Comme nous l’avions pressenti, rejoindre la capitale bolivienne depuis Samaipata ne fut pas de tout repos ! Samedi 28 décembre, après un court trajet en taxi jusqu’à Mairana, nous embarquons à bord d’un bus assez rustique qui, en plus de charger les passagers, enfourne dans ses soutes plusieurs tonnes de fruits. C’est donc bien alourdi que nous prenons la route vers 18h… Résultat, vers 23h, problème technique : il faut changer un pneu, la jante ayant rendu l’âme. Côté « pauses toilette », celles-ci ont bien eu lieu mais… directement dans la nature ! Heureusement, le chauffeur est prudent, et malgré une route très tortueuse, faite de montées et de descentes – on craint à chaque virage que les freins lâchent ou que les pneus explosent – il nous mène sans encombre à Sucre où nous débarquons, sans avoir fermé l’œil, à 3h30 du matin. D’un coup de taxi, nous rejoignons notre auberge qui, accessoirement, fait également boite de nuit. Pratique pour arriver en pleine nuit, un peu moins pour dormir !
- Bus Mainara (à 20mn de taxi de Samaipata) => Sucre, durée 9h30 (pour 360km), départ chaque jour à 17h (en réalité 18h), arrivée 3h30 le lendemain matin. Route fatigante mais à 95% asphaltée, dans un bus sans confort. Bs.95 avec le transfert depuis Samaipata. En fait, on ne recommande pas du tout cette compagnie, bus vétuste malgré un chauffeur prudent. Mieux vaut prendre l’autre bus qui part de Mairana à 16h, pas plus confortable, mais au moins on est prévenu (réservation à côté de La Cafette à Samaipata) alors que là, on nous a fait miroiter un bus tout confort, ce qui n’était pas le cas. Arrivée à Sucre au Terminal Interprovincial, taxi pour le centre historique Bs.20.





Du dimanche 29 décembre au lundi 6 janvier
A 4h30 du matin, nous nous couchons enfin pour une courte nuit ! Au réveil, nous découvrons notre hôtel : les espaces communs sont agréables, et notre chambre bénéficie d’une belle terrasse… qui surplombe directement le bar et la scène musicale. Ambiance animée en perspective pour les festivités de fin d’année !
- Kultur Berlin Hostel, idéalement situé à deux blocs de la place principale. Ambiance jeune (c’est une auberge de jeunesse qui propose aussi des chambres classiques), beaux espaces communs, restaurant, bar avec ambiance musicale tous les soirs. Wifi efficace. Chambre confortable, avec salle de bain privée et terrasse (on entend toutefois pas mal la musique live, principalement entre minuit et 3h du matin, prévoir des boules Quiès !). Petit-déjeuner correct mais manquant d’offre salée. 25€ la nuit avec petit-déjeuner, mieux vaut payer en espèce car 5% en sus pour règlement en CB. Résa via Booking.

Première balade dans le centre historique de Sucre, autour de la Plaza de 25 de Mayo
Depuis sa fondation par les Espagnols en 1538, la ville porta quatre noms : Charcas, La Plata, Chuquisaca et définitivement Sucre en 1839, en hommage au leader de l’indépendance Antonio José de Sucre. C’est aussi à cette époque qu’elle est déclarée capitale de la Bolivie, après que soit signée la déclaration d’indépendance du pays en 1825. La Plaza de 25 de Mayo, vaste et arborée marque indéniablement le cœur historique de la ville, et il est agréable d’y flâner – surtout le dimanche quand les abords sont piétonnisés. C’est aussi l’occasion d’observer les nombreux petits métiers de la rue – vendeurs de ballons, de boissons, de souvenirs…















Splendide panorama depuis la terrasse de la Prefectura de Chuquisaca
La place est bordée par de beaux bâtiments anciens de différents styles architecturaux, notamment l’ex-Palais du Gouvernement, actuelle Prefectura de Chuquisaca. Cet édifice, le plus important du XIXe siècle, a été construit par Baptista de Chuquisaca, et au milieu de la façade apparaissent les armoiries du pays. Si le Palais n’est pas ouvert au public, en revanche, on peut grimper sur sa terrasse ce qui, non seulement, permet d’avoir un petit aperçu de son intérieur, mais surtout de bénéficier d’une vue spectaculaire sur la place, les bâtiments blancs et les toits de tuiles rouges !
- Prefectura de Chuquisaca, ex-palais du gouvernement, accès à la terrasse 8h-16h sauf le lundi, Bs.15











