USA, le bilan

(Ce bilan reprend en partie celui publié en novembre dernier sur la Côte Est des USA et j’y adjoins nos dernières semaines passées sur la Côte Ouest, ainsi que nos quelques jours à Chicago et à New York)

Quand nous avons posé le pied sur le sol américain, le 9 septembre dernier, après une semaine de traversée de l’Atlantique, nous avions chacun des préjugés sur ce pays. Pays aux antipodes de ce que nous recherchons généralement d’un point de vue culturel et géographique… Finalement, en ce qui me concerne et en tant que voyageuse – c’est-à-dire en ayant un regard porté sur les visites effectuées – j’ai bien plus apprécié la destination que ce que je ne l’aurais imaginé, d’autant que la relation avec les Américains est toujours facile et amicale. En revanche, j’ai été choquée par la grande pauvreté d’une fraction de la population, la misère étant bien plus palpable ici qu’en Europe. Gérard, de son côté, est beaucoup plus circonspect que moi et il n’a que très moyennement aimé le pays… On s’est tout de même rejoint sur quelques coups de cœur communs : la faune et la flore de Floride, la Louisiane, les fabuleux parcs nationaux de l’ouestSan Francisco, la côte Pacifique de Big Sur et Chicago ! Quoiqu’il en soit, après 110 jours passés différents États – fractionnés en trois séjours – on a désormais une vision plus réelle et moins préconçue de ce vaste pays…


Quand ? Combien de temps ?

110 jours, d’abord à l’est du pays, puis à l’ouest et au centre…

  • 1er séjour
    • Boston & New York, du 9 au 30 septembre 2018 – 22 jours / 21 nuits
  • 2ème séjour
    • Philadelphie & Washington, du 24 au 29 octobre 2018 – 5 jours / 4 nuits
    • Atlanta, du 30 au 31 octobre 2018 – 2 jours / 1 nuit
    • Floride, du 1er au 15 novembre 2018 – 14 jours / 14 nuits
    • Louisiane, du 16 au 23 novembre 2018 – 8 jours / 7 nuits
    • Houston, du 24 au 25 novembre 2018 – 2 jours / 1 nuit

Côté climat, et malgré quelques pluies régulières, nous avons bénéficié des meilleures conditions pour visiter ces différents États. En fin d’été, la chaleur était supportable à New-York, et la descente vers le sud s’est avérée très agréable à l’automne, même si le thermomètre affichait souvent plus de 30° en Floride !

En termes de timing, prévoir quelques jours de plus en Floride aurait été judicieux pour découvrir la partie nord de l’État. De même, on serait bien restés un peu plus en Louisiane, juste pour profiter de l’ambiance !

  • 3ème séjour
    • Californie et Grands Parcs, du 25 mars au 2 mai 2019 – 38 jours / 37 nuits
    • Voyage en train, du 2 au 4 mai 2019 – 2 jours / 2 nuits
    • Chicago, du 4 au 8 mai 2019 – 4 jours / 4 nuits
    • New York, du 9 au 20 mai 2019 – 12 jours / 11 nuits

Concernant la météo, on a bénéficié d’un temps globalement ensoleillé et doux. Néanmoins, on ne s’attendait pas à avoir de la neige à Bryce Canyon et à Sequoia Park, et notre séjour à Los Angeles a été pluvieux, frais et gris !

Dans plusieurs endroits – San Diego, Joshua Tree PN, Zion PN, Bryce PN, San Francisco et Monterey – on aurait bien aimé prolonger le séjour d’une ou deux nuits supplémentaires, les opportunités de balades à pied étant nombreuses. En revanche, passer 6 nuits à Los Angeles était trop long car la ville, trop étendue, ne nous a pas plu du tout.


Documentation

A l’exception du Guide Lonely Planet Ouest Américain, toute la documentation a été consultée en France car ces guides papier étaient trop lourds à transporter !

  • Guide vert New York : très complet, on apprécie les propositions de visites quartier par quartier ainsi que les nombreux plans bien clairs et détaillés.
  • Guide vert États-Unis Nord Est :  bizarrement, le guide ne traite pas Boston et sa région, mais un ouvrage spécifiquement consacré à cette ville et à la Nouvelle Angleterre est disponible. Nous avons donc utilisé ce guide pour Philadelphie et New York, et encore une fois, Michelin nous a apporté toutes les informations nécessaires à la préparation de notre voyage. Néanmoins, le livre restera à la maison car il est très lourd ! A quand une édition numérique ?
  • Guide du Routard États-Unis Côte Est : on a utilisé une ancienne édition qui traînait dans le camping-car (!), principalement pour préparer Boston et ses environs. Rien à redire, si ce n’est que New York n’est pas traité.
  • Guide vert Floride : bien fait, pratique pour préparer son séjour. On apprécie les propositions de petites balades à pied !
  • Guide vert Sud-Est américain, Louisiane et villes du sud : là encore, on n’a pas été déçus par la qualité et la variété des infos fournies.
  • Guide vert Sud-Ouest américain : là encore, un guide bien complet avec de nombreuses infos historiques, culturelles et pratiques, ainsi que des plans plutôt bien faits.
  • Lonely Planet Ouest Américain, version numérique : plus « light » que le Guide Vert au niveau culture, il demeure toutefois un outil pratique, surtout dans sa version numérique. Bizarrement, je n’ai trouvé celle-ci que sur un site canadien !
  • Office de Tourisme des USA, en français. Très bien fait et complet, on a des infos sur l’ensemble du pays et des liens renvoient sur les sites régionaux locaux. Pratique !

