Ilhabela… Belle Ile en mer !

Après trois jours passés à Rio, dimanche soir nous prenons le bus pour Sao Sebastiao, situé dans l’État de São Paulo. La route cahotante à souhait et la conduite du chauffeur, plutôt sportive pour éviter nid de poule et ralentisseurs, ne facilitent pas le sommeil ! C’est donc peu reposés que nous débarquons à São Sebastião à 5h50…

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Du lundi 11 au jeudi 14 novembre

Pour rejoindre Ilhabela depuis la gare routière, il nous suffit de marcher 1.5km pour prendre la balsa – autrement dit le ferry qui relie le continent à l’ile – une traversée rapide d’à peine 20mn. Nous marchons ensuite jusqu’à la Pousada Velinn Caravela où nous posons nos sacs pour trois nuits.

• Bus Rio de Janeiro (gare routière Novo Rio) / Sao Sebastiao , départ 23h, arrivée 6h20 (on avait 30mn d’avance), compagnie Util, fauteuil conventionnel, 22€ résa via Busbud. Bon à savoir : toutes les compagnies de transport demandent un CPF (numéro fiscal brésilien) pour effectuer une réservation ; les étrangers ne peuvent donc uniquement acheter un billet en gare routière ou sur Busbud.
• De la gare routière de São Sebastião au port, environ 1.5km à pied, taxi possible (on aurait dû le prendre, trajet pénible en suivant une longue ligne droite sans ombre).
• Ferry São Sebastião / Ilhabela, gratuit pour les piétons (départ toutes les 30mn de 5h30 à 23h, durée 20mn)
• Pousada Velinn Caravela, située à 500m de l’arrivée du ferry. Très jolie pousada à la déco ancienne, beau jardin, piscine, bar. Accueil charmant. Grande chambre confortable avec salle de bain privée, clim, petit frigo. A 5mn d’un supermarché, de petits restos et de l’arrêt de bus pour les plages. 42€ la nuit avec petit-déjeuner. Résa via Booking. On recommande !

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Un petit coin de paradis !

D’emblée, le site nous enchante – à l’origine, j’avais prévu de rester au moins deux jours de plus, mais malgré une réservation effectuée en février dernier, l’hôtel est complet pour cause de jour férié le 15 novembre… Nous récupérons la chambre en milieu de matinée, et après une bonne douche, nous filons en bord de mer en direction des plages du nord. En effet, la météo des jours à venir ne s’annonce pas vraiment clémente, autant profiter du beau ciel bleu tant qu’il y en a !

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Le cheminement est très agréable, il y a même une piste cyclable qui longe la voie piétonne !

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Découverte ornitholgique !

Et pour notre plus grand plaisir, les oiseaux sont au rendez-vous ! Il faut dire que depuis 1977, près de 85% de l’île ont été déclarés Réserve de biosphère de l’Unesco pour former le Parque Estadual de Ilhabela. Plantes et animaux s’y développent ainsi dans un milieu protégé…

• Pour info, la Mata Atlantica – forêt atlantique – de l’île abrite plus de 800 espèces d’oiseaux, 180 d’amphibiens et 131 espèces de mammifères.

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A pied, de plage en plage…

Sans nous presser, nous marchons jusqu’à la plage Barra Velha d’où on a une belle vue sur le Pico do Baepi qui culmine à plus de 1000m. L’ile, d’origine volcanique, est d’ailleurs très montagneuse puisque dix sommets ont une altitude supérieure à 1000m… Côté plages, on en dénombre 73, certaines n’étant accessibles que par bateau : autant dire que l’on ne les découvrira pas toutes en un seul séjour !

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Midi approchant, nous nous posons au Pimenta de Cheiro, un restaurant « pieds dans le sable ». Au menu : spaghetti aux crevettes et spaghetti aux calamars, un régal dégusté dans un cadre exceptionnel !

• Restaurant Pimenta de Cheiro, situé un peu au sud de la plage de Pereque. Possibilité de déjeuner sur le sable, sur une belle terrasse couverte à ou l’intérieur. Plats à la carte de qualité (prix moyens mais justifiés), (trop) belles portions, menu du jour à prix doux. Un coup de cœur (nous y sommes revenus le lendemain !)

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Et c’est reparti pour la suite de la balade qui passe d’abord par la plage de Perequê – sûrement l’endroit le plus touristique de l’ile – puis enchaine avec la plage do Itaguaçu – très jolie avec ses gros rochers – et la plage do Itaquanduba. Un peu avant d’arriver à la plage Engenho d’Água, on bifurque vers la route principale : c’en est assez pour aujourd’hui, on continuera cette agréable promenade demain ! Là, on attrape un bus qui nous dépose non loin de notre pousada et d’un supermarché. Fin d’après-midi tranquille dans le jardin de l’hôtel, une caïpirinha à la main !

