Sur les rives du lac Titicaca, côté péruvien…

Du vendredi 24 au mercredi 29 janvier

Toujours sur les rives du lac Titicaca, nous quittons temporairement la Bolivie – nous y reviendrons dans quatre semaines – pour le Pérou, une frontière prestement franchie à bord du bus touristique Bolivia. Partis à 13h30 de Copacabana, nous arrivons à Puno vers 16h30 après un trajet de quatre heures – eh oui, nous venons de gagner une heure ! Dans le bus, on nous propose deux excursions au départ de Puno – une demi-journée aux ruines de Sillustani et une journée complète aux iles Uros et Taquile. Nous réservons ces deux sorties que de toute façon nous comptions faire, et nous ajoutons le bus touristique pour Cusco pour mercredi prochain. Après un court trajet en taxi depuis la gare routière, nous déposons nos sacs à l’auberge de jeunesse puis nous filons à pied au centre-ville acheter une carte Sim chez Claro – le système fonctionne bien pour Gérard, mais me concernant, un bug empêche soudainement l’émission de nouvelle carte. Tant pis, j’utiliserai une e-sim Airolo, un peu plus chère mais bien pratique néanmoins. Nous faisons ensuite la tournée des ATM car retirer plus de 400 soles à la fois pose ici problème ; heureusement, dans les magasins et restaurants, la carte bancaire semble plus usitée qu’en Bolivie ! Il ne nous reste plus qu’à diner ; au hasard, nous optons pour la Hosteria, dans la rue piétonne, un restaurant à l’ambiance sympathique, idéal pour un poulet grillé / frites !

  • Bus Copacabana => Puno, environ 13€, cie Titicaca Turist Transportation. Départ quotidien à 13h30, arrivée à 16h30, durée 4h (décalage horaire d’une heure entre la Bolivie et le Pérou). Passage de la douane fluide, bien faire tamponner son passeport aux deux postes frontaliers. Avoir au préalable rempli en ligne le formulaire 250 de sortie de territoire bolivien, la présentation du QR code est impérative ! Dans le bus, Edgar propose des excursions classiques au départ de Puno, tarifs corrects, organisation sérieuse.
  • A la frontière, change possible pour obtenir des soles péruviennes ; on conseille néanmoins de changer quelques euros ou bolivianos à Copacabana pour être tranquille à l’arrivée (change meilleur en plus).
  • Taxi gare routière Puno => centre-ville, max S/.10
  • Inka’s Rest Hostel, auberge de jeunesse bien située, à une dizaine de minutes à pied de la place principale. Accueil assez impersonnel. Chambre double avec salle de bain privée un peu spartiate mais correcte pour quelques jours. Wifi efficace. Petit-déjeuner correct (œufs, fromage, pain, céréales, banane, café), cuisine commune. En face, il y a un café japonais qui propose noodles et onigiris, idéal pour le diner. Grand supermarché à proximité (gros bâtiment rouge à gauche en sortant de l’impasse). Restos et bar vers la place principale. 17€ la nuit avec petit-déjeuner. Résa via Booking.
  • Bonnes adresses pour déjeuner et diner à Puno :
    • Cafe Bar de la Casa del Corregidor, le long de la cathédrale, sur la Plaza Mayor. Notre « cantine », parfait pour un café, un déjeuner – hamburgers maison les meilleurs du voyage – ou un apéro – très bon Pisco sour. Cadre agréable, tant dans le patio qu’à l’intérieur.
    • Restaurant La Hosteria, dans la rue piétonne. Un peu touristique mais bon accueil de la patronne et plats très corrects !
Puno – Plaza Mayor

Balade dans le centre historique de Puno : la bonne surprise !

