Une fantastique semaine de Noël à Samaipata !

Samedi, vers 8h, nous quittons notre logement de Santa Cruz : ensuite, tout s’enchaine parfaitement bien, avec d’abord un Uber qui nous dépose Avenida Grigota d’où nous embarquons immédiatement dans un trufi– taxi collectif – pour Samaipata. Le véhicule transporte sept passagers ; comme nous sommes six, nous achetons le billet invendu ce qui nous permet non seulement de partir immédiatement mais surtout d’avoir une place pour poser nos petits sacs à dos ! Il nous faut ensuite rouler trois heures pour parcourir les 120km qui nous séparent de Samaipata. La route n’est pas mauvaise, mais on avance doucement, notamment en raison des très nombreux dos d’âne et des camions qui roulent plus lentement. Peu à peu on quitte la plaine pour pénétrer dans un paysage beaucoup plus montagneux… A 11h, nous arrivons à destination – pratique, le trufi nous dépose quasiment devant notre hôtel !

  • Trufi Santa Cruz => Samaipata, Bs.30 par personne. Départ au niveau du 94, avenida Grigota, cie Transporte El Fuerte (autres compagnies à proximité immédiate). Le véhicule part quand il est plein, mais on peut acheter les places invendues si on veut partir avant ou avoir plus de place. Durée 3h.

Du samedi 22 au samedi 29 décembre

Nous nous installons pour une semaine à l’hôtel Casa Blanca qui a le grand avantage d’être situé à 50m de la place principale du village. La chambre est sommaire mais propre, ce sera parfait pour notre séjour ! Une fois les bagages posés, nous faisons un premier tour des environs – nous apprécions tout de suite l’ambiance un peu bohème du lieu, certes touristique mais charmant – puis nous déjeunons au Café Tango qui propose une belle carte végétarienne.

  • Hôtel Casa Blanca, très bien situé, à 50m de la place principale. Chambre propre mais simple, avec salle de bain privée. Wifi efficace. Accueil sympathique. 26.50€ la nuit avec petit-déjeuner, règlement en espèces (BOB). Pas de site web, résa via WhatsApp, tel. +591 77084234
  • Bon à savoir : un seul DAB dans le village, pas toujours approvisionné ; prendre des espèces, BOB ou US$, les euros étant changés à un taux peu intéressant.
  • Nos bonnes adresses pour déjeuner et diner :
    • Café Tango, dans la rue piétonne touristique, très agréable, jolie déco, belle carte végétarienne.
    • Bumerang Pizzera, pas loin de la place et de l’église, jardin avec cadre agréable, excellentes pizzas !
    • La Cafette, en bordure de la place, très bons gâteaux. Les propriétaires – canado-boliviens – sont adorables !
    • La Artística Trattoria Pizza & Pastas, excentré à 2 blocs au sud-ouest de la place, très bonnes pâtes artisannale mais cadre un peu défraichi. Musique live le vendredi soir (pas testé).
    • La Bohème, bar agréable en bordure de place.
    • La Casa Patio, pas testé mais on nous en a dit beaucoup de bien, ce sera pour une prochaine fois ! Un peu excentré, à deux blocs à l’ouest de la place.
    • En revanche, on ne conseille ni La Terraza ni La Chakana (tous deux en bordure de place), nourriture vraiment pas terrible…
Samaipata – LA rue piétonne et touristique ; le Café Tango se trouve dans cette rue…


Samaipata – Café Tango

Dans l’après-midi, nous trainons un bon moment sur la place où se déroule une cérémonie de remise de diplômes des nouvelles recrues de la police locale, tandis qu’à quelques pas, un Festival du Vin se met en place ! Nous nous baladons aussi dans les rues adjacentes et découvrons quelques muraux intéressants. Nous apprécions aussi beaucoup l’ambiance de l’ancien marché dont l’entrée peut se faire depuis la rue piétonne…

Au passage, nous réservons nos futures excursions dans une agence et tentons d’obtenir des renseignements pour le bus pour Sucre, samedi prochain. Peine perdue, la personne qui a le monopole des billets est tellement désagréable que nous envisageons immédiatement une solution de repli : après avoir pensé privatiser un taxi, nous découvrons un plan B, à savoir un bus qui partirait tous les après-midis non loin de Samaipata. Le plus drôle, c’est que tout le monde nous trouve complètement originaux de vouloir organiser notre départ une semaine à l’avance. Eh oui, en Bolivie, a priori, on achète son billet de bus juste quelques heures, voire quelques minutes avant le voyage !

