Brasilia, une surprenante capitale à l’architecture novatrice…

Du samedi 8 au jeudi 13 mars

Samedi matin, après 18h de bus depuis Campo Grande, c’est un peu fourbus que nous débarquons à la gare routière de Brasilia, capitale fédérale du Brésil. Durant notre premier trajet en taxi jusqu’à l’hôtel, le gigantesque plan d’urbanisme de la ville se dévoile peu à peu avec ses larges avenues et ses bâtiments à l’architecture typique des années soixante… On ne peut qu’être impressionnés par cette première vision ! Nous déposons nos bagages et filons déjeuner dans un des rares restaurants du secteur – le Sal e Brasa – qui s’avère être un buffet de très grande qualité. Une fois rassasiés, nous sommes prêts à arpenter cette ville absolument pas conçue pour les piétons !

  • Bus Campo Grande => Brasilia, cie Eucatur / Total (mais trajet assuré par bus Motta aux amortisseurs fatigués !), deux départs quotidiens, durée 18h, 72€ en fauteuil leito (indispensable pour un si long voyage). Plusieurs arrêts durant le voyage. La gare routière de Brasilia est assez excentrée, taxi pour l’hôtel, R$70.
  • Hotel El Pilar, ancien établissement sur 2 niveaux, situé au cœur du quartier « historique » des hôtels, non loin de la Tour de la Télévision. Restaurants dans le Brasilia Shopping, le plus difficile est de trouver un supermarché (on en a trouvé un à 2km !). Chambre assez petite et simple mais confortable, avec salle de bain, clim, mini-bar et balcon. 40€ la nuit avec le petit-déjeuner. Résa via Booking.
  • Restaurant Sal e Brasa, un des rares restaurants proche des hôtels « historiques », excellent buffet, R$150 par personne, très cher pour le pays mais prix justifié pour la qualité et le service.
Brasilia Vue depuis l’Eixo monumental, immense avenue de 2 x 6 voies (!) située non loin de notre hôtel – Ci-dessous, quartiers des anciens hôtels et bâtiment très récent de la Police Fédérale.


Génèse d’une utopie…

Nous voilà donc au cœur de Brasilia, cette ville édifiée sous l’impulsion du président Juscelino Kubitschek. Le projet de création d’une nouvelle capitale à l’intérieur des terres a alors pour but de mieux répartir les richesses et la population, largement concentrées sur les côtes, et de mettre fin à la rivalité entre Rio de Janeiro, capitale politique et culturelle, et São Paulo, capitale économique. Le projet est dirigé par les architectes Oscar Niemeyer et Lúcio Costa – auteur du plan pilote – disciples du Corbusier. La construction débute en 1956, et 1000 jours plus tard, la capitale est inaugurée le 21 avril 1960. L’idée de base du Plano piloto – le plan pilote – était de créer un véritable cœur urbain, commercial, administratif et politique susceptible d’accueillir 500.000 habitants tout en développant plusieurs cités satellites ; finalement, le projet initial ne sera pas suivi dans son intégralité, et actuellement la ville est moins peuplée que prévue alors que les villes alentours, à l’urbanisme souvent anarchique, abritent la grande majorité de la population. Néanmoins, Brasilia et son agglomération demeurent la 3e entité urbaine la plus peuplée du Brésil en 2021, après São Paulo et Rio de Janeiro.

Brasilia – Vue depuis la plateforme d’observation de la Tour de la Télévision qui dévoile l’immensité et même la démesure de ville…

La Tour de la Télévision, un belvédère parfait !

Pour nous, la première épreuve pour rejoindre la Tour de la Télévision consiste à trouver un passage piéton pour franchir les six voies de l’Eixo monumental ! Brasilia n’est décidément pas une ville pour les marcheurs, d’ailleurs on ne croise quasiment personne à pied… Après quelques frayeurs – pour moi – nous arrivons enfin à la tour ; haute de 224m, elle s’élève au sommet d’une esplanade située sur l’Axe monumental – exactement au centre de la ville – et depuis 1965, on peut accéder à sa plate-forme panoramique, pour un coup d’œil circulaire parfait sur Brasilia ! En bas, on apprécie les jardins Burle Marx et leurs superbes fontaines bien rafraichissantes…