Formalités administratives

Pour les ressortissants français, le visa n’est pas nécessaire pour les séjours de moins de 90 jours. Toutefois, il faut être en possession de l’ESTA  – une autorisation de séjour électronique – pour toute arrivée par voie aérienne ou maritime ainsi que d’un billet de continuation ou de retour et la preuve de sa solvabilité (carte de crédit…). Pour en savoir plus, consulter la page dédiée aux formalités de l’Office de Tourisme. Attention à bien utiliser le site officiel pour faire sa demande d’ESTA car de nombreux sites facturent le service bien plus que les 14$ requis !

Quoi qu’il en soit, l’ESTA ne garantit pas l’entrée sur le territoire américain, et c’est seulement l’officier d’immigration qui décide si on peut séjourner ou non aux USA.

Pour les arrivées par voie terrestre depuis le Canada ou le Mexique, le formulaire vert I94W est à remplir, et on doit s’acquitter d’une taxe de 6$. Ici encore, un billet d’avion retour / de continuation et une preuve de solvabilité sont demandés.

En ce qui nous concerne, nos trois entrées se sont passées rapidement et agréablement :

  • Passage rapide à l’arrivée à New York, au port de Brooklyn. Formulaire, prise d’empreintes et photo, pas de taxe à payer. Entrée obligatoire avec la formule ESTA.
  • De retour aux USA après notre voyage au Canada,notre tampon étant encore valide jusqu’à notre sortie pour le Mexique, nous n’avons rempli aucun formulaire ni payé de taxe. Le douanier nous a même proposé de nouveau 90 jours d’autorisation de séjour, alors que normalement, les escapades dans les pays limitrophes sont à inclure dans les 90 jours autorisés par l’ESTA. Néanmoins, mieux vaut ne pas compter sur la sympathie éventuelle d’un douanier et s’en tenir aux règlements officiels !
  • Pour notre troisième entrée dans le pays, en mars dernier, nous avons utilisé la procédure « arrivée par voie terrestre« , et avons acquitté une taxe de 6$ pour obtenir notre tampon valable 90 jours.

J’étais assez inquiète de ces passages de frontières car aucune explication valable ne répondait à mes interrogations. Finalement, c’est en « vivant » la situation que nous avons compris deux ou trois petites subtilités !

  • Que l’on entre dans le pays avec l’ESTA ou avec le formulaire I94W (formulaire que l’on n’a d’ailleurs jamais rempli !), l’autorisation de séjour est de 90 jours maxi, non prolongeable dans le pays. Un billet de retour / continuation de parcours est exigé (on a présenté un billet de bus pour le Mexique et ça n’a pas posé de problème alors que, d’après une échange de mails avec les fonctionnaires de l’ESTA, un billet d’avion était obligatoire). On ne nous a jamais demandé de preuve de solvabilité (les douaniers ont dû supposer, qu’à nos âges, on avait les moyens de subvenir à nos besoins !).
  • Le passeport n’est pas tamponné quand on quitte le territoire ! Ce qui m’a filé une grosse panique, car le Mexique n’apposant pas non plus de visa, on n’a aucune preuve d’être sortis du pays à la bonne date. On a donc scanné nos formulaires d’entrée au Mexique et conservé nos billets de bus internationaux et nos factures d’hôtels (au cas où…). Quand on est rentrés de nouveaux aux US à San Diego, le douanier a examiné nos différents visas (Belize, Guatemala…) mais ne nous a pas posé de questions concernant nos deux séjours au Mexique. Il n’a pas non plus tiqué quand il a vu notre premier tampon US expiré 4 mois auparavant. Je pense – et j’ai lu – que le fait d’être allés dans d’autres pays que le Mexique a facilité la situation.
  • La grosse boulette à ne pas commettre, c’est rentrer aux US avec un tampon encore valable, mais dont la validité est inférieure à la date de sortie prévue : dans ce cas, c’est la prison assurée pour séjour illégal ! Je n’ai aucune idée si on peut faire établir un nouveau tampon (a priori oui, puisqu’on nous l’a proposé en sortant du Canada, mais officiellement, ça semble compliqué et pas dans la pratique habituelle).
  • Tout se fait un peu à la « tête du client« . Je m’explique : avec notre profil de senior, on n’a pas eu de difficulté à obtenir une seconde autorisation de séjour car les douaniers ont bien compris que l’on ne souhaitait venir aux US pour travailler. Je ne me serais pas risquée à effectuer le même circuit à 20 ou 30 ans, et je me serais débrouillée pour ne faire qu’un seul passage de 90 jours dans le pays, ou obtenir au préalable un visa adéquat à l’ambassade US de Paris.
  • Bref, tout s’est bien passé pour nous, on est toujours tombés sur des douaniers charmants et le passage s’est toujours effectué rapidement (sauf quand on s’est planté à San Ysidro, pour rejoindre San Diego, par manque d’info !).