La Cathédrale de Nuestra Señora de Guadalupe, le monument religieux le plus important de Sucre
Connue sous le nom de Cathédrale métropolitaine, sa construction débuta en 1551 pour s’achever en 1712. C’est pourquoi elle arbore différents styles – principalement baroque, Renaissance, néogothique et néoclassique. A l’intérieur, les trois nefs couvertes de voûtes à croisée d’ogives présentent de nombreux détails gothiques. L’ensemble architectural est composé de sacristies, de la salle capitulaire et des chapelles attenantes qui correspondent aux différentes étapes de construction, et c’est dans ces salles qu’est installé le musée d’Art sacré – beaux tableaux du XVIe siècle, mais photos interdites ! Jouxtant la cathédrale, la chapelle de la Vierge de Guadalupe est dédiée à la patronne de la ville de Sucre.
- Cathédrale de Nuestra Señora de Guadalupe, 9h-12h30 / 15h-18h30, fermé samedi matin & dimanche toute la journée (messes), Bs.30 pour accéder au musée, à l’intérieur de l’édifice et à la chapelle. Photos interdites dans les salles du musée.



A quelques pas de la cathédrale, une autre église – l’Iglesia de Santo Domingo de Guzmán – abrite elle-aussi une belle Vierge de Guadalupe. Elle est rarement ouverte, mais si c’est le cas, ça vaut la peine d’y jeter un œil, son intérieur nous a semblé encore plus intéressant que celui de la cathédrale.



La Casa de la Libertad, symbole de l’indépendance du pays
Ouvrant sur la Plaza de 25 de Mayo, la Casa de la Libertad est assurément le monument historique le plus important de Bolivie. En effet, c’est ici qu’ont été ratifiées en 1825 la déclaration de l’indépendance et les lois fondamentales constituant la nation bolivienne. Ancien monastère jésuite, le bâtiment était à l’origine voué à devenir une grande université de droit ; ainsi c’est dans la chapelle domestique du complexe, utilisée comme salle de soutenance pour les doctorants, que le 6 août 1825, le Maréchal Antonio José de Sucre prêta serment en tant que premier président de la nouvelle République. Depuis que le siège du pouvoir législatif a été transféré à La Paz, le bâtiment est devenu le dépositaire du patrimoine historique bolivien. La visite est passionnante car, au travers d’objets et de tableaux, on découvre l’histoire des tribus autochtones, opprimées par le pouvoir espagnol, et leur combat pour obtenir l’indépendance.
- Casa de la Libertad, 8h30-12h30 & 14h30-18h30 en semaine, 9h-13h le week-end, Bs.30 ; à ne pas rater, prévoir 1h de visite.























Coup de cœur pour le couvent San Felipe de Neri
A quelques pas de la place principale se dresse le superbe couvent San Felipe de Neri qui abrite également une église et diverses dépendances. Construit entre 1775 et 1800, l’édifice est de style néo-classique de Sucre, et sa structure, très impressionnante, fut érigée entièrement avec des pierres de la colline Churuquella. L’église à nef unique, divisée en quatre travées, possède de beaux tableaux d’artistes néo-classiques du XVIIIe et XIXe siècle. Mais le plus surprenant, ce sont les toits recouverts de tuiles et de mosaïques sur lesquels on peut grimper : on découvre alors le plus spectaculaire panorama de Sucre !
- Couvent et église San Felipe de Neri, 14h30-17h30, fermé le dimanche, Bs17, visite guidée incluse (à suivre car elle ouvre les portes de l’église et de la crypte), prévoir 1h de visite. Attention, l’entrée se fait par une petite porte rue Nicolas Ortiz !