  • Pour les randos aux alentours de Samaipata, on recommande Chané Tours, calle Campero. Carmelo est de bon conseil et ses prestations sont très fiables. Demander le guide David, très compétent. WhatsApp +591 7310 3072  
  • A l’est de la place, non loin de la pharmacie Claudia, on peut acheter dans une épicerie des billets de bus pour Sucre (départ tous les jours à 16h en taxi, puis à 17h en bus, Bs.95, arrivée à Sucre dans la nuit).
Samaipata – L’église, sur la place principale


Samaipata – Marché


Samaipata – L’église, vue depuis le Nuevo Mercado municipal


Samaipata

Le soir, nous retournons profiter de la place illuminée pour les fêtes de fin d’année, et nous déjeunons à La Terraza, un restaurant qui propose des plats assez classiques – hamburgers, milanaise… Une chose est sûre, en une demi-journée, nous sommes tombés sous le charme de Samaipata qui, en quechua, signifie « repos dans les hauts plateaux » – n’oublions pas que nous sommes à 1700m d’altitude – une appellation qui lui convient parfaitement !

Samaipata, ambiance Noël !


Emouvante rencontre avec les animaux du Refugio Jacha Inti

Dimanche matin, nous montons en taxi au Refugio Jacha Inti, situé à 3km du centre de Samaipata. Ce refuge, fondé en 2002 par une Suissesse, offre une seconde vie à des animaux blessés, maltraités ou confisqués après saisie pour trafic illégal. Le site vit grâce aux subsides des visiteurs et est entretenu par des bénévoles. Une belle initiative qui nous permet de découvrir une partie de la faune localetapir, cerfs de la pampa, aras, chats sauvages, agoutis, pécaris, tortues denticulées, lamas

  • Refugio Jacha Inti, 8h30-18h, Bs.25 
  • Accès en taxi, Bs.30, en moto-taxi ou à pied, 3km

Samaipata – Refugio Jacha Inti – Antonio, un tapir confisqué à un narcotraficant…


Samaipata – Refugio Jacha Inti – Cerf de la pampa, observé à l’intérieur d’un très grand enclos où il vit en bonne harmonie avec des agoutis, des lapins, des pécaris, des paons et des aras !


Samaipata – Refugio Jacha Inti – Agouti


Samaipata – Refugio Jacha Inti – Ara




Après plus de deux heures de visite, malgré la pluie qui menace, nous redescendons à pied au village par une belle piste. Le reste de la journée, nous nous baladons dans Samaipata, à la recherche des fresques murales qui ornent certains bâtiments…

Samaipata – Retour dans le village depuis le Refugio Jacha Inti ; ci-dessous oiseau Sicale bouton d’or




El Fuerte de Samaipata, un site archéologique préhispanique

Lundi, le ciel est encore bien nuageux… Nous décidons tout de même d’aller à El Fuerte, situé à 10km du village et 1800m d’altitude. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco en 1998, ce site archéologique est supposé avoir été érigé à des fins religieuses et cérémonielles par des populations pré-incaïques, les Chanés, aux alentours de l’an 900, et fonctionnait comme un « observatoire calendaire, cosmique et astronomique ». L’eau était utilisée comme élément naturel pour refléter le ciel, dans le but d’observer les phases lunaires, de contrôler le temps ou de changer les saisons. Plus tard, les Incas colonisèrent la région et poursuivirent l’aménagement du site. En guerre avec les Guaranis qui avaient également investi les lieux, ils furent évincés par les Espagnols qui y établirent un camp de base en 1600.

Le site est célèbre pour son immense rocher tabulaire aménagé de bassins et de canaux creusés à même la roche qu’accompagnent deux figures de félin – notamment un puma que l’on distingue encore assez bien – ainsi que pour ses niches latérales, façonnées de la même manière.