  • Tour de la Télévision, 9h-17h45, fermé le lundi, accès libre, obligation de présenter un document d’identité (passeport).
Brasilia – Secteur de la Tour de la Télévision, jardin Burle Marx

Brasilia – Secteur de la Tour de la Télévision, jardin Burle Marx

Brasilia – Vue depuis la plateforme d’observation de la Tour de la Télévision, vue sur les petites boutiques du marché artisanal

Brasilia – Vue depuis la plateforme d’observation de la Tour de la Télévision

Brasilia – Vue depuis la plateforme d’observation de la Tour de la Télévision sur les fontaines du jardin Burle Marx


Brasilia – Secteur de la Tour de la Télévision (avec vue sur celle-ci), jardin Burle Marx

Brasilia – Secteur de la Tour de la Télévision, jardin Burle Marx

Brasilia – Secteur de la Tour de la Télévision, jardin Burle Marx, animation capoiera pour la journée de la Femme, le 8 mars

Le rêve de Don Bosco…

Malgré la chaleur accablante, nous poursuivons notre balade sur l’avenue perpendiculaire qui part vers le sud-ouest, l’objectif étant de rejoindre le sanctuaire São João Bosco. Réalisé par l’architecte Carlos Alberto Naves, le monument est célèbre pour ses vitraux – en réalité des carreaux principalement colorés aux douze nuances de bleu – et est même considéré comme l’une des sept merveilles du patrimoine culturel de Brasilia. Sa conception rend hommage à Giovanni Melchior Bosco, prêtre italien plus connu sous le nom de São João Bosco qui, en 1883, aurait rêvé de la future Brasilia alors même qu’il n’était jamais venu sur le continent américain. Un songe devenu réalité un siècle plus tard… et qui valut à son instigateur le titre de Saint Patron de la ville. Ce sera notre dernière visite de la journée, la fatigue accumulée depuis hier se faisant sentir. Après quelques courses – par chance, un supermarché se trouve juste devant le sanctuaire, mieux vaut en profiter car ils se font rares au centre – nous retournons à l’hôtel en taxi.

  • Santuário São João Bosco, 7h-20h, entrée libre
Brasilia – Sanctuaire Don Bosco


Brasilia – Sanctuaire Don Bosco

Brasilia – Sanctuaire Don Bosco

Brasilia – Sanctuaire Don Bosco

Monumentale Avenue !

Dimanche matin, bien reposés, nous reprenons notre découverte de la ville, toujours à pied, défiant ainsi toutes les embuches liées à la traversée de la gigantesque avenue, la plus large au monde ! Comme souvent au Brésil, on est aussi confronté à la misère humaine quand on passe à côté de personnes qui dorment à même le sol…

Brasilia – Eixo Monumental, principale artère de la ville, la plus large au monde (250m)


Brasilia – Eixo Monumental, à droite, la Bibliothèque nationale

Brasilia – Eixo Monumental, au premier plan, la Bibliothèque nationale

Nous passons d’abord devant le Museu Nacional Honestino Guimarães, malheureusement fermé pour maintenance. Conçu par Oscar Niemeyer, le bâtiment a été inauguré par l’architecte, le 15 décembre 2006, jour de son 99ème anniversaire. Le musée a été nommé en mémoire d’Honestino Guimarães, un étudiant du cours de géologie de l’Université de Brasilia qui est devenu un leader important du mouvement étudiant pendant la dictature. Après avoir été arrêté à plusieurs reprises, il est devenu une personne politique disparue le 10 octobre 1973.

  • Museu nacional Honestino Guimarães da Republica, 9h-18h30, fermé le lundi, entrée libre ; fermé pour maintenance lors de notre passage, il vaut surtout le coup d’œil pour son architecture intérieure et extérieure, d’après les guides, expos de qualité inégale.
Brasilia – Eixo Monumental, Museu nacional Honestino Guimarães