Des odeurs et des couleurs au Mercado Central de Sucre
Après ce gros bain de culture, nous plongeons désormais dans une ambiance populaire qui met tous nos sens en effervescence : le Mercado Central de Sucre est assurément l’endroit où il faut aller si on veut connaitre la vie quotidienne bolivienne ! On y trouve de tout, des fruits et légumes à la viande, en passant par les gâteaux, les abats, le fromage, les fleurs, le pain ou encore toutes sortes de produits d’épicerie. La plupart des stands sont tenus par de sympathiques indiennes qui veulent à tout prix nous faire gouter leurs spécialités ! Autre surprise : une allée est entièrement dédiée aux jus de fruits fraichement pressés – le jugo de tumbo fait à base de grenadilles non mûres est a priori le cocktail local le plus demandé en ce moment mais nous ne l’avons encore pas testé ! Au premier étage, on trouve également un espace pour se restaurer – de multiples stands proposent une cuisine traditionnelle à déguster sur le pouce ou autour de grandes tables. Bref, ce marché est un incontournable, d’ailleurs nous y sommes retournés plusieurs fois !
- Marché central, 7h-19h30, ferme à 18h le samedi et à 11h le dimanche
















Sur les hauteurs de la ville : l’esplanade de la Recoleta et son monastère
Dominant tout le centre historique, c’est en taxi que nous rejoignons la plaza Pedro de Anzurez plus connue sous le nom d’Esplanade de la Recoleta. Après un coup d’œil au panorama, nous suivons la visite guidée du monastère de la Recoleta qui fut tour à tour couvent, caserne puis musée. Édifié sur les pentes du Cerro Churuquella, il fut fondé par l’Ordre des Frères mineurs en 1600. Au fil des décennies quatre cloitres s’ajoutèrent au bâtiment d’origine, tout comme l’église qui, bien qu’édifiée en 1875, conserve dans son chœur une chaire sculptée en 1674 – chaire qui rend hommage par ses motifs aux pères franciscains partis en mission d’évangélisation à Nagasaki, au Japon, où ils furent torturés, puis crucifiés ou empalés. Quant à la bibliothèque, elle abrite près de 20.000 volumes datant de 1600 à nos jours. Mais ce qui retient surtout notre attention, c’est le musée qui expose de belles peintures anciennes et une bible vieille de plus de deux siècles, rédigée en latin et en espagnol – photos interdites, une fois de plus.
- Monastère et musée de la Recoleta, 9h-11h30 & 14h30-16h30 semaine, 13h-17h le week-end, Bs.20 incluant la visite guidée obligatoire (environ 45/50mn). Accès en taxi, Bs.15, descente à pied.









Le Museo de Arte Indígena, une visite indispensable pour découvrir les plus beaux textiles andins
Une fois le monastère de la Recoleta visité, nous nous dirigeons vers le Museo de Arte Indígena – c’est facile, depuis l’esplanade, il suffit de descendre le passage artisanal où sont alignés plusieurs échoppes de souvenirs. Une fois dans le musée, nous tombons immédiatement sous le charme du lieu : la muséographie est particulièrement réussie, et à travers les neuf salles, nous découvrons les cultures locales de Jalq’a et de Tarabuco à travers son art du tissu et également ses fêtes traditionnelles. Passionnant ! On voit aussi une tisserande au travail, dont la démonstration nous montre les techniques anciennes utilisées pour créer ces dessins compliqués. Bref, ce musée est pour nous un incontournable de Sucre !
- Museo de Arte Indígena, 9h-12h30 & 14h30-18h, fermé le dimanche, Bs.25, prévoir au moins 1h de visite, voire plus. Cadre extérieur également très agréable. Photos interdites mais on s’en est aperçu juste à la fin ; néanmoins, on publie tout de même nos clichés car on pense qu’ils peuvent inciter les voyageurs à visiter ce beau musée…
























Après cette belle visite, nous redescendons en ville par une rue bien pentue, et au passage, nous jetons un œil à l’église San Lázaro, malheureusement fermée.