A 9h, nous sommes seuls, et c’est dans une ambiance brumeuse à souhait que nous débutons la visite. Le cheminement est vraiment très bien pensé, et plusieurs miradors nous permettent de découvrir au mieux les ruines et sculptures rupestres. Sans nous presser, en suivant le grand parcours, il nous faut deux heures pour parcourir l’ensemble de ce beau site archéo planté en pleine montagne… Petit bonus : en chemin, on a la chance d’observer un magnifique caracara à tête jaune et son petit, et également de croiser quelques jolies fleurs

  • El Fuerte de Samaipata, 9h-16h30, Bs.50, ouvert tous les jours (même fériés) mais a priori fermé quand il pleut. Deux parcours possibles, un long (environ 5km, 2h) et un autre plus court (1h).
  • Accès en taxi, Bs.120 l’aller-retour y compris les 2h d’attente sur place du chauffeur.

El Fuerte de Samaipata – La balade commence tranquillement, dans un environnement montagneux et brumeux…


El Fuerte de Samaipata

El Fuerte de Samaipata

El Fuerte de Samaipata – Ci-dessous, on distingue quelques sculptures rupestres, notamment le puma (1ère photo)…


El Fuerte de Samaipata – Au second plan, murs construits par les Incas, et au premier plan, ceux édifiés par les Espagnols – Ci-dessous, archéologues au travail…


El Fuerte de Samaipata – Le parcours long nous fait traverser une petite forêt avant des retrouver d’autres ruines sur un terrain plus dégagé.


El Fuerte de Samaipata – Magnifique caracara à tête jaune – Ci-dessous, à gauche, le juvénile. L’avantage d’être les premiers sur le site nous permet d’observer des oiseaux qui s’éloignent vite dès que le visiteurs arrivent…


El Fuerte de Samaipata



El Fuerte de Samaipata

Dans l’après-midi, pour compléter notre compréhension du site, nous visitons le Musée archéologique à Samaipata : installé autour d’un beau jardin, il est petit mais bien conçu, avec la présentation d’objets retrouvés lors des fouilles.

  • Musée archéologique à Samaipata, 8h-12h & 14h-16h, entrée libre sur présentation du billet d’El Fuerte. A quelques minutes à pied de la place principale.
Musée archéologique de Samaipata


Musée archéologique de Samaipata

A la recherche des fougères géantes,dans le Parc national Amboró

Mardi, notre guide David vient nous chercher à 8h30 à l’hôtel et nous conduit à l’entrée du Parc national Amboró, à environ trente minutes de piste bien cahotante. Une fois le droit d’accès acquitté, nous partons à pied sur un large chemin qui monte tranquillement à découvert. Rapidement nous bifurquons sur un étroit sentier qui grimpe jusqu’à une crête d’où on a un beau panorama sur les environs. Si les fougères sont encore rares, on a tout de même la chance d’observer un toucan !

Nous poursuivons la rando en plongeant dans la forêt primaire : plus nous descendons et plus les fougères géantes envahissent les lieux ; il y en a 17 espèces différentes, dont certaines culminent à plus de 10m de haut. Impressionnant ! Il faut dire que nous sommes ici au cœur d’un des plus riches écosystèmes au monde – il y aurait près de 3.000 espèces végétales recensées, un nombre probablement sous-estimé. Au cœur de cette forêt de nuage – ainsi nommée en raison de l’humidité et de la chaleur qui y règnent – la lumière pénètre peu, et on évolue sur un sentier peu tracé, dans une semi-pénombre, en prenant garde de ne pas trébucher sur les nombreuses racines. Heureusement que le guide nous indique le chemin ! Petit moment de solitude pour moi : outre le fait que la remontée s’annonce rude dans une telle ambiance, je me sens rapidement oppressée par la forêt, sans aucun point de repère… Néanmoins, j’essaie de profiter au mieux de ce paysage unique au monde.

Après avoir descendu environ 400m de dénivelé – nous avons opté pour le grand tour de 5h – nous parvenons à une petite cascade ; il ne nous reste qu’à gravir à nouveau cette forêt escarpée, en suivant cette fois le lit d’un ruisseau. Epuisant car il n’y a pas un souffle d’air et la chaleur est assez intense ! Après plus d’une heure de transpirée, nous apercevons enfin le ciel et retrouvons le chemin qui suit la crête. Nous faisons une halte à un mirador qui offre une vue magnifique sur les montagnes environnantes, et après un pique-nique rapide – l’orage menace et il commence à pleuvoir – nous redescendons vers l’entrée du parc. Même si elle est assez exigeante sur le plan physique, cette rando restera longtemps dans nos mémoires, tant il est rare d’être ainsi au contact direct de la forêt primaire.