Bon à savoir

  • Décalage horaire :
    • -6h, quand il est midi en France, il est 6h du matin à sur la côte Est (New-York, Boston, Washington, Atlanta) et en Floride
    • -7h, quand il est midi en France, il est 5h du matin en Louisiane et à Chicago
    • -8h, quand il est midi en France, il est 4h du matin en Utah
    • -9h, quand il est midi en France, il est 3h du matin en Californie, en Arizona et dans le Nevada
    • Attention : ici aussi, il y a une heure d’été et une heure d’hiver, mais le changement est décalé d’une semaine par rapport à la France !
  • Électricité : prises électriques de type nord-américaine avec deux broches plates, prévoir un adaptateur. Le courant est de 110V mais il n’est pas nécessaire d’utiliser un convertisseur pour charger téléphone ou ordinateur portable. En revanche, un épilateur européen tournera au ralenti : prévoir d’investir, on trouve des modèles pas chers dans les pharmacies !
  • Les prix sont annoncés hors taxe. Grosso modo, il faut rajouter 20% au tarif affiché pour une chambre d’hôtel ou une attraction. Idem au resto, sans oublier le service, +18% mini ! Dans les supermarchés, la taxe est plus faible, de l’ordre de 5% environ.
  • Une carte bancaire avec la mention « crédit » est exigée que ce soit pour louer une voiture, et parfois même effectuer des achats ou retirer de l’argent. Après, attention à ne pas se planter  – en France surtout ! – et à bien sélectionner « compte chèque» / débit quand on fait un retrait / achat car sinon les frais sont vraiment importants !
  • Toujours dans le domaine de la banque, on peut facilement régler par CB tous ses achats. La Visa est acceptée presque partout et la Master passe bien aussi ! Dans les ATM des stations-service et supermarchés, les retraits sont limités à 200$ / 300$. Dans tous les cas, il y a 3$ de frais quel que soit le montrant du retrait. A éviter, et préférer les ATM des banques où on peut retirer de plus grosses sommes, toujours avec 3$ de frais.
  • Les supermarchés sont ouverts tous les jours et certaines enseignes le sont même 24h/24.
  • Petite bizarrerie : comme au Canada, les interrupteurs des lampes se trouvent près de l’ampoule et se tournent… Pas très pratique !
  • On trouve facilement des toilettes publiques, et elles sont presque toujours propres et gratuites ! Des distributeurs d’eau purifiée sont également à disposition un peu partout dans les villes et les sites touristiques.
  • Les Américains sont en général très sympas et souriants, que ce soit dans les commerces ou même dans la rue, quand on demande un renseignement ou que l’on cherche notre chemin. C’est un bonheur d’aller à la Poste : il n’y a pas d’attente et les employés sont charmants !

Arriver aux USA par voie maritime

Depuis l’Europe, il y a plusieurs possibilités pour arriver aux USA par la mer :

  • Quelques cargos embarquent des passagers depuis divers ports d’Europe. L’inconvénient est qu’il est difficile de prévoir une date de départ fixe, la cargaison du cargo étant bien entendu prioritaire face aux passagers acceptés. D’autre part, les tarifs sont souvent très élevés.
  • Les croisières de repositionnement proposent des traversées à prix très économique et font parfois escale dans des ports intéressants. Dans le sens Europe / USA, elles ont lieu en automne, quand les paquebots terminent leurs rotations en Méditerranée et se repositionnent dans les Caraïbes. Cette option nous aurait bien tenté mais les départs étaient un peu tardifs car nous souhaitions arriver maximum mi-septembre aux USA.
  • La traversée en liner, c’est à dire paquebot régulier. Actuellement, seule la Cunard propose ce service avec plusieurs voyages annuels de Southampton à New York (et vice-versa), en 7 jours sans escale. Nous avons choisi cette formule à la fois parce que la date de départ nous convenait mais aussi qu’il s’agit d’un voyage « mythique » à bord d’un des plus beaux bateaux du monde, le Queen Mary 2. C’est une croisière assez luxueuse, où le dress code est de rigueur à partir de 18h ce qui suppose de « charger » le sac de quelques tenues habillées ! Mais le plaisir de la traversée nous a fait rapidement oublier ce léger détail vestimentaire ! Et histoire de ne pas se charger pendant notre périple, nous avons laissé talons hauts, robe de cocktail et veste de costume chez ma fille qui vit à New York…
    • Départ de Southampton, dimanche 2 septembre 2018
    • Arrivée à New York, dimanche 9 septembre 2019
    • Promocroisières propose des tarifs très compétitifs, à partir de 790€ par personne en pension complète et cabine intérieure sur certains départs. Pourboires, boissons et wifi en sus.