Balade dans les rues de Sucre
En s’éloignant de la Plaza de Armas 25 de Mayo, on découvre des rues très animées, mais aussi très embouteillées et donc passablement polluées – notamment par les petits bus urbains qui, tous, crachent une épaisse fumée noire… On fait tout de même un beau tour qui nous fait passer par le Museo Nacional de Etnografía y Folklore – très modeste, on a surtout apprécié le beau bâtiment – la Plazuela Santa Cruz qui fait face à l’église San Francisco de Asís, le parc Simón Bolívar et sa petite tour Eiffel, la Plaza Libertad et pour finir, avant de retourner sur la place, le splendide patio de l’Université de Droit et des Sciences politiques.
- Museo Nacional de Etnografía y Folklore, 8h45-12h30 / 14h30-18h30, dimanche 9h-13h, fermé le samedi, Bs.20, visite rapide, collection modeste.
- Parque Simón Bolívar, ouvert 24h/24
















Une offre gastronomique d’exception
Ceux qui nous suivent depuis longtemps savent que nous sommes très gourmands, toujours enclins à tester les différentes spécialités culinaires des pays où on passe… Si, depuis le début de ce voyage en Amérique du Sud, nous avons toujours bien mangé, à Sucre nous nous sommes régalés et avons même dégusté des plats dignes d’un étoilé Michelin. D’ailleurs, nos papilles en frémissent encore d’émoi quand on se remémore le menu proposé par le restaurant El Solar pour le réveillon de fin d’année : un prélude apéritif suivi de sept plats d’inspiration locale, réalisés avec les produits du terroir, tous aussi savoureux et originaux les uns que les autres et servis dans de petites proportions afin que nous puissions profiter pleinement de chacun d’entre eux sans sensation de surcharge. En semaine, le menu-dégustation du déjeuner – quatre plats et un dessert – est tout aussi enchanteur ! Dans un style plus traditionnel, nous nous sommes également régalés à la Taverne, le restaurant de l’Alliance Française ainsi que chez Azafran qui propose un pique-macho légèrement revisité et plus raffiné qu’ailleurs…
- Nos bonnes adresses gastronomiques à Sucre :
- El Solar, un restaurant incroyable, digne d’un étoilé Michelin ! Situé à quelques pas de la place, rue Nicolas Ortiz. Menu dégustation du réveillon 7 plats + 1 prélude apéritif + 2 cocktails (accord mets / boisson) et 1 verre de Prosecco, Bs.300. Menu du déjeuner servi de 12h à 15h, 4 plats + 1 dessert, Bs.80. Ouvert tous les jours sauf le dimanche, pour le déjeuner et le diner. Une expérience culinaire à ne pas louper, assurément la table plus originale de Sucre !
- La Taverne, restaurant de l’Alliance Française, situé près de la place, rue Aniceto Arce. Une excellente table qui propose des plats à consonnance française. Menu du déjeuner, 4 plats (1 salade + 1 soupe + 1 plat + 1 dessert), Bs.80. Ouvert pour le déjeuner et le diner (sauf le dimanche midi). Une adresse à tester absolument !
- Restaurant Azafran, sur la place, en étage. Nous avons testé le pique macho (un plat généralement assez lourd, ici revisité en version plus raffinée et digeste), un régal pour Bs.80 pour deux ! Le dimanche, bon buffet pour Bs.70 par personne, on recommande ! Fermé certains soirs, se renseigner.
- Sucre icecream, sur la place. Les meilleures glaces de la ville, à prix doux (Bs.18 les deux boules) !
- Caffeccio Express, rue Calvo, non loin de la place. Joli cadre (patio intérieur), idéal pour un café ou un déjeuner sur le pouce (bon hamburgers maison).