Brasilia – Eixo Monumental, Museu nacional Honestino Guimarães

Nous arrivons ensuite devant la Cathédrale métropolitaine Notre-Dame-de-l’Apparition de Brasilia… enfin du monde ! Alors que jusqu’à présent nous étions quasiment seul à arpenter l’avenue – sensation particulière, un peu anxiogène pour moi tout ce vide – nous croisons maintenant des centaines de personnes venues, en groupe pour la plupart, assister à la messe dominicale. Œuvre d’Oscar Niemeyer et de l’ingénieur Joaquim Cardozo, spécialiste des structures en béton, son architecture originale ne laisse pas indifférent. Haute de 40m, elle peut accueillir 4000 fidèles ; ce qui nous a interloqués – et surpris – c’est l’unique petit couloir de sortie qui, en cas de bousculade, peut se révéler fatal… A l’extérieur, outre les quelques marchands du temple habituels, plusieurs stands vendant des fleurs séchées apportent une touche de couleur bienvenue dans cet univers très blanc !  

  • Catedral Metropolitana Nossa Senhora Aparecida, 8h-16h45, fermée le lundi, entrée libre
Brasilia – Cathédrale, clocher très orginal !


Brasilia – Cathédrale

Brasilia – Petit marché aux fleurs séchées devant la cathédrale



Comme il fait beau et que la chaleur est encore supportable, nous décidons de poursuivre jusqu’à la Praça dos Três Poderes – la Place des Trois Pouvoirs. En plus, sur ce côté de l’avenue, le droit, l’allée piétonne est bien ombragée par de nombreux arbres, ce qui n’est pas le cas partout. Nous prenons donc le temps d’observer l’architecture un peu vieillissante des différents ministères qui se succèdent avant de rejoindre le beau Palácio Itamaraty qui abrite le siège du ministère des relations extérieures. Là encore, il s’agit d’une réalisation d’Oscar Niemeyer et de l’ingénieur Joaquim Cardozo, commencée en 1960 et inaugurée dix ans plus tard.

Brasilia – Eixo Monumental, bâtiments ministériels

Brasilia – Eixo Monumental, bâtiment ministériel

Brasilia – Eixo Monumental, Palácio Itamaraty

Au cœur des trois pouvoirs…

Nous arrivons enfin devant les doubles tours du Congresso Nacional, impressionnantes et magistrales, une des œuvres principales de Niemeyer. Elles abritent le parlement bicaméral du Brésil, composé du Sénat fédéral, la chambre haute, et de la Chambre des députés, la chambre basse. En janvier 2023, alors que nous avions prévu de visiter la capitale, c’est ici que des émeutiers – partisans de Bolsonaro – avaient envahi et saccagé le lieux…

Brasilia – Congrès national

Brasilia – Congrès national

En face, nous jetons un œil au Palácio da Justiça, et un peu plus loin, au palais du Planalto, siège officiel et le lieu de travail du président de la République, deux bâtiments également conçus par Oscar Niemeyer et Joaquim Cardozo – ces édifices ont également été dévastés lors des émeutes de janvier 2023.

Brasilia – Palais de Justice ; ci-dessous, détails du Palais du Planalto


Brasilia – Palais du Planalto, siège officiel de la présidence de la République

Brasilia – Praça dos Três Poderes

Nous achevons cette balade de près de 7km – sans avoir croisé quiconque à l’exception du secteur de la cathédrale – au Bosque dos Constituintes, un espace vert contigu à la place des Trois Pouvoirs où se dressent le Panthéon de la Patrie et de la Liberté, le mat avec le drapeau brésilien, l’espace culturel Niemeyer et deux autres petits musées consacrés à l’histoire de la ville. Mais une fois de plus, on trouve porte close partout, les bâtiments étant fermés pour maintenance… Un peu déçus, on retourne en Uber dans notre quartier – aucun taxi en vue – et on déjeune au Shopping Conjunto Nacional : là, il y a foule, le contraste avec le vide de l’Eixo monumental est saisissant ! Logique, car, en l’absence de toute offre ailleurs, ce sont dans les centres commerciaux que l’on trouve restaurants et fast food

Brasilia – Bosque dos Constituintes


Brasilia – Bosque dos Constituintes, encore un musée fermé !

Gros flop au Parc national de Brasilia !