Petite déception : nous n’avons vu aucun animal ; pour espérer en apercevoir – entre autres des ours à lunettes, des jaguars et des pumas – il aurait fallu partir plusieurs jours et camper dans cette jungle que je trouve bien trop hostile à mon goût ! Le retour à Samaipata est tout autant cahotant que le matin, rarement on avait été transportés sur une piste aussi défoncée !

  • Rando Helechos gigantes (fougères géantes) dans le Parc national Amboró, départ de Samaipata à 8h30, retour à 14h30. Sortie organisée par Carmelo de l’agence Chané Tours, guide obligatoire. Deux options de rando : un tour de 3h et un autre de 5h (c’est celui que nous avons choisi, réalisé en 4h30, 9km, environ 500mD+/D-), Bs.200 par personne pour une sortie en individuel. Pique-nique, eau et bonnes chaussures à prévoir. Pour les personnes moins à l’aiseen rando ou dans la forêt (claustrophobie possible), préférer le tour de 3h.
Parc national Amboró, rando Helechos gigantes – Guichet d’entrée du Parc

Parc national Amboró, rando Helechos gigantes – Belle vue dégagée sur les montagnes environnantes

Parc national Amboró, rando Helechos gigantes – Toucanet à ceinture bleue, c’est la première fois que l’on en aperçoit un en pleine nature !

Parc national Amboró, rando Helechos gigantes – On pénètre dans la forêt primaire, et très vite le sentier devient presque invisible…


Parc national Amboró, rando Helechos gigantes – Les feuilles marron des fougères sont celles de l’année précédente.

Parc national Amboró, rando Helechos gigantes – Ces fougères géantes grandissent très lentement, à peine quelques centimètres par an ; ces arbres immenses sont donc très vieux…


Parc national Amboró, rando Helechos gigantes – C’est vraiment sombre (et encore, la photo est bien plus lumineuse que la réalité)…


Parc national Amboró, rando Helechos gigantes – La cascade, lieu qui marque le point le plus bas de notre descente…

Parc national Amboró, rando Helechos gigantes – Remontée un peu difficile !.. Sans cesse, la végétation nous frôle et il faut faire attention car certaines fougères ont des piquants.


Parc national Amboró, rando Helechos gigantes

Parc national Amboró, rando Helechos gigantes


Parc national Amboró, rando Helechos gigantes – Sur la crête ! Ci-dessous, Milan à queue fourchue


Parc national Amboró, rando Helechos gigantes

Parc national Amboró, rando Helechos gigantes – Sur la piste pour rentrer à Samaipata…


Parc national Amboró, rando Helechos gigantes

Parc national Amboró, rando Helechos gigantes – Vue sur Samaipata

Après un bon moment de repos à l’hôtel, passé en grande partie à trier les nombreuses photos de la balade, nous sortons diner… Mais en cette soirée de veille de Noël, point de réveillon tardif, ce sera un Spritz, une pizza, une bonne bouteille de vin blanc d’un vignoble local, le 1750… et au lit !  

Samaipata – Spritz de Noël !

El Codo de Los Andes, une magnifique randonnée panoramique…

Mercredi, en ce matin de Noël, pas de répit ni de grasse matinée pour nous… Comme la veille, notre guide nous récupère à 8h30 et nous partons en voiture jusqu’à l’attaque d’une nouvelle randonnée. Après 45mn de route et de piste de nouveau très défoncée, nous démarrons doucement sur un sentier qui s’élève tranquillement dans un vallon. Pour ce premier quart de balade, rien de bien compliqué, le chemin est agréable et les vues bien dégagées sont de toute beauté. Les choses se corsent ensuite : il nous faut grimper pendant presque une heure en suivant un itinéraire délicat et très abrupt qui nécessite que l’on s’aide souvent des mains, tant les rochers sont hauts à franchir. Et de nouveau un grand moment de solitude quand le guide me montre un passage très aérien à franchir : il y a juste la place pour poser les pieds entre la paroi et le précipice ! Pour couronner le tout, des rafales de vent à plus de 100km/h nous obligent parfois à nous coller au rocher en attendant que la bourrasque passe… Heureusement, le paysage grandiose sur les Andes nous fait oublier les conditions difficiles de cette montée !