On a tout simplement adoré cette traversée, et pas une minute nous ne nous sommes ennuyés. Il faut dire que sur le bateau, les activités sont nombreuses et il était aussi agréable par moment de ne rien faire !


Arriver / Quitter les USA par voie terrestre

  • Aller-retour USA / Canada par bus : voir le post « Canada, le bilan » pour plus d’infos.
  • Houston (USA) => Querétaro (Mexique) : nous avons voyagé en bus, avec la Tornado qui propose des trajets directs entre ces deux villes. Pour plus d’infos, voir le post « Première étape au Mexique« .
    • Départ de Houston (820 Lockwood Dr, Houston) 18h => Querétaro (Terminal de Autobus) 12h25 (J+1), soit 18h25 de trajet, 140$
    • Il est possible d’acheter son billet en ligne 3 mois avant le départ.
  • Tijuana (Mexique) => San Ysidro (USA, non loin de San Diego) : voir le post « Bienvenue à San Diego » à pour plus d’infos.

Se déplacer aux USA

Pour nos séjours en Floride, en Louisiane et dans l’ouest du pays, nous avons loué une voiture car, même si nous préférons utiliser les transports en commun, un véhicule offre la liberté de sortir des grands axes. Et surtout, les transports collectifs sont plutôt rares, avec des connexions très lentes,  voire inexistants… Soit on a rendu la voiture à son point de départ (Floride, Louisiane), soit on l’a déposée non loin (San Diego => Los Angeles) et nous n’avons donc pas eu de frais supplémentaires à régler.

  • Enterprise Rent a Car, bon rapport qualité / prix. Atout supplémentaire : les agences sont nombreuses en ville ce qui n’est pas le cas de tous les loueurs qui sont souvent situés dans les aéroports. Compter 360€ TTC pour 14 jours en Floride, 240€ TTC pour 6 jours en Louisiane pour un modèle économique et sans assurance supplémentaire, la VISA Premier assurant cette garantie.
  • Avis, accueil détestable, rapport qualité / prix discutable. On a utilisé ce loueur pour la location en Californie, via Expedia. On a pris une assurance lors de la résa (chez Allianz) car celle de nos cartes VISA ne fonctionnait plus (+ 3 mois de voyage). Compter 765€ TTC pour la voiture + 272€ TTC d’assurance pour 30 jours de location. Avis nous a facturé 69€ de plus, sans que l’on sache pourquoi !
  • Attention à ne pas se garer n’importe où ni à oublier de régler son parking : enlèvement du véhicule garanti !
  • Les limitations de vitesse sont indiquées en miles. En cas de dépassement, police efficace et intransigeante !
  • On a utilisé le GPS de Google map : parfait et gratuit à condition d’avoir du data.
  • Prévoir une prise USB / allume cigare, la prise USB du véhicule « bouffait » la batterie du téléphone au lieu de le recharger !
  • Quelques bizarreries à connaitre :
    • Les feux tricolores sont toujours situés de l’autre côté de la route. Bien anticiper son arrêt !
    • Il est parfois autorisé de passer au rouge pour tourner à droite. Mais pas toujours…
    • Les ronds-points sont quasiment inexistants tout comme les « cédez-le-passage ». A la place, aux croisements, il y a 4 stops et les véhicules passent les uns après les autres dans l’ordre d’arrivée. Les automobilistes respectent bien les autres, je n’ose imaginer un tel système en France où chacun tenterait de griller le passage de l’autre !!!
    • Le clignotant est souvent en option !
  • En Floride, certaines voies sont à péage : on peut facilement les éviter avec le GPS de Google map (option sans péage). Si on souhaite tout de même emprunter ces routes à péage, attention, car si certaines peuvent facilement se régler en cash, d’autres exigent un badge spécial (le Sunpass, facturé éventuellement en sus par le loueur), et sans celui-ci le prix forfaitaire de 25$ est excessif ! Quoi qu’il en soit, on n’a jamais eu besoin d’utiliser ces routes…
  • L’essence est très peu chère, entre 2$ et 4$ le galon – c’est à dire 3.78l – selon les États. Il faut toujours aller prépayer le remplissage à la caisse, ce qui suppose d’estimer correctement ses besoins !

Pour nous déplacer entre Philadelphie, Washington, Atlanta, Orlando, New Orleans et Houston, on a toujours utilisé les bus de la compagnie Megabus et on a été très satisfaits du service (ponctualité, prudence sur la route, confort des véhicules, sympathie des chauffeurs…). De plus, les tarifs sont carrément exceptionnels quand on réserve à l’avance ! Par exemple, on a payé le parcours Philadelphie / Washington (4h de route tout de même !) 8$ pour 2, résa de siège incluse. Dernier avantage : pour une somme modique, on peut bloquer sa place, ce qui évite de se précipiter pour trouver deux sièges côte à côte.