• Balade à pied depuis la Pousada Velinn Caravela jusqu’à la plage do Itaquanduba, 4.5km, facile, beau cheminement bien entretenu, quelques bars de plage ça et là pour déguster une coco ou déjeuner…
• Bus route des plages, circule sur toute la partie ouest de l’ile (la partie urbanisé) et dessert les plages du nord et du sud, passage fréquent, R$5 / 0.90€, en espèces auprès du chauffeur.

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Encore des plages de toute beauté !

Mardi matin, après un copieux petit-déjeuner avalé, nous reprenons notre découverte des plages du nord. Cette fois, nous prenons le bus vers la pousada et descendons au niveau de la plage da Siriúba. Et c’est parti pour quelques kilomètres à pied, tantôt dans le sable, tantôt sur un cheminement qui suit la route – et à cet endroit, ce n’est pas plat !

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Vers 10h30, le vent se lève et le ciel se couvre – c’était prévu ! Il n’y aura donc pas de baignade aujourd’hui, cela ne nous gêne pas vraiment car nous ne sommes pas de grands baigneurs !

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Une ile chargée d’histoire…

Nous arrivons ensuite vers Vila, où se sont installés les premiers colons portugais au XVIe siècle. Auparavant, l’ile était habitée par les Indiens Tupinambas qui la nommaient Ciribai – signifiant lieu tranquille. C’est Amerigo Vespucci qui, le 20 janvier 1502, l’appela São Sebastião en hommage au Saint du jour. Après avoir plusieurs fois changé de nom, l’ile s’appelle désormais Ilhabela depuis le 30 novembre 1944.

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On apprécie la tranquillité des lieux, et on peine à imaginer qu’à partir de 1553, l’ile était connue pour sa forte activité de piraterie ! En effet, nombreuses étaient les caravelles portugaises qui passaient par ici en direction des ports de Santos et de São Vicente : une localisation idéale pour les corsaires anglais et hollandais qui cachaient leurs bateaux dans les eaux calmes de la baie, prêts à attaquer les navires commerciaux de passage !

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Surprenantes sculptures !

Après une eau de coco dégustée les pieds dans le sable, nous parvenons enfin à la plage Engenho d’Água, au bout de laquelle un curieux Chemin de Croix a été érigé par le sculpteur Gilmar Pinna. Une réalisation imposante et étonnante qui ne laisse pas indifférent…

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Deux kilomètres plus loin, nous sommes de retour au restaurant Pimenta de Cheiro, tant apprécié la veille. Aujourd’hui, nous optons pour le plat du jour : moqueca de poisson et spaghetti à la bolognaise, accompagnés d’une petite salade de crudités. Le ciel virant au gris foncé, dès le déjeuner achevé, nous rentrons à l’hôtel d’un coup de bus…

• Balade à pied de la plage da Siriúba à la plage Barra Velha, 8km. Accès au départ en bus.

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Mercredi, la météo s’est encore dégradée, il fait à peine 18 degrés au réveil et il bruine ! Ce sera donc une journée de repos… c’est-à-dire que Gérard va à la laverie à Perequê pendant que je m’attaque à la rédaction de l’article du blog ! Une chose est sûre, nous avons eu un gros coup de cœur pour Ilhabela et nous regrettons de ne pas être restés plus longtemps. Nous avons particulièrement aimé la belle mise en valeur des lieux, la propreté et la sympathie des habitants, ainsi que la tranquillité et la variété des plages. Et comparé à la très touristique Ilha Grande visitée l’année dernière, nous avons bien mieux apprécié cette ile où, espérons-le, nous reviendrons un jour pour un séjour plus long. En effet, il nous reste encore beaucoup à découvrir – les plages du sud notamment, ainsi que quelques cascades – et nous avons déjà repéré quelques randos intéressantes…

• Liens utiles :
• Site officiel de la préfecture d’Ilhabela
• Site officiel du tourisme à Ilhabela
• Randos à faire à Ilhabela

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Demain, nous quitterons donc ce petit coin de paradis : après un enchainement ferry / marche à pied, nous prendrons un bus pour Sao Paulo, d’où nous enchainerons avec un bus de nuit pour Blumenau, dans l’état de Santa Catarina. Autre ambiance… car la ville est célèbre pour maintenir vivantes les coutumes germaniques de ses fondateurs !