Alors que nous sommes aux trois-quarts de la rando, le vent s’intensifie et même nous déséquilibre. D’un commun accord avec le guide, seul Gérard parviendra au sommet tandis que je tente de m’abriter dans un trou !

Alors que depuis le début, je redoutais la descente, celle-ci se déroule très bien – avec toutefois quelques prises de fesses pour moi ! Une fois à l’abri du vent, nous pique-niquons, puis nous reprenons le chemin facile du début jusqu’à la voiture. Encore une fois, et malgré la difficulté, cette exceptionnelle rando nous a enchantés !

  • Rando El Codo de los Andes, dans le Parc national Amboró, départ de Samaipata à 8h30, retour à 13h. Sortie organisée par Carmelo de l’agence Chané Tours, guide obligatoire. Temps de marche 3h, 5km, environ 600mD+/D-), Bs.200 par personne pour une sortie en individuel. Pique-nique, eau et bonnes chaussures à prévoir. A réserver aux personnes pratiquant régulièrement la randonnée, quelques passages délicats, ne pas avoir le vertige (ce qui n’est pas mon cas !).
Parc national Amboró, rando El Codo de los Andes


Parc national Amboró, rando El Codo de los Andes

Parc national Amboró, rando El Codo de los Andes


Parc national Amboró, rando El Codo de los Andes, au sommet vue panoramique sur les Andes…


Parc national Amboró, rando El Codo de los Andes


Parc national Amboró, rando El Codo de los Andes, ça parait simple à franchir, mais en réalité… Ci-dessous, quelques photos prises à l’arrivée de la rando, l’oiseau est un Tinamou brun.


Une belle matinée au Refuge des Colibris

Jeudi matin, vers 8h, nous partons en taxi au Refuge des Colibris, véritable sanctuaire pour ces oiseaux les plus petits du monde. Fondé par un couple de biologistes il y a plusieurs années et ouvert au public depuis 2021, leur jardin accueille en toute liberté des dizaines de colibris d’espèces différentes. La visite est passionnante, on en apprend beaucoup sur la vie et les habitudes de ces minuscules oiseaux – ils doivent s’abreuver au moins une fois par heure, d’où les quelques « fontaines » dispersées dans le jardin – et Gérard passe de très longs moments à tenter de capter leur vol furtif dans l’objectif de son appareil ! A côté des colibris, nous avons aussi le plaisir de découvrir d’autres oiseaux et de superbes fleurs

  • Refugio de Colibríes, situé à 4km de Samaipata, sur la route d’El Fuerte. Ouvert tous les jours sauf le dimanche, mieux vaut réserver avant de se déplacer, tel (Skype) +591 7316 7735 (les personnes parlent anglais et espagnol). Prévoir au moins 2h sur place. Bs.25 par personne.
  • Accès en taxi, Bs.30 par trajet, ne pas le faire attendre mais lui donner une heure pour le retour.
Samaipata, Refuge des Colibris

Samaipata, Refuge des ColibrisColibri à ventre blanc

Samaipata, Refuge des Colibris – Colibri rubis-topaze femelle


Samaipata, Refuge des Colibris – Colibri à ventre blanc ; ci-dessous, 6ème photo Dryade à queue fourchue


Samaipata, Refuge des Colibris

Samaipata, Refuge des Colibris


Samaipata, Refuge des Colibris




Samaipata, Refuge des Colibris


Samaipata, Refuge des Colibris ; ci-dessous 4ème photo Merle à ventre roux



Après une après-midi tranquille, dans la soirée, nous retrouvons Agathe et Matthieu – petit-fils de notre amie France – qui vivent depuis quelques années à Samaipata. Nous passons un excellent moment à La Bohème, à partager quelques verres jusqu’à minuit !