Pour le trajet Chicago / New York, nous sommes partis avec la compagnie nationale Greyhound, déjà testée sur le parcours NY / Montréal. Les véhicules sont dans un état lamentable de vétusteté et de saleté… Point positif : les arrêts sont fréquents, même en pleine nuit ! On a ainsi été débarqués pendant 45mn à Cleveland, entre 2h15 et 3h du matin. Charmant ! De plus, du fait de son monopole sur certaines liaisons, la compagnie pratique des tarifs plutôt élevés pour la prestation…

Dans les villes, on a trouvé les réseaux de transports en commun plutôt bien faits, et à l’exception de New Orleans où nous devions rentrer de nuit dans notre logement, on n’a jamais pris de taxi. Dans les bus urbains, il est possible d’acheter directement son billet dans le véhicule, mais il faut prévoir l’appoint et dans ce cas, les transferts ne sont pas inclus. Le mieux est d’investir dans une carte de transport rechargeable – certaines sont tout de même facturées un peu chères comme à Philadelphie par exemple. Ensuite, on charge soit du crédit, soit un pass valable 1 / 3 / 7 jours selon les villes. Pour info, dans les bus, pour demander l’arrêt, il faut tirer sur un câble qui court le long des fenêtres : marrant !

Enfin, nous avons testé le train : tout est dit dans notre article « 45 heures de train, à bord du Southwest Chief, pour rallier Los Angeles à Chicago ! » Une expérience que l’on conseille à ceux qui ont du temps. Néanmoins, on a un peu été déçus par la monotonie des paysages. Peut-être aurions-nous dû emprunter la ligne Chicago / San Francisco ?

Voir ci-dessous le budget pour plus de détails.


Communication, courrier et internet

Langue :  l’anglais est bien sûr la langue la plus utilisée. Les accents – surtout quand on va vers le sud – sont parfois un poil difficiles à comprendre ! En Floride et en Californie,  l’espagnol est également très usité, tout comme les langues asiatiques – chinois, vietnamien – dans certains quartiers de villes de la côte ouest.

Poste américaine – USPS : trouver un bureau de poste n’est pas toujours facile car ils sont souvent éloignés les uns des autres. Prix des timbres peu cher (environ 1.20$ pour l’Europe). Envoi de colis possible : un paquet de 5kg, de Floride pour New York nous a coûté 34$, et un autre 8km, de NY vers la France a été facturé 110$. Pour ces deux envois, le carton est inclus, on a opté pour l’option express, avec tracking. Les bureaux de poste sont très bien équipés (dans certains, on y trouve même photocopieuse et service d’impression de documents…) et en plus l’accueil est toujours charmant et compétent.

Internet / Wifi / 3G : On a eu du wifi de bonne qualité dans la plupart de nos logements. Pour le téléphone, on n’a pas acheté de carte SIM locale car notre contrat FREE inclut les appels illimités vers les USA et la France, ainsi que 25 mégas de data par mois. Pratique !


Sites touristiques et musées

Pays fantastique pour les visites touristiques, qu’il s’agisse de musées, de spectacles, de jardins botaniques ou de parcs nationaux. Tout est toujours très bien organisé, et les expositions sont toujours de grande qualité. Jamais nous n’avons été déçus ! La plupart de ces sites offrent en outre espace de restauration et belle boutique.

Par chance – ou parce que nous étions en basse saison – nous n’avons jamais été confrontés à la foule, sauf peut-être à New York où on était parfois un peu au touche-touche dans certains musées, et au Yosemite où nous étions pendant les congés scolaire de Pâques.

Il ne semble pas y avoir de jour de fermeture régulier, et à l’exception de Thanksgiving et de Noël, la plupart des sites sont ouverts tous les jours. Se renseigner tout de même au préalable !

Certains musées proposent des entrées gratuites à heure fixe, certains jours de semaine. Bien sûr, dans ce cas, il peut y avoir une longue queue devant l’entrée ! Mais l’initiative est à signaler car elle permet d’alléger la facture ! Enfin, à Washington, aucun des principaux grands musées de la ville n’est payant.

Pour les parcs nationaux, nous avons pris un pass annuel America The Beautiful à Joshua Tree, valables dans tous les PN du pays. Une aubaine car on a ainsi profité des infrastructures (parkings gratuits, navettes, plans de environs, chemins très bien entretenus) pour 80$, la carte étant valable pour les occupants de la voiture et non par personne ! Prévoir un document d’identité quand on présente la carte.

Côté tarif justement, les entrées peuvent sembler un peu chères pour les visiteurs européens mais vu les prestations proposées, le prix est toujours justifié. En ce qui nous concerne, nous n’avons que rarement payé nos entrées car nous avons conclu des partenariats avec les différents prestataires. Encore une fois, un grand merci à tous nos sponsors !

Pour info, nos visites sont listées en détail, en bas de chaque article.


