, continuez à nous enchanter, toutes nos amitiés
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Merci, on espère que tout va bien pour toi et Irène ! Bises
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