Le lundi étant le jour de fermeture des musées et attractions, nous décidons de faire une randonnée dans le Parc national de Brasilia. Situé à une dizaine de kilomètres du centre, nous nous y rendons en taxi – hier, nous avions pensé y aller à vélo ; heureusement que les loueurs étaient fermés ce jour, car nous aurions regretté ce choix qui nous aurait obligatoirement fait emprunter l’autoroute ! Nous sommes donc déposés devant l’entrée du Parc, ce qui me contrarie car les sentiers débutent tous au niveau du Centre des Visiteurs situé à plusieurs kilomètres de là. Comme nous sommes motivés, nous commençons par nous diriger vers les piscines naturelles où, d’après le plan, un raccourci semble possible. Après 20mn de marche, nous apprenons que celles-ci sont fermées pour… maintenance ! Les gardes ne nous autorisant pas à passer, c’est dépités et transpirants – il fait 30°C et l’ombre et rare – que nous décidons de rebrousser chemin. Du Parc national, nous ne verrons donc qu’une petite colonie de singes sapajous venus faire leur marché dans les poubelles bien remplies du week-end !

  • Parc national de Brasilia, à environ 10km du centre-ville, 6h-16h, R$38 (cher pour le pays), entrée gratuite pour les +60 ans. Accès en taxi, R$35. Attention, on est laissé à l’entrée du PN donc très loin de l’attaque des sentiers. Ne surtout pas tenter de venir à vélo, pas de piste cyclable et obligation de passer par l’autoroute. Le mieux est d’avoir une voiture particulière car cela permet de rejoindre le Centre des Visiteurs et les sentiers.
Parc National de Brasilia – Sapajou qui revient du supermarché !


Parc National de Brasilia – Sapajou


Parc National de Brasilia – Sapajou

Balade au Parque da Cidade Sarah Kubitschek

Déçus par le flop du Parc national, nous repartons en Uber, direction le Parque da Cidade Sarah Kubitschek – a priori, en semaine, aucun taxi ne passe devant le PN. Situé au cœur de la ville, ce parc urbain est l’un des plus vastes du monde, sa superficie – près de 420ha – est même supérieure à celle de Central Park à New York. Nous y passons un bon moment, principalement vers la grande pièce d’eau qui accueille oies, canards et oiseaux.

  • Parque da Cidade Sarah Kubitschek, ouvert 24h/24, accès libre
Brasilia – Parque da Cidade Sarah Kubitschek

Brasilia – Parque da Cidade Sarah Kubitschek


Brasilia – Parque da Cidade Sarah Kubitschek



Brasilia – Parque da Cidade Sarah Kubitschek


Brasilia – Parque da Cidade Sarah Kubitschek

Après quelques kilomètres parcourus, un peu accablé par la chaleur et le manque d’ombre – avec la maintenance des sites, c’est le second phénomène récurrent de Brasilia – nous bifurquons vers la Primeira Avenida située au nord-ouest du parc. Google map ayant signalé le lieu comme étant animé, nous sommes à la fois curieux et ravis de découvrir un quartier d’habitation agréable et vivant, à taille humaine, avec de nombreuses petites boutiques et restos ! On en profite pour déjeuner en terrasse – cela change de l’air climatisé du Shopping – et faire quelques courses avant de regagner, en taxi, le secteur des hôtels.


Juscelino Kubitschek, le fondateur de Brasilia…

Mardi matin, nous reprenons l’exploration de l’Eixo monumental, dans sa partie nord-ouest cette fois. Nous nous faisons déposer en taxi sur la Praça do Cruzeiro, point le plus haut de la ville – 1172m – et surtout lieu où, en 1955, les travaux de la future capitale débutèrent. Actuellement, à l’exception d’une croix en bois, la place est déserte, comme abandonnée… Néanmoins, quelques mètres plus loin, on parvient au beau Memorial JK, érigé en souvenir de Juscelino Kubitschek, 21ème président du Brésil et fondateur de Brasilia. Après son décès accidentel en 1976, sa veuve, Sarah Kubitschek demanda à Oscar Niemeyer de concevoir un espace qui soit à la fois mausolée et espace culturel. Une visite intéressante qui nous a permis d’en savoir un peu plus sur cet homme politique particulièrement charismatique.

Brasilia – Memorial JK vu de la Praça do Cruzeiro

Brasilia – Memorial JK vu de face, statue représentant Juscelino Kubitschek et Sarah, sa femme.