Nourriture

On imaginait que se nourrir correctement aux USA relèverait du parcours du combattant… Grave erreur ! On a presque toujours très bien mangé, et ce, de manière équilibrée. Et on a même réussi l’exploit à perdre quelques kilos accumulés pendant nos trois mois en France et lors de la Transatlantique. Évidemment, on oubliera quelques sandwiches insipides avalés sur des aires d’autoroutes : heureusement, dans un élan de compassion, des amis de France nous ont envoyé quelques photos d’entrecôte, de fromage et de gâteau au chocolat, histoire de nous rappeler qu’il s’agissait juste d’un mauvais moment à passer !

En règle générale, on a pris petits-déjeuners et dîners dans nos logements en faisant nos courses dans les supermarchés. Point positif : on a toujours trouvé des légumes crus à manger en trempette et des fruits, et les soupes en boite sont plutôt bonnes et idéale pour un souper léger à coût réduit.

Pour d’autres produits plus élaborés, le choix dépend surtout des supermarchés dont la qualité varie d’une chaine à l’autre. Il faut aussi savoir qu’à l’exception de Wallmart que l’on retrouve dans tout le pays, les enseignes changent selon les États. En Floride, on a souvent fait nos courses à Publix – le plus fréquent, gamme moyenne type Carrefour Market – et en Louisiane, on a privilégié Rouses – produits bio, prix haut de gamme ! Et quand c’était possible, on préférait faire nos achats dans les magasins bio, un peu plus chers certes, mais dont les produits présentent des qualités nutritionnelles et gustatives bien meilleures. C’est finalement en Arizona que l’on a eu le plus de difficultés pour manger équilibré et léger, les supermarchés trouvés étant peu attractifs.

On a aussi beaucoup aimé les buffets – froids et même parfois chauds – proposés par certains supermarchés haut-de-gamme ou bio. Le concept est simple : on se sert, et on paye au poids, et les tarifs sont relativement raisonnables si on n’a pas trop gros appétit, en moyenne 9$ la livre (soit 450gr).

Pour le déjeuner, on a alterné entre street food et petits restos. En général, on a surtout privilégié les cuisines asiatiques, grecques et mexicaines, et on s’est régalés ! En Louisiane, on a été totalement séduits par la gastronomie locale aux saveurs épicées. Un vrai régal ! Finalement, on a mangé notre premier vrai hamburger à Houston, au Hard Rock Café : excellent ! A Las Vegas, on s’est régalé dans les nombreux buffets des grands hôtels, et à Los Angeles, on a carburé aux dumplings pendant 6 jours, quartier asiatique oblige !

Une fois ou deux – mais surtout parce que nous n’avions pas pu faire autrement ! – nous avons échoué chez Subway, l’enseigne fast-food la plus répandue, et sûrement la plus mauvaise ! Disons que ça dépanne pour éviter une hypoglycémie, mais c’est vraiment peu goûteux. D’ailleurs, on a remarqué qu’en Amérique du Nord, les fast-food étaient principalement fréquentés par les populations les plus pauvres, ce qui n’est pas une constante dans d’autres parties du monde où les chaines type MacDo sont bien appréciées des familles.

Côté boissons, il n’y a aucune difficulté à trouver jus de fruits, sodas, bières ou vin dans les supermarchés ou chez les liquor stores. On a bien aimé le vin californien, surtout le rosé dry et les cépages blanc classiques de type Chardonnay. Toujours bien inspecter les étiquettes pour savoir si le breuvage est sweet, medium sweet, medium dry ou dry ! De plus, les prix nous ont paru plutôt doux…

Côté tarifs, on a trouvé les prix de l’alimentation et des boissons à peine plus élevés qu’en France, sauf à New York où le moindre passage au supermarché se solde par une note salée. Malgré cela – et comme toujours ! – c’est sur ce poste que l’on a dépensé le plus. Eh oui, dès qu’il s’agit de bouffe, on a beaucoup de mal à se restreindre !

Voir ci-dessous le budget pour plus de détails.


Logement

On a privilégié les chambres Airbnb et les petits motels. La propreté a toujours été au rendez-vous et surtout, comme au Canada, on a été étonnés par l’espace proposé par chaque logement. Je me répète mais près le Japon et la Corée, ça change !

En revanche, dénicher des hébergements à prix doux n’est pas toujours évidents. En s’y prenant à l’avance, on a réussi à limiter notre budget, et le tarif de nos nuits a oscillé entre 17€ et 65€, ce qui reste très raisonnable pour le pays. Il n’y a que dans certaines petites villes de Californie (Mariposa et Monterey en particulier) où nous n’avons trouvé aucun motel à moins de 70€ la nuit.

Quoi qu’il en soit, on a toujours bénéficié d’une salle de bain privée, d’un espace pour cuisiner – privé ou collectif – de machines à laver / sécheuses, de wifi performant et d’un parking gratuit. On n’en demandait pas plus !

A New-York, nous avons été hébergés par ma fille. Encore un grand merci à elle !

Voir ci-dessous le budget pour plus de détails.


Budget

Les États-Unis sont une destination relativement onéreuse, qui peut même s’avérer très chère si on ne prépare pas soigneusement ses logements et déplacements au préalable. Pour l’alimentation, je pense que le budget peut facilement être diminué mais dans ce cas, on doit y perdre en qualité (ou en kilos !). Attention, ce récapitulatif financier n’inclut pas les frais de transatlantique !