Observer des empreintes de dinosaures : c’est possible au Parque Cretácico
Situé à une dizaine de kilomètres de Sucre, le Parque Cretácico de Cal Orcko se trouve dans une cimenterie encore en activité. Il s’agit d’un parc didactique – il y a des reproductions grandeur nature de dinosaures du Crétacé – qui offre un point de vue extraordinaire sur des traces laissés par les dinosaures sur une falaise longue de 1500m et haute de 110m. Franchement, on ne pensait pas en voir autant – il y en aurait 5055, appartenant à au moins 8 espèces de dinosaures, ainsi qu’un ensemble d’empreintes laissé par un théropode sur une distance de 581 mètres, ce qui constitue un record mondial. Ce site paléontologique résulte du mouvement des plaques tectoniques de la Terre, qui il y a environ 200 millions d’années, a fait émerger la falaise en déplaçant le lit des rivières adjacentes. Le site, découvert en 1994,a impulsé de nouvelles recherches scientifiques qui ont abouti à la découverte de nombreux gisements dans les environs de Sucre.
- Parque Cretácico de Cal Orcko, 9h-17h, fermé le lundi, Bs.35. A 12h et 13h, possibilité de se joindre à un tour pour descendre au pied de la falaise (baskets obligatoires ; on ne l’a pas fait, on a trouvé plus saisissant d’observer le site depuis le belvédère). Prévoir 1h de visite. Sur place, petit musée, reproductions de dinosaures, bel espace de jeux pour enfants, mirador. Accès soit en dino-bus, plusieurs départs devant la cathédrale, Bs.15 par personne ou en taxi, Bs.30. A ne pas rater !



















La surprenante architecture du Castillo de la Glorieta
Situé à une dizaine de kilomètres en dehors de Sucre, le château de la Glorieta fut édifié à la fin du XIXe siècle à la demande de Don Francisco Argandoña Revilla et de sa femme, Dona Clotilde Urioste de Argandoña, dont les familles avaient fait fortune dans l’exploitation minière d’argent et le secteur bancaire. Impliqué dans des œuvres philanthropiques – notamment en s’occupant d’enfants des rues – le couple reçut du Pape Léon XIII le titre honorifique de Prince et Princesse de La Glorieta. Les plans du château s’inspirent de différents styles architecturaux, influencés par les voyages en Europe – et en France – de la famille princière. Ainsi on peut voir une tour romane, un minaret coiffé d’un bulbe ou encore un palais florentin du XVe siècle. Il y a même une réplique du clocher de Big Ben à Londres de 25m de haut ! Les 40 pièces du château sont désormais vides de tout meuble, et après avoir été occupé et dégradé pendant des décennies par l’école militaire toute proche, on sent que le site aurait besoin d’un grand coup de rénovation…
- Castillo de La Glorieta, 9h-16h fermé le lundi (sauf en vacances scolaires), Bs25. Accès par minibus ou par taxi, Bs.80 pour l’AR et une heure d’attente.







Passer 10 jours à Sucre pour la fin d’année a été une très bonne idée, nous nous sommes régalés sans nous presser pour découvrir tous les attraits de cette belle ville ! J’avais prévu deux sorties supplémentaires – une excursion au Maragua Crater & Camino del Inco, et une autre au marché de Tarabuco – mais passer encore de longues heures sur la route nous en a dissuadés. De plus, la météo n’a jamais été vraiment favorable, il faisait généralement beau le matin, puis le ciel se couvrait progressivement, avec parfois pluie et orage en soirée. Ce sera pour une autre fois !

Lundi, nous irons à la gare routière nous renseigner pour les bus pour Potosi, notre prochaine étape pour trois nuits, que nous devrions rejoindre mardi matin. Ensuite, nous prévoyons de passer 2 nuits à Oruro puis une grosse semaine à La Paz avant de découvrir le lac Titicaca. Un programme qui risque toutefois d’être chamboulé en raison de mouvements sociaux annoncés à partir du jeudi 10 janvier… Quoiqu’il en soit, nous ne sommes pas inquiets, nous trouverons toujours une alternative à nos plans !
Que de souvenirs cette belle ville de Sucre ! Nous n’avions pas cette belle végétation verte puisque nous étions en hiver mais la ville était tout autant intéressante à visiter. Les couleurs de l’Amérique du Sud, que se soit en architecture ou textile, nous donnent envie d’y retourner… peut-être un prochain voyage à organiser…
Bonne route les amis !
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Ah oui, Sucre nous a enchantés ! C’est vrai qu’en été, les couleurs changent mais je pense que la ville est belle à toutes les saisons !
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