Samaipata – Avec Agathe et Matthieu à La Bohème…

Un dernier petit tour dans la campagne

Vendredi, pendant que je m’occupe du nouvel article du blog, Gérard part à moto avec Matthieu pour voir l’avancée de la maison qu’il construit avec Agathe. Située un peu au-dessus du refuge Jacha Inti, elle bénéficie d’une splendide vue sur la vallée ! Gérard rentre ensuite à Samaipata à pied, et en chemin, il aperçoit deux beaux oiseaux, un Guira Cuckoo et un Tamatia à ventre rayé.

Au-dessus de Samaipata, vue depuis la future maison d’Agathe et Matthieu

Sur la piste, en redescendant vers Samaipata – Ci-dessous, Guira Cuckoo et Tamatia à ventre rayé


Surprenant mural en arrivant à Samaipata

Dans l’après-midi, Gérard repart en taxi visiter la Bodega 1750 ainsi nommée car la vigne la plus basse est située à 1750m d’altitude. Ici, on produit un bon vin local bio que l’on a eu l’occasion de gouter lors de diner à la pizzeria. Il zappe la dégustation mais rentre avec une bouteille que l’on débouchera à Sucre pour la nouvelle année !

Samaipata – Bodega 1750


Samaipata – Bodega 1750


Samaipata – Bodega 1750


Demain, c’est avec un pincement au cœur que nous quitterons Samaipata : ce gros village, bien que touristique, nous a beaucoup plu, tant par la diversité des activités proposées que par sa douceur de vivre et la variété des offres en matière de gastronomie ! Si tout se passe bien – ici, il y a toujours un doute quand on parle de transports – nous devrions embarquer vers 17h dans un bus à destination de la capitale, avec une arrivée prévue aux alentours de 3h du matin… Petite nuit en perspective !

9 réflexions au sujet de « Une fantastique semaine de Noël à Samaipata ! »

  1. Super ce village aux multitudes de possibilités! Les randos sont notées précieusement. J’aurai sans doute du mal aussi aves le fameux passage aérien du El Codo de Los Andes, mais je ferai une femme de moi-même et le vaincrai ;-). Wow la végétation et que dire des oiseaux. Un régal pour les photographes. Merci pour ces infos et hâte de lire la suite.

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    1. Effectivement, c’est un très bel endroit que nous vous conseillons à 100% !
      Pour les passages aériens… et bien, j’ai eu un peu de mal, mais j’ai tout de même réussi à les franchir ! Le plus difficile était surtout de lutter contre le vent !
      Très bonne année 2025, qu’elle soit synonyme de nouveaux voyages pour vous !

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  2. Salut ta team Samaipatante,

    Encore un bel article qui nous rappelle qu’on adore décidement l’Amérique latine et ses couleurs éclatantes !

    Un grand bravo à Gérard pour ses photos d’oiseaux (notamment les colibris) !

    Visiblement vos randonnées sont très sportives et parfois plutôt dangereuses. Faites attention à vous, il ne s’agirait pas de se casser une jambe avant le réveillon du nouvel an.

    Le vin et l’apéro on savait mais par contre vous adorez les pizzas, non ?

    A bientôt,

    La Team Topette !

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    1. Hello la Team Marocaine !

      Merci pour votre message, Gérard a apprécié que l’on reconnaisse ses talents pour photographier les colibris !!! Et comme tu le disais dans un post précédent, j’ai eu la grande patience d’attendre !!! Bon, en fait, j’ai aussi passé un bon moment avec la dame qui s’occupe de ce jardin, elle m’a donné un cours, c’était passionnant !

      On est maintenant à Sucre, encore un gros coup de coeur ! L’arrivée en bus a été épique, on vous racontera…

      On essaie de se caler une visio entre mardi et mercredi (eh oui, à l’heure où j’écris, nous sommes toujours lundi)…

      Bises et à bientôt,

      La Team Sucrée !

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  3. Mercisss à vous deux de nous faire partager vos périples : cela égaient ( même si cela est beau) nos journées d’hiver : neige aux Arcs chez Chrystelle brouillard en région parisienne …. en attendant des jours meilleurs ici en 🇫🇷 😉 Bon bout d’an avec la santé pour continuer de voyager et nous en faire profiter par vos textes et vos images Meilleurs vœux pour 2025 Biz et amitiés Jacques et Maryvonne

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