Pour info, à deux, nous avons dépensé durant nos 110 jours de voyage :

  • Transports : 3468€ soit une moyenne de 31.50€ par jour
    • Bus longue distance : 325€ (New York => Boston + Boston => New York + Niagara Fall => Buffalo => Philadelphie => Washington => Atlanta => Orlando => Atlanta => New Orleans => Houston + Chicago => New York)
    • Train longue distance : 292€ (Los Angeles => Chicago) assurance incluse
    • Location de voiture (50 jours au total), essence, parkings : 2243€
    • Transports locaux : 608€
  • Hébergements : 3124€, soit 28.40€ par nuit (40.05€ par nuit réellement payée, c’est-à-dire en retirant les nuits chez ma fille et celles passées dans le bus, le train ou la voiture !)
  • Alimentation : 4740€, soit 43.10€ par jour
  • Visites, parcs nationaux et spectacles : 668€, soit 6€ par jour Grâce à nos sponsors, nous n’avons payé que très peu d’entrées de sites touristiques et de musées ; pour un budget réel, il faudrait rajouter 1089€ – De plus, Gaby nous a offert la comédie musicale « Le Roi Lion »…
  • Divers (poste, lessive, souvenirs, envoi de colis…) : 784€, soit 7.10€ par jour

Nous avons donc dépensé – tous postes confondus – 12.784€ pour 110 jours, soit environ 116.20€ par jour pour deux personnes. Bien sûr, c’est loin d’être un budget routard, mais c’est un peu en-deçà de nos prévisions – j’avais tablé sur un budget compris entre 120€ et 130€ par jour – et pourtant nous n’avons pas l’impression de nous être restreints (c’est le moins que l’on puisse dire sur le poste « alimentation » dont le total me fait frémir !).

Bilan financier - USA


Tous nos articles et notre itinéraire

1er séjour, du 9 au 30 septembre 2018

SÉJOUR au CANADA (du 1er au 24 octobre)

2ème séjour, du 24 octobre au 25 novembre 2018

SEJOUR au MEXIQUE, BELIZE, GUATEMALA, HONDURAS & SALVADOR (du 26 novembre 2018 au 24 mars 2019)

3ème séjour, du 25 mars au 20 mai 2019


Nos impressions en vrac…

Comme nous n’avons pas du tout eu la même perception du pays, on va essayer de développer certains points qui ont attiré notre attention… Bien sûr, ce ne sont juste des réflexions écrites sur le vif qui n’engagent que nous. Nous n’avons évidemment pas la prétention de « comprendre » un pays après un court séjour de deux mois à peine, ni de porter un quelconque jugement.