Samedi matin, nous partons explorer Puno… Alors que les guides consultés considéraient la ville comme passablement intéressante, nous sommes rapidement conquis par son animation et ses deux places principales. Selon la légende, Puno serait le berceau de la civilisation inca : en effet, c’est ici que Manco Capac serait sorti des eaux du Titicaca sur les ordres du Dieu-Soleil pour fonder l’Empire inca. La ville fut fondée à l’époque coloniale, en 1535, et trente ans plus tard, la première paroisse catholique autochtone est édifiée, sous le nom de de San Juan Bautista de Puñuypampa, ce qui, en quechua, signifie « lieu de repos« . Nous visitons la cathédrale Saint-Charles-Borromée, de style baroque andin, et passons un bon moment sur la Plaza Mayor qui lui fait face.

  • Cathédrale San Carlos Borromeo, 8h-13h / 15h-19h sauf le dimanche (horaires assez aléatoires), entrée libre
Puno – Cathédrale Saint-Charles-Borromée


Puno – Plaza Mayor

Puno – Plaza Mayor

Nous visitons ensuite le Museo Municipal Carlos Dreyer qui présente de nombreux vestiges issus des fouilles archéologiques de la région, allant des périodes pré-incas et incas à celles coloniales et républicaines. Le nom du musée rend hommage à un Allemand, Carlos Dreyer (1895-1975) qui vécut près de cinquante ans au Pérou, et notamment à Puno où, inlassablement, il constitua une large collection d’objets ethnologiques de la région andine du sud.

  • Museo Carlos Dreyer, 9h-18h, 16h samedi, fermé dimanche, S/.15. Le conservateur du musée fournit une bonne explication introductive des lieux.
Puno – Museo Carlos Dreyer – Peinture de Carlos Dreyer dans les années 30



Puno – Museo Carlos Dreyer – Momies découvertes dans le site funéraire de Sillustani, probablement des sacrifices humains… Ci-dessous, Carlos Dreyer durant ses explorations de la région, dans les années 30 à 50.




En empruntant la rue piétonne Jr. Lima, nous nous dirigeons ensuite vers le Parque Pino, une agréable place bordée de bâtiments colorés. En face, nous jetons un œil à l’église San Juan Bautista qui abrite le sanctuaire de la Virgen de la Candelaria – il y a d’ailleurs, chaque mois de février, une grande fête qui lui est dédiée, accueillant 100.000 danseurs et 10.000 musiciens ! Ce matin, nous avons la chance d’assister à un mariage, un évènement très festif et coloré !

Puno – Parque Pino


Puno – Parque Pino

Puno – Eglise San Juan Bautista & sanctuaire de la Virgen de la Candelaria

Puno – Eglise San Juan Bautista & sanctuaire de la Virgen de la Candelaria ; un beau mariage !


Coup de cœur pour le site archéologique de Sillustani !

En début d’après-midi, nous enchainons avec une excursion qui doit nous mener au site funéraire de Sillustani. Nous partons donc en minibus du centre de Puno, en compagnie d’une vingtaine de Péruviens et d’Uruguayens. La guide est sympathique et fournit beaucoup d’infos intéressantes, que ce soit sur la ville ou sur les ruines que nous allons visiter. Nous faisons un premier arrêt à un mirador qui nous permet d’avoir une vue sur le lac Titicaca ; on prend également conscience de l’étendue de Puno dont les quartiers s’étalent sur les collines environnantes, un peu comme à La Paz.

  • Excursion aux ruines de Sillustani en petit groupe (une vingtaine de personnes), départ à 14h, retour à 19h. Toutes les agences de la ville proposent ce tour aux mêmes conditions horaires et tarifaires, S/.60 par personne. Trois arrêts (mirador, village, ruines). Être bien chaussé pour la balade sur le site archéologique (chemin d’environ 3km, 100mD+, ne pas oublier que l’on est à presque 4000m d’altitude !). Pour les photographes, il faut savoir que la lumière est meilleure en milieu et fin d’après-midi.
Excursion au site archéologique de Sillustani – Premier arrêt à un mirador pour une vue globale sur Puno et le lac Titicaca

Le second arrêt se fait dans un petit village qui nous permet de découvrir les traditions rurales. Ainsi, on apprend que pour attirer la bonne fortune sur le foyer, des petits taureaux en terre cuite sont placés sur le toit des maisons ! Lamas, alpagas et cochons d’inde – ces derniers sont fréquemment servis grillés sur les tables péruviennes – complètent le tableau…

Excursion au site archéologique de Sillustani – Arrêt dans un village – Ci-dessous, bols contenant diverses sortes de pommes de terre et de quinoas ; oiseau Phrygile petit-deuil, cochons d’Inde d’élevage.