Brasilia – Memorial JK, mausolée de Juscelino Kubitschek ; ci-dessous Oscar Nimeyer & Lucio Costa (photo 1), Juscelino Kubitschek & Fidel Castro (photo 2), Juscelino Kubitschek & Sarah, sa femme (photo 3)


Hommage aux peuples indigènes…

Faisant face au Memorial JK, le Memorial dos Povos Indígenas attire l’œil par sa forme en spirale. En fait, Oscar Niemeyer s’est inspiré de l’architecture des huttes rondes collectives, les Yano, des Indiens Yanomami ; à l’intérieur, nous découvrons tableaux, paniers, parures et objets rituels. Une belle découverte !

Brasilia – Memorial dos Povos Indígenas


Brasilia – Memorial dos Povos Indígenas



Brasilia – Memorial dos Povos Indígenas – Architecture originale…

Nous poursuivons notre marche sur le terre-plein central de l’Eixo monumental ; finalement, même si Brasilia n’est pas du tout conçue pour les piétons – le problème se situe surtout au moment de traverser les immenses avenues – la balade n’est pas désagréable. Il y a même un peu d’ombre ! Quatre kilomètres plus tard, nous parvenons au Brasilia Shopping, centre commercial visé pour le déjeuner…

Brasilia – Le long de l’Eixo monumental


Brasilia – Le long de l’Eixo monumental

Brasilia – Le long de l’Eixo monumental

Brasilia Shopping

Petite balade au Jardin Botanique !

Mercredi, pour notre dernière journée à Brasilia, nous partons en taxi au Jardin Botanique. Nous nous faisons déposer à l’entrée – logique, non ? – et là, nous nous apercevons qu’il faut marcher presque trois kilomètres pour rejoindre le cœur du site ! En avant, donc… Au passage, Gérard parvient à prendre en photo un morpho, ailes déployées, ce qui est très rare. Une fois arrivés dans la zone aménagée du jardin, nous nous baladons un moment et visitons une petite serre aux orchidées. Rien de bien mémorable, mais le cadre est agréable avec un très joli café.

  • Jardin Botanique de Brasilia, assez loin du centre, accès par taxi / Uber, 9h-17h, fermé le lundi, accès libre. Jardin modeste mais café et restaurant très agréable.
Brasilia – Jardin Botanique – Longue marche d’approche heureusement assez ombragée !


Brasilia – Jardin Botanique – Tourterelles écaillées

Brasilia – Jardin Botanique

Brasilia – Jardin Botanique


Brasilia – Jardin Botanique


Brasilia – Jardin Botanique – Serre aux orchidées


Brasilia – Jardin Botanique – Serre aux orchidées

Brasilia – Jardin Botanique – Serre aux orchidées


Plutôt que de nous acharner à débusquer des oiseaux qui semblent absents, nous nous posons un moment pour boire un excellent jus d’ananas. Et bien sûr, nous découvrons qu’il était tout à fait possible d’accéder au lieu en voiture ! En l’absence de taxi, nous appelons un Uber qui nous conduit à l’étape suivante, le Centre de Loisir Beira Lago d’où on a une vue parfaite sur le pont Juscelino Kubitschek, magnifique ouvrage d’art dessiné par l’architecte Alexandre Chan. Inauguré le 15 décembre 2002, il est immédiatement devenu l’un des symboles de l’architecture de Brasilia

Brasilia – Pont Juscelino Kubitschek ; ci-dessous les oiseaux sont des Guiras Cantaras…



Ainsi s’achève notre séjour dans la capitale brésilienne… Cette ville nous a, au départ, complètement déstabilisés par son immensité et sa froideur – ne voir personne dans les rues est perturbant – mais finalement, au fil de jours, nous avons peu à peu appris à l’apprivoiser et à l’apprécier ! Quoiqu’il en soit, nous ne regrettons pas ce détour et avons pris beaucoup de plaisir à observer les différentes réalisations d’Oscar Niemeyer, un architecte novateur pour les années 60, sans oublier Lucio Costa, l’urbaniste à l’origine du projet…

Demain matin, dernier gros trajet en bus – environ 18h en deux temps – pour rejoindre Lençois, dans la Chapada Diamantina. Il y a deux ans, nous avions particulièrement apprécié le site et sommes ravis d’y refaire un tour !

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