  • La société parait très clivée entre les différentes communautés et les interactions entre chacune d’elles semblent peu fréquentes dans les relations privées et amicales.
  • Nous avons presque toujours logé dans des quartiers très populaires, pour ne pas dire pauvres par moment. On ne va pas se mentir, il s’agissait la plupart du temps de population noire et ici, les dollars ne coulaient pas à flots. De même, dans les transports en commun locaux ou dans les bus longues distance, nous étions souvent les seuls blancs à bord. Cette réflexion ne s’applique pas à New-York qui nous a semblé beaucoup plus bigarrée et moins clivée dans sa population. Mais Manhattan est-elle le reflet du pays ? On peut en douter…
  • Dans certains quartiers, et surtout aux abords des gares routières, on a pris la misère humaine en pleine face : jamais on n’aurait imaginé voir autant de mendiants et de sans-abris.
  • Jamais on ne s’est sentis en insécurité et les Américains – tous horizons confondus – nous ont semblé très détendus.
  • L’amabilité générale, la courtoisie et la gentillesse des Américains : même si ça fait un peu cliché, quand on débarque de France, le contraste est saisissant ! Ici, et surtout dans les petites villes, saluer un inconnu que l’on croise est une habitude, et la politesse est toujours de mise. Tout le monde fait la queue bien sagement, sans se bousculer… et on ne se prend jamais une porte en pleine figure ! Gérard trouve cette attitude générale très hypocrite et surjouée, et il a souvent été agacé par ce qu’il considère comme étant une posture institutionnalisée … En ce qui me concerne, j’ai préféré prendre les choses au premier degré car je trouve plutôt agréable cette facilité d’abord et cette courtoisie, même si j’ai été parfois surprise par le côté un peu trop direct de certains – fumer une cigarette dans un espace fumeur sans apprendre – en trois minutes – tout de la vie de la personne qui vous fait face est impossible !
  • Presque jamais nous n’avons vu du mobilier urbain dégradé ou saccagé volontairement. A priori, il ne viendrait à personne l’idée de piquer les chaises et les tables– non fixées au sol ! – dans les parcs pour agrémenter son propre balcon. Je ne dis pas que personnellement je le ferai, mais j’imagine aisément qu’un tel mobilier déplaçable ne ferait pas long feu en France… De même, on trouve Vélib ou trottinettes électriques en bon état, dans toutes les villes. On a également remarqué qu’il n’y avait pratiquement pas de tags sur les murs.
  • A l’exception des quartiers d’affaires Downtown, la plupart du temps repérable à sa Skyline plus ou moins esthétique – il n’y a pour ainsi dire pas d’immeubles de plus de trois étages! Et la plupart du temps, les Américains – toutes communautés confondues – privilégient la maison individuelle avec son bout de jardin. Les urbanisations de lotissements s’étalent à perte de vue… Résultat, tout le monde a les fesses dans la voiture que ce soit pour aller au boulot ou pour se rendre au supermarché local. Pas étonnant que le pays soit l’un des plus mauvais élèves de la planète en termes d’écologie !
  • J’ai été étonnée par le côté verdoyant du pays. Alors que j’imaginais une mégalopole courant de Boston à Washington, et de San Francisco à Los Angeles, finalement ce sont de grandes forêts ou de vastes étendues de verdure qui relient les villes entre elles… Même constat en Floride ou en Louisiane où il y de nombreux grands espaces verts. Cette impression est sûrement accentuée par le fait qu’il n’y a pas d’immeubles. Evidemment, en Arizona, en Utah et dans le Nevada, ce sont surtout les déserts qui s’enchainent…
  • Nous n’avons rien remarqué allant dans le sens des économies d’énergie ou du développement durable… Le tri sélectif très variable suivant les municipalités, de même la propreté de la voirie urbaine fluctue d’un quartier à l’autre, principalement à New York. Et le plastique est toujours présent pour emballer ses achats au supermarché ! Mais globalement, on a trouvé le pays très propre et, sortant du Mexique, le contraste a été encore plus saisissant !
  • On a beaucoup vu de centres commerciaux de taille moyenne – tous les 10km environ, dans les urbanisations de lotissements – et ceux-ci regroupent souvent les services (médecin, dentiste, poste, laverie), un supermarché de type Carrefour Market et petits restos ou fast-food. On a rarement croisé de grands centres d’achats ou d’hypermarchés – hormis Wallmart – et les chaines de vêtements ou de magasins de sport sont peu fréquentes, le petit commerce indépendant étant plus largement répandu.
  • Petit paragraphe sur les réflexions de Gérard : pays insipide, immensément laid dans ses réalisations humainessauf le sud et les paysages de l’ouest. Il y a trop de véhicules, d’autoroutes, de constructions qui s’étalent, trop de standardisation (qu’il s’agisse des bâtiments, des habitudes quotidiennes et même du comportement), la consommation est effrénée (nourriture basique, équipements de maison, voitures, bateaux, quads…). Le pays se mobilise par des  rappels incessants au drapeau USA , aux héros USA , aux valeurs USA , à la Liberté façon USA… Quelques points intéressants : les chutes du Niagara (sans regarder autour), les Everglades, la Louisiane, Boston pour l’Histoire et New York (Skyline de loin et Statue de la Liberté), les musées et les spectacles (Le Roi Lion), les parcs nationaux, Chicago.
  • En ce qui me concerne, j’ai beaucoup aimé nos découvertes, qu’il s’agisse de musées, de spectacles (en particulier le Roi Lion) ou d’attractions nature. Gérard a déploré le côté trop organisé des visites, il avait l’impression d’être en « hors sol ». Je n’ai pas ressenti ce phénomène, au contraire j’ai apprécié – par exemple – les passerelles permettant les balades au-dessus des terrains humides des Everglades ou encore les sentiers vraiment bien aménagés des Parcs nationaux de l’Ouest ! La faune et la flore de Floride nous ont beaucoup impressionnés: ce n’est pas tous les jours que l’on croise un alligator à moins de trois mètres de son véhicule ! Quant à la Louisiane, pour une fois, nous sommes tombés d’accord : on a adoré ! Côté ville, on a aussi eu un gros coup de coeur pour Chicago, et les visites de San Francisco et de San Diego ont été très agréables. Enfin, on a été impressionnés par les paysages variés et enchanteurs de l’Ouest américain : une vraie merveille !

3 réflexions au sujet de « USA, le bilan »

  1. Bravo pour le bilan Etats-Unis (et Islande) !!! Les bilans sont trés utiles pour les lecteurs que nous sommes. Bravo d’avoir distingué les impressions de Gérard et de Sophie, cela est d’autant plus instructif. Votre compte-rendu est bien plus révélateur de la situation sociale et culturelle actuelle des Etats-Unis que les articles que l’on peut lire dans les journeaux français qui ignorent systématiquement la pauvreté aux E. Unis pour ériger de maniére excessive et sans nuance ce pays en modèle. Merci d’être aussi transparents sur les transports, locations, hébergements et les tarifs. Enfin, merci d’avoir pris tant de temps pour renseigner vos lecteurs. Pour ceux qui ont le goût du voyage individuel, c’est une mine de renseignements utiles, merci pour votre générosité !
    Bon « aterrissage en France », bonne continuation.

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