Excursion au site archéologique de Sillustani – Ambiance rurale ! Ci-dessous, les taureaux porte-bonheur.


Par une route bien défoncée, nous arrivons enfin à Sillustani, un site archéologique pré-Inca, situé sur les rives du lac Umayo. Le cadre est splendide, et coup de chance, nous avons un beau ciel bleu ! A petite vitesse, nous montons le chemin qui rejoint le site funéraire, constitué de tombes en forme de tour appelées chullpa. Les premières ont été bâties par le peuple Pukara, 800 ans avant J.C. ; au fil des siècles, les civilisations Qolla et Inca en ont érigé d’autres, plus imposantes encore. A l’intérieur, les archéologues ont découvert des restes humains, certainement regroupés en famille et accompagnés d’offrandes – il semble que cette nécropole était réservée aux hauts dignitaires des différentes civilisations qui l’ont occupée. Ces tombes, coniques et très hautes – certaines atteignent 12m – étaient édifiées pour souligner le lien entre la vie et la mort : les corps momifiés étaient déposés en position fœtale, et l’unique ouverture de la chullpa donnait à l’est, en référence au Dieu Soleil, assurant ainsi à l’âme des défunts une renaissance permanente.

Excursion au site archéologique de Sillustani – Vue sur le splendide lac Umayo

Excursion au site archéologique de Sillustani – Vue sur une chullpa en partie détruite


Excursion au site archéologique de Sillustani – Une des chullpas les plus impressionnantes du site

Excursion au site archéologique de Sillustani – Ancien lieu de culte, à proximité immédiate des chullpas

Excursion au site archéologique de Sillustani – Au milieu du lac Umayo, vue sur une ile au sommet complètement tabulaire

Excursion au site archéologique de Sillustani – Vue sur le lac Umayo

Excursion au site archéologique de Sillustani – Lac Umayo

Iles Uros et Taquile : la grosse déception !

Dimanche, départ matinal au port de Puno avec comme objectif de la journée, la découverte des fameuses iles péruviennes. Avec une trentaine de Péruviens, nous embarquons à bord d’un bateau touristique ; en temps normal, nous préférons les visites individuelles mais là, nous n’avons guère le choix car la météo très pluvieuse nous a fait opter pour un séjour à Puno plutôt que sur les iles.

  • Excursion en groupe sur les iles Uros et Taquile, départ 7h, retour 16h, S/.95 par personne, déjeuner et entrée à Taquile inclus. Attention, à Taquile, il y a 30mn de marche pour rejoindre la place principale, 1.2km, 150mD+ (à presque 4.000m d’altitude). Une excursion que nous ne conseillons pas, à la fois trop rapide et beaucoup trop attrape-touriste. 
Excursion aux iles Uros & Taquile – Depuis le chenal qui rejoint les iles Uros…

Et c’est parti pour six kilomètres de navigation… Rapidement nous parvenons aux abords d’iles artificielles construites avec du totora, un roseau reconnu pour sa parfaite flottabilité. Ici vivaient autrefois les Uros, sur un archipel d’îles flottantes – il y en subsiste environ 90 actuellement. Ce peuple se serait installé sur le lac vers le XIIIe siècle pour échapper aux Incas ; après des siècles de tranquillité, les Uros ont été acculturés vers les années 1950, abandonnant à la fois leur langue, leurs traditions et leurs îles flottantes pour, peu à peu, être intégrés aux aymaras riverains du lac Titicaca. Reste désormais le business touristique… que nous allons découvrir en mettant le pied sur l’une de ces iles. Nous sommes accueillis par trois femmes en tenue traditionnelle, et deux jeunes garçons, qui vivent là – quand on demandera où sont les hommes, on nous répondra qu’ils sont à la chasse… Actuellement, il y a encore 2000 personnes qui habitent les iles, principalement dans un but touristique, pour recevoir chaque jour les visiteurs qui arrivent de Puno – il y a donc des supérettes, des écoles et même un service de santé flottant ! Et maintenant, grâce aux panneaux solaires, les habitants ont l’électricité et la 4g sur leur smartphone. Dommage que la tôle et le plastique aient aussi envahi les lieux… Les explications fournies sur la fabrication d’une ile sont intéressantes – on apprend que celles-ci ont une durée de vie d’environ 30 ans et qu’il faut deux ans pour les construire. Pourtant, il y a quelque chose d’artificiel et de gênant dans cette visite où l’on comprend vite que l’objectif premier est de nous faire acheter le plus de souvenirs possibles. Et j’ai trouvé très triste le regard de ces femmes qui agissaient plus par automatisme que par réelle volonté de transmettre un savoir-faire ancestral… A la réflexion, nous aurions préféré visiter une reconstitution d’iles – comme un musée en plein air – plutôt que de participer à cette mascarade trop voyeuriste à notre gout…

Iles Uros


Iles Uros

Iles Uros – Accueil par trois femmes et un jeune garçon d’une même famille sur leur ile…

Iles Uros – A droite, il s’agit de la cuisine ; au fond, les bateaux destinés à promener les touristes, traditionnellement en totora, sont recouvert de plastique pour éviter qu’ils ne s’abiment trop vite… Ci-dessous, objets artisanaux et chambre d’une des dames.



Iles Uros


Iles Uros – Bateaux en totora recouverts de plastique (pour une meilleure conservation), destinés à promener les touristes.

Iles Uros

Après une heure passée sur le totora, nous rembarquons pour l’ile Taquile – encore 1h30 de navigation… Durant la colonisation et au XXe siècle, l’ile servit de prison – très isolée, à plus de 45km de Puno, il était difficile de s’en échapper ! De nos jours, Taquile appartient aux 2200 habitants qui y vivent encore à l’ancienne, cultivant leur lopin de terre et s’éclairant encore parfois à la bougie. Ici, la tradition veut que les femmes tissent et les hommes… tricotent ! Côté faune, on trouve des moutons, des vaches, des poules et des cochons d’Inde mais aucun chien ! Une fois débarqués, comme il n’y a aucune voiture sur l’ile, il nous faut emprunter un beau cheminement pavé pour rejoindre la place principale du village située 150m au-dessus des flots : ça grimpe très fort par moment, et à cette altitude, on n’avance pas vite ! Alors que le cadre pourrait être enchanteur, la vue est perturbée par de vilaines constructions en tôles et en briques… Même constat au village où la place et les maisons qui la bordent sont en piteux état. Quelques habitants en costume traditionnel tentent de mettre un peu d’ambiance avec une danse folklorique, mais on sent que le cœur n’y est pas, qu’il s’agit d’une prestation automatisée pour animer les quelques visiteurs qui passent. Une fois notre déjeuner avalé – une bonne soupe au quinoa et la traditionnelle truite grillée – nous redescendons, déçus par ce que nous venons de voir – en plus, nous avons manqué de temps pour nous balader, l’escale durant moins de deux heures…

Ile Taquile – Arche de pierre symbolisant l’entrée dans un village

Ile Taquile

Ile Taquile – Danses folkloriques


On l’aura compris, cette sortie nous a laissés sur notre faim… Pour une meilleure approche de la situation et de la vie sur ces iles, peut-être aurait-il fallu rester une nuit ou deux dans un lodge ou chez l’habitant…


On prend de la hauteur à Puno !

Lundi et mardi, la pluie et la fraicheur ne nous incitent pas à effectuer de nouvelles excursions. En revanche, dès que le soleil pointe son nez, nous filons au centre-ville que nous trouvons très agréable. Ainsi, profitant d’un coin de ciel bleu, nous montons au Mirador del Condor – aussi appelé Mirador de Kuntur Wasi. Inauguré en 2003, ce magnifique belvédère s’atteint après une belle grimpette dans les ruelles de Puno, suivie d’un interminable escalier de 658 marches – oui, nous les avons comptées ! Au sommet – le condor se situe précisément à 3.990m – la vue sur le lac Titicaca est impressionnante et on ne regrette pas l’effort fourni…

  • Montée au Mirador du Condor depuis le centre historique de Puno, 4km AR, 160mD+, ruelles pentues et escalier de 658 marches, prendre chapeau, crème solaire et eau.
Puno – Montée au Mirador du Condor, ça grimpe fort !


Puno – Mirador du Condor – Ci-dessous, zoom sur la ville


Puno – Mirador du Condor

Puno – Mirador du Condor

Puno – Vue sur la ville et le lac Titicaca depuis le Mirador du Condor

Puno – Vue sur la montagne depuis le Mirador du Condor

Puno – Vue sur le lac Titicaca et les iles Uros depuis le Mirador du Condor

Puno – Vue sur le lac Titicaca et les iles Uros depuis le Mirador du Condor

Puno – Vue sur le lac Titicaca et les iles Uros depuis le Mirador du Condor

Autre visite à privilégier un jour de pluie, celle du musée de la Coca & Costumbres qui présente, sous forme de film et grands panneaux, toute l’histoire de la célèbre feuille de coca andine. Très intéressant ! Au dernier étage, on découvre également quelques costumes très colorés portés lors des festivités de la Candelaria.

  • Museo de la Coca & Costumbres, 9h-18h, fermé le dimanche, S/.10

Demain, mercredi, nous quitterons Puno pour Cusco : nous avons opté pour le confort d’un bus touristique qui nous permettra non seulement de découvrir les paysages traversés mais également d’effectuer quelques arrêts pour des visites…

4 réflexions au sujet de « Sur les rives du lac Titicaca, côté péruvien… »

  1. Salut les péruviens ! (Comme disait notre guide sur les îles Uros: le côté Titi c’est au Pérou et le côté Caca c’est en Bolivie 😉)

    Toujours beaucoup de retard dans nos commentaires mais j’avoue qu’on procrastine beaucoup au Portugal !!! Bon je vois que le soleil est revenu pendant vos balades et que vous avez retrouvé les belles couleurs de l’Amérique du sud. Pour les îles Uros je suis d’accord avec vous, c’est quand même une visite très touristique, le seul intérêt était de découvrir la fabrication de ces îles en roseau. Après on ne peut pas reprocher aux habitants de vouloir une vie plus moderne (téléphone, électricité…) ou de venir habiter sur terre. La vie devait quand même être rude sur ces îles. Le plus important c’est qu’elles soient entretenues pour continuer à exister. Bonne continuation vers Cusco, on avait beaucoup aimé notre séjour là-bas, c’est vrai que c’était en juin (2014) au moment de l’Inti Rami !

    Bises

    La Team Topette !

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    1. Hello les Portugais de Tavira en mode procrastination !
      Nous, on aurait plutôt tendance à penser le contraire de votre guide, concernant le lac Titicaca… mais bon, c’est juste notre avis !
      Sinon, Cusco est un gros coup de coeur, on adore ! On a déjà bien arpenté la ville et dimanche, on a fait une grosse rando aux ruines incas de Pisac ; pas de tout repos pour les genoux mais magnifique !
      Encore deux jours ici (on prend notre temps !) puis on ira dans la Vallée sacrée, à Ollantaytambo d’abord, puis à Aguas Calientes pour le Machu Picchu… On va perdre un peu d’altitude, ça va faire du bien !
      Bonne suite de farniente à Tavira (faites un tour pour nous à Fuseta !),
      Bises,
      La Team Inca !

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